[Fusion] Engins et technologies à potentiel uchronique

Oui, il fallait vraiment vouloir que cla ne marche pas.

C'est exactement ce que j'ai pensé!

Années 91/92, et si la console CD-i de Phillips avait remporté son pari ? L'industrie informatique en Europe aurait moins décliner et des accords avec les sociétés nippones de jeu vidéo auraient pu alimenté le marché :

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/CD-i

https://www.facebook.com/conkerax/videos/166483395489961/

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/01/01/jeu-video-sur-les-traces-de-l-alf-la-console-sovietique-oubliee_6024541_4408996.html

"En 1991, une usine d’Etat biélorusse lançait sur le marché communiste sa réponse à la NES de Nintendo. Une des consoles les plus obscures au monde, que nous avons retrouvée.

« СТАРТ ». Il faut connaître le cyrillique pour s’en rendre compte, mais oui, c’est bien sur le bouton START que cette étrange machine soviétique nous demande d’appuyer. START, comme sur n’importe quelle console SEGA ou Nintendo des années 1980.

Sauf que celle-ci n’apparaît nulle part dans les livres d’histoire, nulle part dans les musées. Elle a été produite au tout début des années 1990 par l’URSS. C’est la première, la dernière et la seule console communiste à cartouches.

« A la fin de l’URSS, tout était si bordélique »
Comment a-t-on appris son existence ? Au hasard des recherches, lors de la rédaction d’une série d’articles sur l’histoire du jeu vidéo communiste. Une simple mention, sans détail.

« C’est une des machines les plus obscures, peut-être la plus obscure de toutes. Personne ne sait exactement quel jour elle est sortie, ni où elle était disponible. A la fin de l’URSS, tout était si bordélique », s’excuse Ilya Yanovich, fondateur et directeur créatif du studio indépendant minskois Weappy (la série This Is the Police), qui n’en avait jamais entendu parler au moment de sa sortie.

En cause, le système de production soviétique, entièrement vertical. « Il ne prenait pas en compte ce que les gens voulaient ou ne voulaient pas, ni où la demande se trouvait. A la place, des fonctionnaires décidaient de manière arbitraire où les nouveaux produits seraient commercialisés. Sa distribution a dû être complètement aléatoire », poursuit Ilya Yanovich. Et sa diffusion, probablement faible.Au moins un élément est connu : son année de fabrication, 1991, est celle de la dislocation de l’Union soviétique. Son caractère d’objet communiste ne fait aucun doute, explique Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre et spécialiste de la Biélorussie postsoviétique :

« Au niveau économique, quand l’Union s’effondre, il n’y a qu’un seul pays, l’URSS. Si cette console sort en 1991, c’est qu’elle a été planifiée avant. C’était un produit soviétique. »

La fin du système soviétique explique aussi, en partie, pourquoi cette console produite au moins jusqu’en 1993 est restée si méconnue. « Soudain les frontières se sont ouvertes, et en quelques années le marché des ex-pays d’URSS a été envahi de clones taïwanais et chinois de la NES de Nintendo », raconte Ilya Yanovich. La plus célèbre d’entre elles, la Dendy, est relativement peu chère, et les cartouches comportent des centaines de jeux Nintendo piratés. « Il n’y avait pas de place pour l’Alf », conclut Ilya Yanovich.

Du chocolat en échange du Graal
Par l’entremise du plus grand éditeur de jeux vidéo biélorusse, Wargaming, nous avons pu entrer en contact avec un collectionneur en possession d’un des très rares exemplaires existants (il n’en resterait que trois, selon lui).
Ce collectionneur, c’est Denis Terekhov, un Ukrainien de 44 ans installé à Minsk, gérant de plusieurs cafés étudiants. Lui non plus n’avait jamais entendu parler de l’Alf. Jusqu’à ce qu’en 2015, il commence à collectionner des consoles des années 1990. De fil en aiguille, par goût de la rareté, il étoffe sa galerie de machines soviétiques. Et découvre le Graal : l’Alf.

« Je l’ai acquise il y a deux ans auprès d’un particulier, explique-t-il. Je lui avais acheté plein de trucs, et il avait voulu me la donner comme un cadeau. Mais dans la tradition slave, on n’accepte pas les présents sans rien en retour. Alors, j’ai payé de quoi acheter du chocolat à ses enfants. » Une affaire.

La Biélorussie, Silicon Valley soviétique
« C’est la première console biélorusse, et la dernière », souligne Denis Terekhov, une lueur dans les yeux. Celle-ci n’existerait qu’en trois coloris, blanc, rouge et gris, le plus rare. Son nom, Alf, est celui que ses créateurs ont donné au dragon qui lui sert de mascotte. Environ 1 200 exemplaires auraient été produits, selon lui.

Par qui ? Zapad et Tsvetotron, deux usines d’Etat situées à Brest, ville du sud-ouest à la frontière polonaise. Les ingénieurs de la première concevaient le produit, les ouvriers de la seconde le fabriquaient. Anna Zadora, enseignante-chercheuse à l’université de Strasbourg, souligne que la Biélorussie était alors l’un des centres de l’innovation en l’URSS. « Il s’agissait d’une république très paisible, prospère, proche de la Russie. On a décidé d’y développer les industries de pointe. »A sa sortie, la console coûtait 500 roubles, soit près de la moitié d’une voiture neuve (environ 1 200 roubles à l’époque). « Ce n’était pas accessible pour 99,9 % de la population », assure Ilya Yanovich. Le vendeur auprès duquel Denis Terekhov l’a récupérée était le fils d’un dignitaire. Sans cela, il n’y aurait probablement pas eu accès. Pour Anna Colin Lebedev, cette console n’était d’ailleurs pas destinée à la population :

« La pénétration de la haute technologie était très faible. Avoir un lecteur de cassette audio en 1989-1990 restait un luxe que l’on ne pouvait s’offrir que grâce à du troc et du marché gris, alors une console de jeu… On peut imaginer que c’était davantage dans une optique de rivalité technologique avec l’Occident. »Son emballage, un carton sobre, fait mention des vertus prêtées à cet objet, qualifié de « machine de jeu et de divertissement super utile pour développer la prise de décision et les réflexions ». Un classique du soviétisme : en toutes choses, chercher une utilité, et la promesse d’une amélioration humaine.
Plusieurs cartouches différentes ont été mises en ventes, chacune contenant une sélection de jeux. Quiconque y chercherait des productions de propagande communiste serait déçu.

La plupart des jeux s’apparentent à des logiciels rudimentaires, tels qu’on en trouvait dix ans plus tôt en Europe.
La plupart des jeux s’apparentent à des logiciels rudimentaires, tels qu’on en trouvait dix ans plus tôt en Europe. William Audureau pour Le Monde
La plupart des programmes sont de banals jeux d’action, de tir ou de conduite, souvent des copies de titres conçus pour le micro-ordinateur britannique ZX Spectrum du début des années 1980. Le respect de la propriété intellectuelle n’était pas l’obsession première des ingénieurs communistes.

Plus incongru encore, l’une des cartouches contient l’adaptation en jeu vidéo du film hollywoodien Rambo. Un des résultats de la politique de Mikhaïl Gorbatchev. « Durant les cinq dernières années de l’URSS, il n’y avait plus d’antiaméricanisme, mais au contraire une ouverture à l’ouest, explique Anna Colin Lebedev. Les films américains n’étaient plus interdits, ils étaient diffusés dans des cinémas. »

Parmi ces différents titres, au moins trois nous ont été présentés comme originaux, et entièrement conçus localement : un jeu de tir avec un hélicoptère, un jeu d’obstacles automobile, et un autre jeu de tir mettant en scène un cosmonaute face à des formes spatiales étranges, dans ce qui pourrait s’apparenter à une sorte de Metroid noir et blanc. Difficile de juger de l’intérêt des jeux : le joystick d’époque réagit mal. Le contrôle est rugueux, les animations minimalistes, la difficulté aride.
Le collectionneur ukrainien possède même un prototype de cartouche, probablement daté de 1989 ou 1990, obtenu des mains d’un ancien ingénieur de Zapad. En URSS, et a fortiori au moment de la chute du régime, le vol à l’usine était courant. Après tout, n’était-elle pas publique ? « Il a récupéré tout ce qu’il a pu quand l’usine a fermé. Il m’a proposé de me la donner. J’ai vite accepté avant qu’il change d’avis », jubile M. Terekhov.L’heure allouée à notre rencontre touche à sa fin. « Mon rêve est d’ouvrir un café rétro où je pourrais partager les trésors que j’ai récupérés », explique notre Ali Baba ukrainien. Il a déjà trouvé des locaux, et prévoit une ouverture cet hiver. L’Alf y sera-t-elle exposée et jouable ? « Peut-être », élague-t-il, comme traversé par l’inquiétude de voir la perle de sa collection malmenée par des mains peu soucieuses.

Denis Therekov s’apprête à remballer. Mais avant, équipé d’un tournevis, il désosse la console. Les matériaux de la console sont parfois relativement rustiques, avec certains composants vieux de 1987. Mais le détail le plus intéressant concerne la manette, directement inspirée de celle de la Famicom, la version japonaise de la NES, la console phare des années 1980.« Nintendo et SEGA utilisaient du caoutchouc et du plastique pour la croix directionnelle. Mais pour l’Alf, les ingénieurs soviétiques ont choisi du métal à la place. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils voulaient que la console dure, et ils pensaient que l’URSS resterait en vie longtemps. » Le collectionneur ukrainien et son interprète biélorusse échangent un court regard circonspect. Puis ils explosent de rire.

Alors la, c'est une découverte

Enorme!

Voici une chaine youtube qui parle de projet d'engin uchronique, surtout des aéronefs.       Mustard

J'ai trouvé aussi des concepts d'avion a décollage vertical le Coléoptère et le Tail-sitter. Ce type d'engins envisagé durant les années 1950 - 1960 prévoyait un décollage vertical.

Ah, Mustard c'est un peu comme le JDG, c'est le genre de chaine YT que je peux regarder toute l'après-midi sans me lasser

Je sais Thomas, j'ai eu la même réaction que toi en lisant l'article (qui fait partie d'une série sur les jeux-vidéos et le bloc de l'Est, vue que je suis abonné au Monde, je pourrais copier les différents articles et vous les envoyer).

EADS Mako Heat, un échec des ambitions européennes ?




Fin des années 1980 et début du programme Eurotrainer dont le but est de fournir aux différentes armées de l'air européennes ainsi qu'à l'armée de l'air sud-africaine (+ l'armée de l'air des Émirats Arabes Unies en 1999) un appareil rapide et performant aussi bien pour l'entrainement que pour l'attaque au sol, EADS va ainsi proposer en collaboration avec les grands groupes européens: Diehl pour l'avionique, Volvo et Saab pour la motorisation (un turboréacteur F404-F114M de chez General Electric, le même qui équipe le Gripen), Aermacchi et Dassault un engin qui est un peu, l'héritier du MBB Lampyridae (un appareil qui a fait l'objet d'une rubrique ici):
En effet les capacités furtives du Mako sont imputables en grande partie à son aile trapézoïdale et à ses deux entrées d'air rectangulaires fixées à mi-fuselage.

Pourquoi un échec? difficile à dire, les capacités de l'EADS Mako/Heat sont excellentes (sur le site d'EADS: sa charge utile est estimée à 4500kg et reprend des composants issus d'autres prototypes européens et américains, dont les commandes de vol électroniques du X-31 de chez Rockwell) et l'engin, malgré un échec commercial en Afrique du Sud en 98, a continué à intéresser bcp de pays européens et du Moyen-Orient au début des années 2000 sans pourtant qu'EADS ne donne suite.
En 2004 le premier vol de l'Aermacchi M-346 achevait définitivement l'idée de voir l'EADS Mako voler un jour sous des cocardes émiraties, françaises ou allemandes.

Et l'on se retrouve 20 ans plus tard avec des Pilatus a hélices pour remplacer les Alpha Jet... 🥴

Project 1143.7 'Ulyanovsk' ou la fin des ambitions pour la Marine soviétique.




Nous sommes en 1980 et la Marine soviétique semble être un redoutable adversaire pour l'ensemble des ses rivales occidentales, sauf que celle-ci, à l'inverse de l'US Navy (et à une moindre mesure la Royale française) ne dispose que de peu de moyens aéronavales.
En reprenant les plans d'un projet de PA abandonné dans les années 70, le Projet 1153 Orel, l'amirauté soviétique envisage un PA massif (85 000 tonnes de déplacement, comparable aux PA de la classe Nimitz) à propulsion nucléaire (4 réacteurs nucléaires KN-3, les mêmes équipant les navires de la classe Kirov) pour une vitesse de 30 noeuds (soit 56km/h), capable d'emporter un vrai groupe aérien composé de Su-33, Mig-29K et autres Yak-44.
S'y ajoute de fortes capacités de défense sous la forme de missile anti-navires et anti-aériens.

Si le super porte-avions soviétique est bien mis en construction aux chantiers navales de Nikolaiev en 1988 pour une mise en service en 1995, c'est l'effondrement de l'URSS en 1991 qui achève de tuer le projet (alors à 20%), le vaisseau est démantelé dès 1992 et vite oublié malgré des rumeurs sur l'intérêt que lui porterait certains officiels de la RPC.

Messerschmitt Bf-161, l'avion dont personne ne voulait.






Il existe des avions ou des engins qui ont eu des carrières malchanceuses soit du fait de contraintes et défauts techniques, soit du fait de politique politicienne. cette rubrique leur est dédiée (hommage)

Le méconnu Bf-161 ne doit son échec qu'à son total absence d'intérêt et à ses fonctions (la reconnaissance aérienne) déjà assurée par son modèle d'origine, le Bf-110.
Récapitulons un peu l'histoire de cet appareil inutile (et assez révélateur du b.... qui régnait au sein du RLM): né de la volonté de disposer d'un appareil Messerschmitt, capable d'assurer le rôle d'appareil de reconnaissance et de bombardier léger le Bf-161 apparait dés 1934, pour se retrouver opposé au Dornier Do-17 en 1937.

Deux prototypes sont construits cependant et ne trouvant aucun rôle significatif à jouer, sont affectés aux centres d'essais de Rechlin puis à Augsbourg où le prototype V2 (deux Daimler Benz DB 600) servit un temps à tracter la version planeur du Me-163.

Les Ulyanovsk apparaitront sous une certaine forme dans le tome 3 d'Au Bord de l'Abîme.

BV-347, le Chinook qui ne manquait pas d'ailes!



Dans les années 1960, l'US Army lance un programme d'hélicoptère lourd, le Heavy Lift Helicopter. Avant de se lancer dans un projet en bonne et due forme (le futur XCH-62), Boeing-Vertol décide de tester certains concepts sur le BV-347.

Celui-ci est un CH-47A, 65-07992 (CN B-164), profondément modifié. Son fuselage est allongé de 2 794 mm (110 in), ses rotors sont quadripales et non plus tripales, les pales sont elles-mêmes allongées de 762 mm (30 in), ses commandes de vol sont électriques, son train d'atterrissage est rétractable, et surtout, il est doté d'ailes destinées à améliorer la charge utile et la distance franchissable.

Ces ailes sont détachables, placées en position haute, à incidence variable et pouvant pivoter de 90° à la verticale. Elles sont actionnées hydrauliquement. Un autre point inhabituel est la présence d'une nacelle installée dans la cabine (juste derrière le cockpit) et pouvant être abaissée en vol. Elle permettait à un pilote regardant vers l'arrière de contrôler l'hélicoptère. Le pylône supportant le rotor arrière était également élevé de 30 pouces. Enfin, les moteurs étaient des Lycoming T55-L-11.

Le BV-347 effectua son premier vol le 27 mai 1970 et fut testé jusqu'en 1972. La cellule elle-même fut retirée officiellement en 1975 après 764 heures de vol. Plusieurs défauts furent trouvés, corrigés par le fabricant et les modifications apportées testées les 11 et 12 août 1971. Au final, le BV-347 était supérieur au CH-47C en terme de performances en vol, de stabilité longitudinale, de charge de travail, de bruit et de vibrations. En revanche, lorsque les ailes étaient à incidence verticale, l'apport de portance en sustentation était marginale.

Mais le programme HLH, trop ambitieux, fut un échec et le prototype du XCH-62 jamais achevé. En définitive, le BV-347 servit à préparer le futur CH-47D. Il est désormais exposé au musée de l'aviation de l'US Army à Fort Rucker, en Alabama.

Source et Texte: https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/aircraft/show/16778/boeing-vertol-347

Magdeburger Startgerät, un précurseur malheureux?




Nous sommes en 1933, en Allemagne et le NSDAP vient de prendre le pouvoir alors que Franz Mengering, un entrepreneur de Magdeburg et ses amis Rudolf Nebel (célèbre pionnier des roquettes durant la première guerre mondiale et grand défenseur de la recherche spatiale) , Klaus Riedel (qui travaillera notamment sur la propulsion des V-2) et Hans Hüter (qui se retrouvera aux côtes de Von Braun à la NASA) travaillent d'arrache pied sur la première fusée qui devra emmener un homme dans l'espace (à défaut de pouvoir le faire se poser sur la Lune, ambition première de Mengering). Les tests débutent dès Mars 1933 et se prolonge jusqu'en septembre sous la conduite de Nebel et de Hüter (qui aurait du être le "pilote" de l'engin) mais si le projet est ambitieux et novateur, celui-ci se heurte aux recherches de la Wehrmacht qui va englober la principale association d'amateurs et passionnés de fusées et d'aéronautique (la "Verein für Raumschiffahrt" VfR, association pour le voyage spatial).

Précurseur et témoin d'une époque où le voyage spatial restait encore la marotte de quelques amateurs et visionnaires, le projet de la VfR inaugure les premières recherches étatiques sur les fusées et l'aérospatiale, pas mal pour une fusée montée dans un hangar!.

Concernant le BV-357, l'article suivant indique que tout les bénéfices de ces innovations ont étaient annulés par le poids des ailes. Et qu'il était trop onéreux de modifier la flotte existante :
https://www.army.mil/article/194537/despite_failures_winged_chinook_experiment_led_to_army_aviation_fleet_improvements

Merci Collectionneur!

Je med dis qu'il y a toujours des engins bizarres et improbables sur notre bonne vieille planète.

Des MiG-21 Uchroniques

Il existe plusieurs versions du MiG-21 qui ne sont jamais entrées en production, certaines étaient assez révolutionnaires:

Ils avaient en commun de répondre à la demande par les forces socviétiques, d'un engin de plus grande dimension.

Pour commencer:

L' I-370:

Il s'agissait d'un chasseur avec aile en flèche inspiré sur l'Ye-2. Un prototype au moins a été conçu mais je n'ai pas plus d'informations.

L' I-380
Dérive lui aussi de Ye-2. Il a sans doute été produits à plusieurs exemplaires puisqu'il a même existé en deux variantes/ La première, appelée I-3U aurait été un chasseur-bombardier, la seconde I-3P aurait été un intercepteur.

J'ai plus de renseignement sur la variante suivante (toujours uchronique et jamais produite en série), L' I-75F, J'ai même trouvé une photo (noir et blanc, petite taille... et il ressemble à un MiG-21 classique). Cette variante avait reçu un nouveau réacteur Lyulka, un radar Uragan et était armé de missiles "Anab".

Des MiG 21 avec ailes delta?

Néanmoins, les Soviétiques ont continué à expérimenter avec le MiG-21 et ont construit des variantes aile delta/ deux propulseurs.


La première le Ye-152A reçu même un code OTAN, "Flipper". Il avait un fuselage modifié et avait deux réacteurs R-11. L'avion fut même copié par les Chinois sous le nom de J-8 "Finback".


Enfin,le dernier MiG 21 "Uchronique" a été le Ye-166, son fusealage, sa verrière et ses empenages avaient totalement été transformés lui donnant un aspect assez différent des autres MiG-21. Il fut utilisé pour établir un nouveau record du monde de vitesse en 1961 ( 2 681 Km/h) et un record d'altitude (22 670 m) en 1962. D'après la fiche Wikipédia, sa présence au meeting aérien de Molino était une manoeuvre d'Intox des soviétiques sur les capacités de leurs chasseurs.

Et j'ai déjà parlé du Chengdu/Grumman Sabre 2, un projet américano/chinois pour produire une version modernisée du MiG-21. Il aurait du avoir un fuselage avant rallongé avec un radar sosu vcoiffe conique, des entrées d'air latérales qui lui auraient donné un aspectect très différent du classic "Fishbed", ainsiq que d'ue verrière mieux profilée..; mais le massacre de Tienanmen a conduis Grunman à se retirer du projet.

Fiat G.80/ G.82

Après la Deuxième guerre mondiale,  et jusqu'en 1952, l'Italie ne se lance dans aucun programme pour se construire sa propre aviation. Jusqu'au Sagittario I. Par la suite, l'Italie réalisa plus de 30 appareils de différents types dont un certain nombre sont des copies sous licence ( comme des hélicoptères Bell 47 et 50, ou le  DeHavilland Vampire).

L'une de ces plus belels réussites de l'époque de la Guerre Froide, est le Fiat-G80, le premier chasseur à réaction italien. Ce dernier vola le 9 décembre 1951.



Il s'agissait d'un appareil que les spcialistes qualifient de "machine peu spectaculaire" mais aussi de "capapables de satisfaire des besoin nationaux".

Voilà ses caractéristiques:


[th]Modèle :[/th][th]Fiat G.80[/th]

Envergure :	11.80 m
Longueur :	12.94 m
Hauteur :	4.07 m
Motorisation :	Un réacteur De Davilland Goblin 13,3 kN à 10 200 tr/min kN
Puissance totale :	1 x 1600 kgp. sans post-combustion.
Armement :	2 mitrailleuses de 12.7 mm 340 kg de charges externes.
Charge utile :
Poids en charge :	6250 kg
Vitesse max. :	910 km/h à 2000 m
Plafond pratique :	12000 m
Distance max. :	1100 Km
Equipage :	2

Le trouvant  sousmotorisé, les Italiens créent une nouvelle version le Fiat G.82 doté d'un prpulseur Rolls-Royce "Nene" qui offre une poussée de 2 270 kg (2246 daN) à 12 000tr/min.

Hélas, aucun de ces deux avions ne sera jamasi produits en série, L'Aeronautica Italianna préférant acheter  le Lockeed T-33.

Chasseurs Américains Uchroniques pour la Seconde Guerre Mondiale

Durant la Deuxième Guerre Mondiale, les USA ont produit certains des meilleurs chasseurs existants comme Le Mustang ou les plus produits comme le P-40. Néanmoins, je vais vous raconter trois courtes histoires qui ont chacune un chasseur que vous ne connaissez probablement pas en guise de Héros, deux de ces chasseurs ne furent construits qu'à une poignée de prototypes et le troisième n'eut qu'une production de 177 exemplaires.

Seversky P-35

Voilà un avion américain peu connu. Son histoire OTL se résume à avoir servi de cible aux Japonais lors de l'invasion des Phillipines, les chasseurs P-35 ayant été pris par surprise au sol. Seul 8 survécurent. Un d'eux abattis un Val. Finalement, seuls deux chasseurs échappèrent aux Phillipines et le dernier apapreil apte au combat fut retiré du service en 1942.
Cependant, ce que la plupart des gens ne savent pas c'est que 120 des chasseurs utilisés par l'USAAC et qui servirent dans le Pacifique avaient été commandés par la Suède. Seulement, après que 60 d'entre eux aient été livrées, les USA commencèrent à s'inquiéter des menaces de guerre en Europe. Le gouvernement américain décida d'un embargo et... les Republic (Seversky) P-35 servirent sous drapeau américain.

On peut très bien imaginé que ces avions aient été livrés à la Suède dans une autre TL et que ce soient des avions plus chers/ modernes qui aient fini détruits par les Japonais.

Après cette première mise en jambe, qui je l'admet n'est que légèrement uchronique voilà plus intéressant...

Bell P-77

En 1941, l'armée américaine craint que la guerre ne la prive de ressources de métaux stratégique nécessaire à la construction de chasseurs modernes. Pour pallier à cette possible déficience, le gouvernement chargea la firme Bell de produire un chasseur de bonne qualité à coût minimal.
Bell créa un appareil assez original (le prototype Tri-4) avec un turbocompresseur de 500ch seulement qui fit son premier vol en octobre 1941. Redesigné XP-77, il fut commandé en août 1942 mais ne prit l'air qu'en 1944. A ce moment, le risque la guerre prive les USA de ses ressources stratégiques n'existait plus et les essais sur le XP-77 révélèrent que le prototype était décevant. Le projet fut annulé.

Si la prediction que la guerre priverait de l'accès des états-unis à certains métaux s'était réalisée, le Bell P-77 aurait pu devenir le chasseur principal des USA. 

Et un p'tit dernier pour la route.

General Motors/ Fisher P-75 Eagle

Le P-75 est un projet de chasseur conçu en 1942 par General Motor pour répondre à un appel d'offre de l'US Air Force pour un intercepteur à haute performance.
Au début tout se passa bien. 6 prototypes du XP-75 furent construits et on passa commande de 2 500 chasseurs d'escortes chargés d'accompagner les bombardiers pendant leurs raids au dessus de l'Allemagne. Toutefois, en septembre 1944, alors que seulement 5 exemplaires de séries sont fabriqués... on arrête tout. La fabriation en série des empennages se heurte à un problème de mise au point.
Néanmoins, il semble que le problème en question ait surtout été une excuse. Dans les faits, en 44 l'avenir est aux avions à réaction. Le P-75 fait déjà figure d'engin obsolète.  

Dans une TL divergence, où la mise au point des avions à réaction américain aurait été retardée, le Eagle pourrait bien devenir le principal chasseur d'escorte des bombardiers au-dessus de l'Allemagne.

Un MiG-15 Uchronique

Le MiG-15 a bien volé et vu qu'il fut le premier avion à réaction soviétique en série ( le MiG-9 a été produit à... 15 exemplaires, commele Yak-15... car ils avaient trop de défauts pour servir à autre chose qu'à survoler la Place Rouge!).
Néanmoins, en 1946, lorsque vol le premier prototype du MiG-15 (le S-01) les ingénieurs ne sont guère contents du propulseur. Il s'agit d'un RD-21, une version améliorée du BMW-003 qui ne développe que 1 000 kg de poussée (980 daN).
Historiquement, en septembre 1946, le gouvernement de Londres autorise la vente de 6 exemplaires du Rolls-Royce Nene 2 ( puis de 55 moteurs en 1947, 15 Nene et 40 Dervwent.) profitant de l'aubaine, l'équipe de chez MiG se fit livrer un des Nene et l'intégra au proptotype S-01... dont il fallut refaire tout le nez, car le réacteur était plus long. cependant, ses performances sont impressionnantes pour l'époque:  2 270 kg (2246 daN) à 12 000tr/min.

Mais que se serait-il passé si les Anglais n'avaient pas eu l'idée - très mal inspirée- de vendre ces propulseurs?

Et bien non seulement la motorisation du MiG-15 aurait fait pitié... mais c'est tout le développement des moteurs d'aviations soviétiques qui serait à revoir... après tout, le R&R Nene 2 sera copé par les Russes pour donner le Lkimov KV-1 qui servira à propulser le MiG-15, le MiG-17 et le Il-28, mais en plus il aura de nombreux descendants... c'est à dire qu'il a influencé les propulseurs de TOUS les avions soviétiques, Russes et... Chinois (le Wopen WP-5 toujours fabriqués en Chine est une copie d'une copie du Nene). Merci Rolls-Royce! 

Quand au propulseur Derwent, il fut copié par les Soviétique (Klimov RD-500) qui servit pour propulser des avions aussi varié que le LA-15, le KS-1 Komet, et un grand nombre de chasseurs Yakolev...

General Dynamics M60-2000/120S, un M60 avec des air d'Abrams.




Nous sommes en 1999, et l'US Army a déjà déployé (avec succès) ses M1 Abrams un peu partout sur ses théâtres d'opérations, le hic c'est que nombre des ses alliés, notamment au Moyen-Orient (Surtout la Turquie et l'Égypte) dispose encore de très larges stocks de M60.
Pas de soucis ce sont dit les cadres et ingénieurs de chez General Dynamics, prenons un canon de 120, une base de M60 pouvant être légèrement renforcée d'un blindage de type 6 selon la codification STANAG 4569, de barres de torsions et d'une tourelle d'un M1A1 Abrams , et le tour est joué !

L'unique prototype (aux frais de l'entreprise) ne rencontra pas son public vu que l'Égypte décida de produire localement ses Abrams, et la Turquie préférera se tourner vers Israël pour l'obtention de Sabra II.





(https://en.wikipedia.org/wiki/STANAG_4569#Level_6[4])