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[Fusion] Engins et technologies à potentiel uchronique

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Message par Uranium Colonel Lun 28 Mar - 17:57

T249 Vigilante, du costaud!

À la fin des années 1950 et l'avénement de nouveaux chasseurs bombardiers soviétiques, l'US army prend conscience qu'elle a sérieusement négligé sa défense anti-aérienne, qui reste encore en partie assurée par des canons Bofors de 40mm. Lancé en 1956, le projet piloté par Springfield armory prévoit d'installer un canon 6 culasses Gatling de 37mm (T-250) sur la base d'un M113 (engin qui vient juste de sortir des usines).
Le T-250 reste donc à ce jour le plus grand canon Gatling jamais construit, ce qui d'ailleurs posera des problèmes de munitions, Springfield étant ainsi obligé d'avoir recours à du 37x219mmSR, une munition inédite.
Alimenté par un chargeur en tambour, le T-250 aurait ainsi une capacité de 192 coups.
Le travail de Springfield terminée en 1961-2, le Vigilante est construit à un unique exemplaire par Watervliet Arsenal (et peut-être vu au Musée de l'armée américaine d'Aberdeen) et échoue à convaincre les huiles de l'US Army qui ne jure plus que par le missile (ainsi le développement foireux du MIM-46), Watervliet aura beau s'entêter en reprenant la formule et en l'installant sur un M48, rien n'y fera.

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Message par Uranium Colonel Lun 28 Mar - 18:16

PAPOP, cyberpunk français ou échec (pas si) légendaire.

Voila un des mes projets de l'armée française favori, un truc qui a du peps et qui nous vent des combats futuristes, sauf que là encore le futur est bien difficile à prévoir.

Le programme Félin est bien trop connu (et est sûrement le cauchemar de toute une génération d'ingénieurs et de hauts gradés), entamé avec la fin de la guerre froide vise à créer le fantassin français du XXIe siècle, bardée d'électronique transformant le biffin en véritable système d'arme.
D'autre part le FAMAS a montré ses limites et il conviendrait de le remplacer sans toutefois renoncer à la formule Bullpup (qui permet ainsi de réduire la taille de l'arme sans affecter celle du canon CQFD de la performance), dans cette optique nait le PAPOP (Objectif: mise en service en 2010, pour une portée de 600m tirant du 5,56 OTAN) sauf que la complexité de ce fusil d'assaut saute aux yeux, les projectiles peuvent être ainsi guidés par une caméra directement installés sous le canon, caméra alimentée par une batterie qui alimente ainsi un écran LCD (repliable) géré depuis un ordinateur de bord, qui peut lui aussi s'occuper de la détonation de grenades de 35mm (fusant pour une explosion au dessus de l'adversaire, percutant à l'impact).
Impliquant un lien direct avec le fantassin par une interface casque, cette arme avait tout le potentiel (de même que son concurrent américain XM29) de figurer dans un jeu comme Cyberpunk 2077!
Effectivement la DGA a jugé qu'équiper un soldat déjà chargé de 10 kilos d'équipement FÉLIN avec un fusil en pesant 7Kg n'était pas très réaliste, le PAPOP (PolyArme POlyProjectiles) fut vite oublié au profit du FAMAS Félin.

https://www.youtube.com/watch?v=LyhR1THflUU (vidéo d'un essai en conditions réalistes, notez que l'option lance-flammes n'a pas été pris en compte dans cette rubrique pour des raisons évidentes dont je n'ai pas à me justifier.)

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Message par Collectionneur Lun 28 Mar - 20:59

Le dessinateur de l'Albatros et des autres illustrations est Julien Lepenettier. Il montre comment à partir d'un plan il arrive à ce résultat ici :

https://www.artstation.com/artwork/EaZWyA

[Fusion] Engins et technologies à potentiel uchronique - Page 15 Julien-lepelletier-plan-n-0102

Concernant le Breguet Br.1180 Minerve, un gros bombardier devant faire 33 m de long, les plans et esquisses sont ici :

https://www.artstation.com/artwork/nEvXzE

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Comparaison avec un Jaguar pour donner une idée de sa taille :

[Fusion] Engins et technologies à potentiel uchronique - Page 15 277468081_478923337012353_1437332371416165124_n.jpg?stp=dst-jpg_s720x720&_nc_cat=109&ccb=1-5&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=wKb-JtVq3hsAX9s3Tsz&tn=sLcVDIYK1R3tC70z&_nc_ht=scontent-mrs2-1


Dernière édition par Collectionneur le Jeu 31 Mar - 10:13, édité 1 fois
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Message par Uranium Colonel Mer 30 Mar - 15:23

Curtiss XP-62, un autre oublié.

Considéré comme un remplaçant du P-40, le XP-62 serait plutôt un concurrent malheureux au P-47; développé dès 1941, le XP-62 se veut déjà assez novateur avec ses presque 730km/h max et un plafond d'altitude au dessus des 8000m, d'excellentes performances qui font de l'avion un engin relativement assez long et lourd (14000Pound soit à peu près 7 tonnes, l'un des avions les plus lourds de la seconde guerre mondiale!) tout cela propulsés par deux hélices contra-rotatives et un moteur Wright R-3350-17 Duplex Cyclone (que l'on reverra sur le B-29 et l'A-1 Skyraider).
Équipés soit de 8 mitrailleuses de 20mm ou bien de 12 mitrailleuses de 12,7, le XP-62 bien que commandée à 100 exemplaires en mai 1942, fût simplement annulé à cause de l'entrée en service du P-47.
Une variante survécu cependant, le XP-62A et affectée jusqu'en 1944 à des tests relatifs au vol à haute altitude.

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Message par Uranium Colonel Mer 30 Mar - 15:28

Uranium Colonel a écrit:Leonid Kurchevsky et le Canon sans recul (Dynamo-réactif).

Les années 1920 et le début des années 1930 sont une grande période pour les ingénieurs militaires soviétiques, qui bénéficient alors d'une assez grande liberté de manoeuvre et d'une bonne organisation industrielle soutenue par l'état, c'est ainsi que L.Kurchevsky à la tête des laboratoires du Comité nationale aux Inventions décide de s'attaquer au problème du recul sur les pièces d'artillerie; en effet le recul (la force produite par l'arme au moment où elle se décharge) a deux conséquences assez néfastes: d'une part elle réduit la rapidité et l'efficacité de l'arme et de l'autre elle endommage graduellement les pièces mécaniques composant une arme ou une pièce d'artillerie (ce qui affecte donc la durabilité sur le champ de bataille).
En 1923 Kurschevsky pense donc avoir trouver une solution au problème du recul, à tel point qu'il semble mettre de côté ses autres projets (une torpille silencieuse et même un projet de moteur perpétuel animé par l'électricité atmosphérique!!): installer une tuyère de Laval (un tube en forme de sablier utilisé pour accélérer des gaz chauds et sous pression qui le traversent jusqu'à ce qu'ils atteignent une vitesse supersonique) à un point donné de la culasse d'une pièce d'artillerie. Les gas d'éjection de l'obus sont transférés à la tuyère de Laval par une série de trous réalisés dans une douille en laiton. Le système général est directement attachée à la pièce d'artillerie.

Mais Kurschevsky et ses innombrables projets (irréalisés) attirent l'attention de l'OGPU qui l'envoie dans un camp spécial dans les îles Solovetsky où jusqu'en 1929 il va travailler à la réorganisation du système routier et des infrastructures de la région. Manifestement gracié, Kurschevesky sort de la case prison pour se retrouver à la tête de l'usine d'artillerie numéro 8 (village de Podlipki, futur ville de Korolev) où son prototype de pièce d'artillerie dynamo-réactif rencontre un franc succès.
À ce niveau là la vie semble sourire à Kurchevsky, son projet est soutenu par la jeune étoile montante de l'armée rouge Tukhachevsky, et se fonde autour de lui une sorte de "brigade" d'ingénieurs et de physiciens (dont un jeune homme nommé Korolev, à la tête de la recherche sur la propulsion).
En 1932-3, le projet de Kurchevsky est devenu un projet industriel de masse (Bureau des Projets Spéciaux de l'Armée Rouge-GAU)  visant à remplacer l'ensemble des pièces d'artillerie de l'armée rouge par son système sans recul avant 1935!.

Le système Kurchevsky se révèle bien vite facilement adaptable à l'arme blindé (d'où l'installation d'un canon modifiée de 76mm sur un T-26, voir photo) ainsi qu'à l'armée de l'air (un prototype de chasseur est même prévu), et une véritable manie s'empare des autorités militaires soviétiques qui ne jurent plus que par le sans recul.

Petit bémol, les tests des canons de monsieur K sur des véhicules se révèlent décevants, les pièces sont fragiles et complexes à mettre en oeuvre sur le terrain (l'éjection des gas brûlant par la tuyère de Laval se révèle même dangereuse pour l'infanterie d'accompagnement, et les performances d'obus anti-chars tirés à partir des canons sont minables); en somme en 1936 l'URSS se retrouve avec des milliers de canons inutiles et trop dangereux, il va donc de soi que Kurchevsky, malgré son statut de brillant ingénieur, ne soit purgé en même temps que son protecteur Tukhachevsky (et que la plus grande partie des officiers à la tête de l'armée soviétique). Accusé d'avoir détourné l'argent du peuple soviétique et d'avoir saboté l'équipement de l'armée rouge, Kurchevsky est exécuté entre 1937 et 1939.

Qui sait ce que cet ingénieur de talent, auteur d'un véritable "bestiaire" d'engins et écrivain de SF à ses heures perdues, aurait pu devenir et accomplir sans les purges...


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[Fusion] Engins et technologies à potentiel uchronique - Page 15 Kurche10


Source (en anglais): https://www.globalsecurity.org/military//world/russia/kurchevsky.htm


Et pour finir en beauté ce sujet, voila une photo du test d'un canon de 305mm sans recul sur le destroyer soviétique Engels en 1934, il va sans dire que les tests furent peu concluants!

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Message par Collectionneur Jeu 31 Mar - 10:15

Rien pour le chargement du canon, cela à du être une galère pour ses marins Smile
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Message par Uranium Colonel Jeu 31 Mar - 16:19

Collectionneur a écrit:Rien pour le chargement du canon, cela à du être une galère pour ses marins Smile

Sûrement une des raisons pourquoi il n'a pas été développé!
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Message par Uranium Colonel Jeu 31 Mar - 17:01

Sänger Raumtransporter, la navette qui ne vola pas!

Eugen Sänger (1905-1964) est un pionnier de l'aérospatiale autrichien relativement assez méconnu et dont le seul haut fait d'arme connu d'un certain public est la fameuse "navette spatiale nazie" le Silbervogel (on n'en restera là d'ailleurs, Sänger restant un adhérant convaincu au NSDAP).
Ce pionnier du vol spatial a pourtant eu une riche carrière avant et après guerre: installé en France où il collabore au projet Griffon, il posera les bases de la Fédération Internationale d'Astronautique (et évitera de justesse l'enlèvement par des agents du NKVD!)
De retour en Allemagne courant 1955, il va plancher entre autres (notamment sur une voile solaire) sur un prototype de navette spatiale propulsé par un statoréacteur. Mort en 1964, on aurait pu penser que la navette "Sänger" disparaitrait avec son concepteur et bien non!
Remis au goût du jour par le consortium Messerschmitt-Bölkow-Blohm (MBB) et l'agence spatiale allemande, le DLR dans les années 70, la navette Sänger se veut être une ébauche d'un futur engin hypersonique made in Germany dépassant le Concorde en terme de vitesse et de poids emmené avec possibilité de lancer des charges spatiales en orbite basse. Un projet spatial est même envisagée sous la forme d'un système à deux étages avec soi l'ajout de HORUS (Horizontal Upper Stage), une micro-navette pilotée ou bien avec CARGUS, une charge cargo.

Ambitieux, la navette Sänger promet bcp (réduction des coûts de lancement, indépendance spatiale pour l'Europe..) avec une présentation plutôt réussie à l'ESA en 1985 (rappelons qu'a cette époque les projets Hermès et HOTOL) pourtant c'est en partie l'ESA et Hermès qui coulerons la navette Sänger:
Après tout le gouvernement allemand aurait du débourser 20 milliards de dollars pour une simple ébauche (qui ne sera complété qu'en 1987) devant déboucher sur un prototype fonctionnel d'ici 2000 et ce alors que l'ESA envisage que la navette Hermès devrait être déjà pleinement opérationnel à cette date (quelle magistrale erreur!), de plus le choix allemand est très loin de faire l'unanimité au sein de l'ESA qui choisit le projet Hermès.
En 1992 avec les retards décisionnels pris sur le projet français, il est donc logique que la navette Sänger ne soit annulé définitivement trois ans plus tard au profit d'un meilleure financement de Ariane 5.

On notera l'existence de deux versions, le projet originel Sänger 1 est assez similaire à la navette spatiale US=un système à deux étages opérant un décollage depuis une piste, allumage et séparation du second étage à 30km d'altitude, ce dernier ayant recours à la propulsion chimique (au propergol liquide- LOX / LH2 (hydrogène liquide)/ piloté par des astronautes.

Sänger 2, le projet des années 1980, reprend le même concept mais envisage le retour au sol du premier étage, ce dernier se transformant en navette hypersonique (Mach 7).
Sänger 2 présente ainsi deux concepts en un: celui d'une navette spatiale capable de mettre en orbite jusqu'à 10 000kg (soit 10 tonnes, l'ATV de l'ESA ne pouvant en emporter que 8t) ou bien celui d'un concurrent direct au Concorde capable d'emmener 230 passagers à Mach 4!

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Message par Uranium Colonel Jeu 31 Mar - 17:13

SYRANO (Système Robotisé d'Acquisition pour la Neutralisation d'Objectifs): méconnu!

Les années 90 ont été une période faste pour les recherches de l'armée française, Thomas nous a ainsi parler du MARS 15 et dans ma rubrique de Lundi, je parlais du PAPOP (pas sûr que je lui rendais hommage), aujourd'hui je vous présente le premier prototype de robot militaire de l'armée française, conçu sur une base de Rheinmetall Wiesel 2, SYRANO se voulait être une unité de reconnaissance télé-opéré en zones de combat.
Lancée par la DGA et soutenu par un consortium industriel liant Dassault électronique et SAGEM, SYRANO ne fût construit qu'à un seul exemplaire en 1997. capable de tout terrain (vitesse max de 40km/h pour un rayon d'action de 10km), la fonction principale de SYRANO reposait surtout sur son mât de 6m dotée d'une caméra thermique et des télémètres Laser.

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Source: https://www.chars-francais.net/2015/index.php/10-archives/de-1990-nos-jours
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Message par Anaxagore Jeu 31 Mar - 21:25

Uranium Colonel a écrit:PAPOP, cyberpunk français ou échec (pas si) légendaire.

Voila un des mes projets de l'armée française favori, un truc qui a du peps et qui nous vent des combats futuristes, sauf que là encore le futur est bien difficile à prévoir.

Le programme Félin est bien trop connu (et est sûrement le cauchemar de toute une génération d'ingénieurs et de hauts gradés), entamé avec la fin de la guerre froide vise à créer le fantassin français du XXIe siècle, bardée d'électronique transformant le biffin en véritable système d'arme.
D'autre part le FAMAS a montré ses limites et il conviendrait de le remplacer sans toutefois renoncer à la formule Bullpup (qui permet ainsi de réduire la taille de l'arme sans affecter celle du canon CQFD de la performance), dans cette optique nait le PAPOP (Objectif: mise en service en 2010, pour une portée de 600m tirant du 5,56 OTAN) sauf que la complexité de ce fusil d'assaut saute aux yeux, les projectiles peuvent être ainsi guidés par une caméra directement installés sous le canon, caméra alimentée par une batterie qui alimente ainsi un écran LCD (repliable) géré depuis un ordinateur de bord, qui peut lui aussi s'occuper de la détonation de grenades de 35mm (fusant pour une explosion au dessus de l'adversaire, percutant à l'impact).
Impliquant un lien direct avec le fantassin par une interface casque, cette arme avait tout le potentiel (de même que son concurrent américain XM29) de figurer dans un jeu comme Cyberpunk 2077!
Effectivement la DGA a jugé qu'équiper un soldat déjà chargé de 10 kilos d'équipement FÉLIN avec un fusil en pesant 7Kg n'était pas très réaliste, le PAPOP (PolyArme POlyProjectiles) fut vite oublié au profit du FAMAS Félin.

https://www.youtube.com/watch?v=LyhR1THflUU (vidéo d'un essai en conditions réalistes, notez que l'option lance-flammes n'a pas été pris en compte dans cette rubrique pour des raisons évidentes dont je n'ai pas à me justifier.)


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J'avais un dossier sur cette arme dans un vieuxlivre. Complètement oublié jusqu'à ce que tu en parles. j'ai raté une idée de topic pour ce fil de discussion.

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Message par Uranium Colonel Ven 1 Avr - 5:10

Nord 1750 Norelfe, ignoré.

Dessiné par Jean Cantinieau, la SNCAN en construit deux prototypes, dont un restera incomplet. Le premier vol est effectué le 28 décembre 1954. La structure et le fuselage sont métalliques et la cabine, comportant trois places, est équipée d'une grande verrière. La tête du rotor de sustentation est protégée par une grosse sphère d'où sortent les trois pales.

Il est propulsé par une turbine Turbomeca Artouste I. L'air éjecté est par la suite canalisé à l'intérieur de la queue de l’hélicoptère, puis expulsé à travers une sorte de grille à son extrémité. Ce système d’éjection des gaz permet d’augmenter la vitesse de l’hélicoptère, de diminuer la signature sonore et d’augmenter la sécurité du personnel au sol. Ils sont par la suite vendus, ainsi que les droits de production, à Aerotécnica, une compagnie espagnole, qui se basera sur le Norelfe pour ses AC-13A et AC-14.

https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/aircraft/show/4235/nord-aviation-nord-1750-norelfe

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Message par Uranium Colonel Ven 1 Avr - 5:21

Gillespie Aeroplane: mais pourtant il (a essayé de) voler

En 1905, à l'aube des premiers avions, G. Curtis Gillespie est une sorte de géo-trouve tout qui à défaut de réussir un premier vol fera au moins la couverture du Scientific American de Juin 1905: son aéroplane consiste en une structure: une voile maintenu par une armature en aluminium et de la corde à piano, sur lequel est installé deux volets. propulsé par un moteur à essence à 6 cylindres (trois dans un sens, trois dans le sens opposés et manoeuvrables par des manivelles sur un angle de 60 degrés).
Le Gillespie Aeroplane pour un poids moyen de 68kg aurait eu ainsi une vitesse équivalente à 20 chevaux.
http://www.aerofiles.com/gillespie-data.html (petite réflexion sur les spécificités de vol d'un tel 'appareil".

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Message par Anaxagore Dim 3 Avr - 22:55

Ce machin a l'air super-aérodynamique!
Presque une enclume équipé d'ailes.

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Message par Uranium Colonel Lun 4 Avr - 18:12

J'essaie d'imaginer la tête du malheureux pilote...
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Message par Uranium Colonel Lun 4 Avr - 18:31

PZL.38 Wilk, l'oublié.

L'histoire de l'armée de l'air polonaise durant la seconde guerre mondiale semble se résumer à la lutte du pot de fer (la Luftwaffe) contre le pot de terre (aka une armée de l'air polonaise dotée exclusivement de biplans et d'appareils obsolètes), pourtant c'est une injustice!

Le PZL.38 Wilk (Loup) est un parfait exemple, lancé en 1934 comme un chasseur lourd polyvalent, le Wilk est dessiné et mis au point par l'ingénieurr Franciszek Misztal de PZL qui s'inspire du bombardier léger PZL.37 Łoś, le Wilk doit être propulsé par deux moteurs de production locales:le PZL Foka (Phoque) de 450 chevaux "en V" mais les problèmes de conception du Foka pousse PZL à doter le 'loup" de deux moteurs américains Ranger SGV-770B, qui malheureusement affecte les capacités de l'appareil (sa vitesse maximum étant de 520km/h, l'appareil dépasse difficilement les 460km/h).

Développé et construit à deux exemplaires dès 1937, le PZL.38 sera vue lors du Bourget 38. décevant, le projet sera annulé un peu avant la guerre au profit d'un autre avion, qui lui ne vît jamais le jour: le PZL.48 "Lampart" qui devait reprendre la formule proposée par le "Wilk".
Armement: Un canon fixe de 20mm FK-A, 2 mitrailleuses de 7,92mm PWU wz.36 dans le nez ainsi que 2 mitrailleuses wz.37 de 7,92mm pour une tourelle à l'arrière du cockpit.
Le sort des deux prototypes est inconnu.

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Message par Uranium Colonel Lun 4 Avr - 20:35

"дудка", les lunettes de vision nocturne des années 1930


Les années 30 sont vraiment une drôle de période pour l'armée rouge qui nage en pleine SF (canons sans recul, avions asymétriques..), il n'est donc pas surprenant que cette dernière ne se décide à plancher sur le combat nocturne et ses problèmes.
Ainsi Dudka (Pipe) est un système de conduite de tir montée sur un char rapide BT-7 entre 1940 et janvier 1941: à un périscope infrarouge montée à proximité de la conduite de tir, le chef de char équipé de lunettes spéciales de 750 grammes, avec une visibilité de près de 50m, les lunettes étant reliés à deux projecteurs infrarouge installés sur le char.
Trop lourd et trop complexe, le projet fût vite oublié mais mérite d'avoir existé avant le système Vampyr allemand.

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Message par Anaxagore Lun 4 Avr - 22:15

Un rayon de la mort pour le Troisième Reich


A propos de SF durant la seconde guerre mondiale, [Albert Speer] dans son livre "Au coeur du Troisième Reich" raconte une anecote digne d'un roman d'anticipation.
En effet, vers la fin de la guerre, un homme réussit à avoir un entretient avec lui au sujet d'un... rayont de la mort! L'idée n'était pas si nouvelle que ça étant donné que [Nikola Tesla] avait inventé l'expression et que des auteurs de science fiction comme [Edmond Hamilton] parlaient déjà d'armes à énergie dans leurs romans interplanétaire dès les années 30.

Toujours est-il qu'un ingénieur débarque dans le bureau de Speer avec les plans d'un rayon de la mort!

Speer se renseigne sur les pièces nécessaires à la construction de cette armes SF et apprend... qu'elle utilise des composants n'existant plus! En effet, l'idée datait des années 20 et prenait la poussière sans avoir jamais été exploité, personne ne pensant que cela pouvait marcher. Speer pensa que l'homme était un illuminé ou un fou (ce qui était probablement le cas) et ne se préoccupa plus de cette histoire de rayon de la mort.

Mais et si cette arme avait fonctionné?

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Message par Collectionneur Mar 5 Avr - 19:33

Il faudrait savoir que quel genre c'était, l'arme à ultrasons comme celui présenté dans un Tintin par le professeur Tournesol, inspiré d'un vrai projet allemand ?
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Message par Uranium Colonel Mar 5 Avr - 20:22

Anaxagore a écrit:

Un rayon de la mort pour le Troisième Reich


A propos de SF durant la seconde guerre mondiale, [Albert Speer] dans son livre "Au coeur du Troisième Reich" raconte une anecote digne d'un roman d'anticipation.
En effet, vers la fin de la guerre, un homme réussit à avoir un entretient avec lui au sujet d'un... rayont de la mort! L'idée n'était pas si nouvelle que ça étant donné que [Nikola Tesla] avait inventé l'expression et que des auteurs de science fiction comme [Edmond Hamilton] parlaient déjà d'armes à énergie dans leurs romans interplanétaire dès les années 30.

Toujours est-il qu'un ingénieur débarque dans le bureau de Speer avec les plans d'un rayon de la mort!

Speer se renseigne sur les pièces nécessaires à la construction de cette armes SF et apprend... qu'elle utilise des composants n'existant plus! En effet, l'idée datait des années 20 et prenait la poussière sans avoir jamais été exploité, personne ne pensant que cela pouvait marcher. Speer pensa que l'homme était un illuminé ou un fou (ce qui était probablement le cas) et ne se préoccupa plus de cette histoire de rayon de la mort.

Mais et si cette arme avait fonctionné?


Forte chance que cela soit une arme acoustique, probablement un 'éléphant blanc": trop complexe à développer et à mettre au point pour des objectifs quasi-nuls.
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Message par Uranium Colonel Mar 5 Avr - 20:40

Le "Beetle"; impressionnant!

L'USAF va être confronté à un problème récurrent de l'ère atomique: la manipulation d'éléments hautement radioactifs et donc dangereux.
La solution une gigantesque machine développé dès 1959 par Jered Industries (une branche de General Electric) pour le compte du centre de l'USAF sur les armes spéciales.
Le "Beetle" est donc le résultat évident des recherches de l'USAF sur les avions à propulsion nucléaire (Convair NB-36H en tête), ce monstre protège son opérateur avec un blindage au plomb/acier de 33cm qui peut ainsi manipuler en douceur et avec précision des matériaux nucléaires (étant même capable de saisir un oeuf sans le craquer) grâce à deux pinces hydrauliques.

Il va de soi que l'abandon des projets nucléaires de l'USAF tua ce monstre dans l'oeuf....

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Message par Uranium Colonel Mar 5 Avr - 20:45

Un drôle de bus: un obscur prototype d'Ikarus.

Le problème numéro un des aéroports dans les années 80 semblent avoir été l'embarquement des passagers dans les avions, voila un solution toute simple proposer par Ikarus, prenez un bus et installez lui un étage permettant le transfert direct des passagers vers la cabine de l'appareil.

des projets similaires ont été mis au point aux États-Unis durant les années 60.

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Message par Anaxagore Mar 5 Avr - 22:57

Uranium Colonel a écrit:Un drôle de bus: un obscur prototype d'Ikarus.

Le problème numéro un des aéroports dans les années 80 semblent avoir été l'embarquement des passagers dans les avions, voila un solution toute simple proposer par Ikarus, prenez un bus et installez lui un étage permettant le transfert direct des passagers vers la cabine de l'appareil.

des projets similaires ont été mis au point aux États-Unis durant les années 60.

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Euh, je vais te surprendre, mais j'ai réelement vu des trucs comme ça. Il y a longtemps - plus de 20 ans sans doute- dans un aéroport régional sans couloir d'accès direct pour les avions.

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Message par Anaxagore Mar 5 Avr - 23:04

Uranium Colonel a écrit:
Anaxagore a écrit:

Un rayon de la mort pour le Troisième Reich


A propos de SF durant la seconde guerre mondiale, [Albert Speer] dans son livre "Au coeur du Troisième Reich" raconte une anecote digne d'un roman d'anticipation.
En effet, vers la fin de la guerre, un homme réussit à avoir un entretient avec lui au sujet d'un... rayont de la mort! L'idée n'était pas si nouvelle que ça étant donné que [Nikola Tesla] avait inventé l'expression et que des auteurs de science fiction comme [Edmond Hamilton] parlaient déjà d'armes à énergie dans leurs romans interplanétaire dès les années 30.

Toujours est-il qu'un ingénieur débarque dans le bureau de Speer avec les plans d'un rayon de la mort!

Speer se renseigne sur les pièces nécessaires à la construction de cette armes SF et apprend... qu'elle utilise des composants n'existant plus! En effet, l'idée datait des années 20 et prenait la poussière sans avoir jamais été exploité, personne ne pensant que cela pouvait marcher. Speer pensa que l'homme était un illuminé ou un fou (ce qui était probablement le cas) et ne se préoccupa plus de cette histoire de rayon de la mort.

Mais et si cette arme avait fonctionné?


Forte chance que cela soit une arme acoustique, probablement un 'éléphant blanc": trop complexe à développer et à mettre au point pour des objectifs quasi-nuls.

Il n'y a que quelques lignes dans le livre de Speer, aucune explication sur le fonctionnement de l'arme. Néanmoins, je pense qu'il parle bien de "rayon". Cela dit, Tesla avait fait des recherches sur un rayon de la mort basé sur l'électricité... dès les années 30.

Le rayon de la mort de Tesla



Dans les années 30, Tesla n’hésitait pas à affirmer à qui voulait bien l’entendre qu’il travaillait sur une arme pouvant concentrer les particules dans un puissant rayon offensif, permettant de détruire les avions en plein vol et de réduire en cendre des bataillons militaires entiers.

Selon les théories évoquées par les scientifiques qui ont étudié les propos de Tesla, un tel rayon de la mort pourrait voyager à une vitesse hallucinante, dépassant 58 000 kilomètres par heure et émettant une chaleur assez grande pour transpercer l’acier. Il pourrait également être utilisé pour former une grille impénétrable, une sorte de bouclier, à l’aide de plusieurs points de transmission.

Personne ne sait toutefois comment celui-ci aurait fonctionné, puisque Nikola Tesla gardait les détails spécifiques de son invention dans le plus grand secret par peur de se la faire voler.

La série Intelligence mortelle révèle que des documents déclassifiés du FBI prouvent qu’il aurait effectué des pourparlers avec des responsables de l’Union soviétique en 1935 pour l’achat de plans rudimentaires de cette technologie meurtrière.

Ces mêmes documents démontrent aussi que Tesla aurait été, sans le savoir, en contact avec un agent du régime nazi au même moment, un auteur germano-américain du nom de Georges Sylvester Viereck.

Lorsque l’identité de Viereck lui aurait été révélée, Tesla aurait cessé de parler publiquement du rayon de la mort jusqu’en 1943, où il aurait contacté l’armée américaine pour transmettre des informations sur son projet. Quelque temps plus tard, avant qu’un partenariat se concrétise, il a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel de New York.

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Message par Uranium Colonel Mer 6 Avr - 16:33

Short SA.4 Sperrin, un air d'Espadon?

Le Short S.A.4 Sperrin est un prototype de bombardier stratégique quadriréacteur muni d’ailes médianes, d’un empennage conventionnel, d’un train d’atterrissage tricycle escamotable et d’une soute à bombe.

Le 11 août 1947, le ministère de l’air britannique publie la spécification B.14/46 concernant l’acquisition d’un bombardier moyen basé à terre. Il doit être d’une maintenance facile, y compris à partir des bases d’outre-mer, capable de voler à 800km/h entre 11'000 et 14’000m et lâcher une bombe de 4’540kg sur une cible distante de 1'500 miles nautiques.

Par la suite, les autorités britanniques décident de s’équiper d’un bombardier à réaction capable de performances semblables aux appareils américains et soviétiques de même catégorie. Pour cela, elles publient la spécification B.35/46, plus exigeante que la précédente, qui allait devenir le fondement des exigences concernant les bombardiers de dissuasion nucléaire aéroportée britannique. Les demandes supplémentaires sont une masse de 45 tonnes en pleine charge, une vitesse de croisière de 930 km/h, un plafond pratique de 15'000 mètres et la capacité d’emporter une bombe atomique de 4’500 kg mesurant 9,1m de long sur 3,0m de diamètre dans une soute.

Devant les difficultés pour réaliser l’appareil rapidement, la spécification B.14/46 est finalement maintenue, afin de bénéficier de capacités dans un avenir proche, en attendant l’arrivée du nouveau bombardier à capacité atomique plus tard.

Quatre constructeurs répondent à cette demande et c’est la proposition de Short Brothers qui est retenue : le S.A.4 "Sperrin", du nom d’une chaîne de montagnes située en Irlande du Nord.

Considérant que ce nouveau bombardier allait être rapidement mis en service, il est décidé que les deux prototypes et la cellule d’essai au sol doivent être construits sur les installations de production qui serviront ensuite à la fabrication des avions de série. Ce choix, qui pourrait sembler être une bonne idée de prime abord, a finalement ralenti le programme.
La structure entièrement métallique du Sperrin est principalement construite en alliage d’aluminium, de même que son revêtement dont la finition est particulièrement soignée afin de diminuer autant que possible la trainée. La partie avant du fuselage est composée du poste de pilotage pressurisé et, en-dessous, d’un lest en béton installé pour les premiers essais en vol et qui est remplacé ensuite par un radar H2S Mk.9 avec un radôme en fibres de verre. Le cockpit accueille les cinq membres de l’équipage : le pilote, le co-pilote, le navigateur, l’opérateur radio et le spécialiste en armement. Ces trois derniers ont leurs sièges situés derrière ceux des pilotes et dirigés vers l’arrière. Durant le bombardement, le spécialiste en armement quitte son siège pour s’allonger dans un compartiment en forme de tube, situé l’avant du cockpit, et équipé d’une verrière conique. Les prototypes du Sperrin n’ayant jamais été utilisés pour un bombardement, il n’y a donc jamais eu besoin de cette vitre et ces appareils sont munis d’une pointe opaque. Le pilote est le seul membre de l’équipage à être muni d’un siège éjectable : en cas de danger les autres doivent évacuer l’appareil par une trappe située sous la console du navigateur.

La partie centrale du fuselage est partagée également en deux parties. La partie supérieure comporte, entre autre, des réservoirs de carburant, alors que la partie située au-dessous du longeron des ailes est constituée d’une soute à bombes. Cette dernière, d’une longueur de 9,9 mètres, est munie d’une double-porte dont l’ouverture s’effectue grâce à des vérins hydrauliques. Les ailes, installées en position médiane, ont des bords d’attaque en flèche et des bords de fuite droits. Elles comportent des réservoirs de carburant dans leurs structures et sont équipées de systèmes hypersustentateurs permettant des courses de décollage et d’atterrissage réduites. Une nacelle-moteur est installée sur chaque aile, chacune comportant deux réacteurs Rolls-Royce Avon RA.2 de 27 kN (2’750 kgp) installés l’un au-dessus de l’autre. Ces moteurs sont indépendant les uns des autres et une cloison pare-feu horizontale est installée entre eux afin de diminuer les risques. Les empennages sont conventionnels avec un dièdre positif et la dérive est arrondie à son sommet.
Le train d’atterrissage tricycle est entièrement escamotable. Il est composé d’un train avant orientable muni de deux roues en diabolo se rétractant sous le nez et d’un train principal, également muni de deux paires de roues en diabolos, qui prend place dans les ailes. Bien que les systèmes de contrôles ne soient pas directs et actionnent les surfaces aérodynamiques par l’intermédiaire de boites de transmission, le pilote ressent artificiellement les sensations dans ses commandes de vol.

Si les prototypes n’ont jamais été munis de contre-mesures ni même armés, ils sont néanmoins équipés d’un radar de navigation et de bombardement. Les tests effectués ont permis de constaté qu’il pourra aisément emporter une plus grande quantité de bombe que les 4’500 kg exigées, sans diminuer ses performances.

Le premier prototype (VX158), qui est en quelque sorte également le premier avion de série, n’effectue son premier vol que le 10 août 1951, piloté par Tom Brooke-Smith. À ce moment-là, le premier prototype du Vickers Valiant a déjà volé et il est déjà presque certain que ce dernier sera par la suite commandé en série. Le S.A.4 n’a donc plus vraiment de rôle à jouer, puisqu’il arrive à peu près en même temps que l’avion qui devait le remplacer, sans parler des Handley-Page Victor et Avro Vulcan dont le développement est déjà bien avancé. Par conséquent, le programme S.A.4 Sperrin est abandonné six mois plus tard. D’après certains spécialistes, si les prototypes n’avaient pas eu besoin d’être construits sur les mêmes installations que les appareils de série, la première escadrille aurait été opérationnelle dès 1952.

Le second prototype (VX161) vole pour la première fois le 12 août 1952, piloté par le Squadron Leader "Wally" Runciman accompagné par l’ingénieur de vol Malcolm Wild. L’appareil est équipé de quatre réacteurs Avon R.A.3 de 29 kN (2’956 kgp) chacun.

Le programme d’acquisition abandonné, les deux Sperrin sont utilisés pour différents essais.
Le VX161, qui est équipé d’une soute à bombe entièrement opérationnelle, est utilisé pour tester l’emport et le largage de plusieurs maquettes de bombe de formes différentes afin de permettre la mise au point de la bombe atomique Blue Danube et de la bombe planante Blue Boar guidée par TV.



Le VX158 est équipé d’un réacteur Gyron Gy1 de 66,7 kN (6’800 kgp) à la place de l’Avon installé en position basse de sa nacelle-moteur gauche. Le premier vol dans cette configuration est effectué le 7 juillet 1955, piloté par "Jock Eassie" et Chris Beaumont. Les essais dans cette configuration asymétrique ont continués jusqu’en mars 1956. Ensuite, le Gyron Gy1 et l’Avon en position basse de la nacelle de droite sont tous deux remplacés par des Gyron Gy2 de 89 kN (9’070 kgp). Le premier vol dans cette configuration a lieu le 26 juin 1956 avec les mêmes pilotes aux commandes. Durant le vol, l’appareil perd la trappe extérieure du train d’atterrissage gauche. Le VX161 est amené de Farnborough et la pièce perdue est cannibalisée pour être remontée sur le premier prototype. Cette "réparation" permet au VX158 de voler durant le salon aéronautique de Farnborough en 1956 propulsé par deux Avon et deux Gyron Gy2. Six mois plus tard, le programme est définitivement interrompu, les deux S.A.4 Sperrin sont abandonnés, le VX161 à Sydenham en 1957 et le VX158 à Hatfield en 1958.


Texte de Jéricho/https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/aircraft/show/2195/short-sa4-sperrin

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Message par Uranium Colonel Mer 6 Avr - 18:02

Classe Lexington ou comment les porte-avions ont supplanté les croiseurs.


Ça fait longtemps que la rubrique ne s'est pas jeté à l'eau, donc permettez-moi de corriger le tir en vous présentant la classe Lexington, développé à partir des années 1910 par l'US Navy, à cette époque celle-ci s'annonce comme un rival de taille à la Royal Navy, elle a effectué sa transition d'une flotte côtière à celle d'une flotte internationale, notamment avec la guerre Hispano-Américaine de 1898 et la constitution de la grande flotte blanche sous la présidence Roosevelt.
Le problème c'est que de l'autre côté du Pacifique, un autre puissance navale vient de s'imposer sur un rival, le Japon a en effet démontrer par ses impressionnantes victoires navales sur les russes, qu'il était dorénavant une puissance navale de premier ordre.

Comment l'USN va t'elle réagir face au développement de la classe Kongo et du modèle type du croiseur de bataille HMS Invincible?

Il faut remonter aux années 1903 avec la mise en service des premiers navires des classes Pensylvania et Tennessee, lourdement blindés ceux-ci ne répondent pourtant pas aux attentes du Naval War College, qui estime que le développement d'un nouveau type de navire de combat s'impose: grosso modo un hybride de croiseur et de cuirassés (un croiseur de bataille en bon français)  dont le modèle standard devrait être un navire avec 4 canons principaux de 305mm, 22 canons de 76mm et deux lances torpilles, un blindage puissant combinée à une vitesse rapide devrait s'inscrire dans une nouvelle approche tactique pour l'US Navy, reconnaitre et éclairer le terrain de combat afin de préparer une réaction rapide.

Bref, le projet du NWC est refusée en 1908 par le secrétariat à la Marine qui estime que cette dernière a largement assez de navires avec 10 cuirassés tout neufs, le projet est refusée mais pas rejeté et est continué d'être étudié et réadapté: l'étude de la guerre russo-japonaise est un bon argument pour les croiseurs de bataille du NWC, ces derniers étant capable de repérer et d'engager le combat avant que l'ennemi ne soit en mesure de le fait (il y a un véritable tournant dans le sens où la conception tactique estime la portée de tir comme décisif pour un combat naval, avoir la portée de tir sur son adversaire avant que celui ci ne l'ait sur vous même).
Le concept théorique du NWC est donc repris la même année et donne lieu à un nouveau type de navires rapide (47km/h soit 25 noeuds) basée sur la classe Wyoming (8 canons de 305mm, un déplacement de 26,000 long ton (1 long ton: 1016 kg)).

Avec la conception mahannienne (plus gros tonnage: plus de poids sur une bataille unique jugé décisive) en plein essor et le risque évident de la confrontation des États-Unis avec le Japon dans le Pacifique, ou le Royaume Uni dans l'Atlantique, le projet de croiseur de bataille trouve ses lettres de crédit avec le lancement du Kongo japonais en 1911, dont les capacités surclassent nettement les classes Pensylvania et Tennessee déployées dans le Pacifique, il faut donc une riposte américaine sous la forme d'un navire de 300000t, avec une vitesse de 29 noeuds (54km/h), un blindage similaire à celui des Nevada, et 8 canons de 356mm pour un rayon d'action de 8000 milles (soit 13 000km).
Pourtant les différentes recherches menées par le NWC butent toujours sur une opposition évidente du Congrès qui ne souhaiter pas d'autres navires, il faut donc faire un choix et l'USN préfère aux croiseurs de bataille le lancement des super-dreadnoughts de la classe Nevada ainsi que des navires de la classe New York.

La première guerre mondiale va changer tout cela, le soutien du président Wilson à un vaste plan de modernisation de l'US Navy permet au Naval Act de 1916 de passer les deux chambres: la classe Lexington sera bien construite! les navires au nombre de 6 ( Lexington, Constellation, Saratoga, Ranger, Constitution, United States) seront ainsi affectés à des mission de reconnaissance et de harcèlement pour le compte d'une flotte de cuirassés; la conception de 1916 entend ainsi mettre l'accent sur un navire rapide (35 noeuds) avec du "punch" (10 canons de 14/50 (356mm),  18 canons de 5 pouces (127mm)) même si le projet se heurte à un évident problème de motorisation: il faudrait 180 000 chevaux pour réussir à obtenir 34 900t de déplacement, soit 24 chaudières, impossible à installer sur le navire du fait de son étroitesse et de son blindage!
Auxquels se joint un problème de structure, le navire aurait ainsi la mauvaise tendance à "plier" du fait de son propre poids et des tirs d'artillerie (ce qui arriva d'ailleurs à l'HMS Renown) (je ne parle même pas des problèmes de structure au niveau du franc bord, la distance moyenne reliant la ligne de flottaison au pont principal)..

Remis en question en permanence, la construction des classes Lexington prend un important retard, avant d'être stoppé en 1917: d'une part la menace des sous marins allemands impose la construction de navires de luttes anti-sous marins, de l'autre la bataille de Jutland( et son résultat indécis) doit être "digéré" par les têtes pensantes de l'US Navy: Pour la troisième fois, le modèle général de la classe Lexington change en faveur d'un navire dotée de 8 canons de 16pouces (406mm) et de 14 de 6 pouces (152mm), la raison? la découverte de projets anglais et japonais dont l'artillerie principale reposerait sur du 381mm.
La sortie du HMS Hood britannique (cuirassé rapide) en 1918 semble à nouveau perturber l'US Navy qui veut faire des Lexington, des HMS Hood à la sauce américaine!.

Bref à ce niveau là les autorités navales américaines commencent à sérieusement douter que la classe Lexington verra le jour, le projet est menacée dès 1918 et le Traité naval de Washington (1922) achève le projet au nom du désarmement naval!
Catastrophe pour l'USN, qui ne réussit qu'à sauver le Lexington et le Saratoga grâce à une obscur clause du traité autorisant la conversion de "Capital Ships" en porte avions de 33 000t (Merci à l'assistant du Secrétaire à la Marine Theodore Roosevelt Jr).

La classe de croiseurs rapides Lexington était certes morte mais elle permettrait des années plus tard à l'US Navy d'imposer sur les mers sa force de projection....

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Peinture montrant les différentes stades de développement de la classe Lexington.
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