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The Footprint of Mussolini (traduction)

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The Footprint of Mussolini (traduction) - Page 3 Empty Re: The Footprint of Mussolini (traduction)

Message par Rayan du Griffoul Jeu 5 Mai - 16:33

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Message par Rayan du Griffoul Ven 6 Mai - 22:11

Chapitre 19 Opération Ragnarök


Extrait de "L'asile de fous : l'Allemagne après Hitler, avant l'occupation", de Ronald Hines


En raison de ses traumatismes pendant la Première Guerre mondiale, Hitler s’était toujours opposé à l’utilisation des armes chimiques. Malheureusement, Himmler n'aurait pas de telles scrupules. Il avait en fait ordonné à Albert Speer de fabriquer beaucoup plus de Gaz Sarin et d'autres formes d'armes chimiques mortelles pour combattre les forces d'invasion. Speer, sachant qu'il ne serait utilisé que sur le territoire Allemand vu la dimension du front, fut mortifié à l’idée de toucher des civils. Sans compter les probables représailles aillée. Il retarda de toutes ses forces, la réalisation de ce funeste projet. Malheureusement pour Speer, la Gestapo découvrit rapidement sa supercherie. Himmler envisagea une exécution publique mais n'avait pas voulu donner des infos aux Alliés. Pour cette raison, Albert Speer fut étranglé à l'arrière de sa voiture le 10 juin 1944 (imaginez la scène finale du Parrain). Himmler en profita pour purger les bureaux de Speer, les remplaçant par des SS. L'opération Ragnarök se déroulerait comme prévu.

La vitesse de l'avancée américaine au cœur de l'Allemagne, même avec la défection de Rommel, étonna la presse mondiale. Patton semblait destiné à rejoindre Berlin sans encombre. Malheureusement, ce n'était qu'à moitié vrai. Himmler avait délibérément retenu ses forces pour le dernier as dans sa manche : l'opération Ragnarök.  

Le plan était de laisser les Américains et les Britanniques s’enfoncer en Allemagne, et étendre leurs lignes d'approvisionnement, pour se retrouver à la merci des SS et des loyalistes de la Wehrmacht. Puis de lancer une attaque finale serait lancée à l’arme chimique. Cela détruirait le gros des forces anglo-américaines, ainsi que les derniers vestiges du gouvernement Valkyrie à Hambourg. Il été “prévu” ensuite que les Anglo-Américains demanderaient la paix. Ensuite, ses lâches latins, se rendrait compte qu'ils ne pouvaient pas résister à la puissance nordique de l'acier allemand, et organiserait un traité mutuel avec le reste du bloc fasciste pour laisser l'Allemagne tranquille. Ainsi libérés des « fardeaux slaves » de la Roumanie et de la Hongrie, les Allemands surmonteraient facilement l'invasion soviétique et marcheraient une fois de plus sur Moscou. C'était le plan d'un fou. Malheureusement encore, Himmler était maintenant prêt à sortir son autre carte. L'arme de vengeance, les V1 et V2 à charge explosive. Mais jamais elles ne décolleront jamais, faute de moyen. Après l'occupation, la technologie sera répartie entre les puissances occidentales, le bloc fasciste et (à la fureur de Wallace) et l'URSS.

Le 15 juillet 1944, une tempête de feu fut déclenchée. Des missiles V1 furent tiré dans le ciel avec leurs cargaisons mortelles avec les quelques chasseurs à réaction Me-262 en soutien. C'était un pari du tout ou rien, alors les nazis ont tout misé sur ça. Ironiquement, les premiers missiles ne tombèrent pas sur les Alliés. Mais sur Hambourg.  

Hambourg fut le cœur d'une explosion épouvantable de gaz sarin et d'autres agents chimiques. Les masques était inutile contre l'agent neurotoxique. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes dans d'atroces souffrances. Himmler dira plus tard à propos des habitants de la ville, qu’en annonçant leur allégeance à un gouvernement traître et que la seule punition était la mort. On pense qu'environ 100 000 personnes sont mortes à Hambourg au cours des jours suivants, alors que les défenseurs débordés et brisés étaient impitoyablement attaqués par les SS. Beck et Von Rundstedt n'ont jamais été retrouvés, bien que la plupart pensent qu'ils sont morts lors de l'attaque initiale. Le gouvernement Beck fut anéanti, ce qui servirait à le dissimuler dans l'histoire allemande. Avec le recul, seul un petit pourcentage de la population allemande s’est rangé du côté des comploteurs de Valkyrie.

La prochaine étape était les lignes de front elles-mêmes. Les forces britanniques du nord ont été touchées au moment même où elles pénétraient en Allemagne, les SS ayant l'intention de forcer les Alliés à reculer jusqu'à Amsterdam. De même, le but de l'attaque contre les forces américaines, était de les piéger sur la rive droite du Rhin au moment même où leurs forces passaient le fleuve en masse. Comme Patton et Rommel étaient tous les deux déjà passés, le but serait alors de capturer le premier et d'exécuter le second. En effet, les premières attaques à l'arme chimique contre les Américains ont eu lieu juste prés de Francfort. Patton était à portée de la première attaque et échappa de peu à la mort. Rommel s'était rapidement rendu compte de ce qui se passait, alerta le haut commandement allié, que les nazis avaient déclenché une attaque à l'arme chimique. Les sources ne sont pas d'accord, à propos de la réaction tardive des dirigeants alliés, pour comprendre si ce qui se passait était motivée par la méfiance à l'égard de Rommel, ou simplement le résultat d’un choc vu que les nazis avaient encore une capacité offensive pareille. Les forces américaines et allemandes libres étaient dans le désarroi, et se retirèrent vers Mayence. Himmler avait l'intention de faire de Mayence le lieu de la destruction des forces alliées.

Mais les nazis se purent s’empêcher de commettre un nouvel acte stupide. Presque au niveau de leur invasion de l'Italie. Ainsi des centaines de missiles V1 qui devait être gardés en réserve, furent tirés sur… Prague. La ville était le lieu de “stationnement” de l'armée Anglo-juive, bien que son état-major soit absent. C'était d'autant plus étonnant que l'armée avait campée à Prague pendant des jours sans bouger. On était loin des dangers qui menaçaient le Reich, que ce soit les Italiens qui étaient en vue de Munich ou le titan soviétique dévorant tout sur son passage en Pologne. Aucun des deux n'avait subi d'attaques à l'arme chimique. Comme Himmler l'avouera plus tard, il voulait cibler « l'ennemi ultime ». On estime que 15 000 Tchèques furent tués, auquel s’ajouta 2000 soldats juif. Les pertes auraient été plus lourde si le système de guidage n’été pas défectueux.

Himmler était ravi, des victoires qu'il avait remportées : anéantir le gouvernement Beck, et faire reculer les américains. Seulement dans la vie, tout se paye. Et le nazi n’allait pas tarder à passer à la caisse


Discours d'Henry Wallace à la convention démocrate, 19 juillet 1944


"Mesdames et messieurs, un second jour d'infamie s'est produit dans notre vie. Le parti nazi a prouvé, qu'il y avait encore une profondeur supplémentaire qu'il pouvait atteindre. Ils ont déchaîné les armes les plus meurtrières, et les plus épouvantables jamais inventées contre nos boys et contre leur propre peuple. Qui se rajoute aux invasions de pays voisins pacifiques pour rien de plus que la cupidité. A la terreur despotique qu'ils ont imposée à des centaines de millions de personnes. Au massacre des Juifs dont nous avons découvert, toute l’horreur. Heinrich Himmler, est peut-être un mal encore plus grand qu'Hitler lui-même. Nous le combattrons avec toutes nôtres forces, jusqu'à ce que l'esclavage nazi soit aboli pour toujours !


Extrait de 'Le rouge et la mort : Comment la présidence Wallace a changé l'Amérique ' de Ben Rushmore


Les démocrates du Sud se levèrent et applaudirent le cri de guerre de Wallace contre le nazisme. Si cela n'indiquait pas le niveau de succès atteint par le discours, rien d'autre ne le fera. Selon les mots de l'éminent démocrate du Sud, Richard Russel Jr., "La seule fois où il n'a pas tout foiré." Il n'y avait dans ce discours aucune mention des droits civils, ou de la future relation que l'Amérique aurait avec l'URSS. En fait, Wallace avait l'intention de faire un discours où les deux seraient mentionnés, mais l'attaque aux armes chimiques les avait écartés de l'ordre du jour. Wallace remporta le soutien de 80% des délégués. Ce qui était bien moyen pour un président sortant, mais c’était suffisant pour obtenir l’investiture. Mais dans un souci d’unité, Wallace choisi comme colistier, le sudiste Harry Truman, un anticommuniste notoire.  

Le 24 juillet, les Américains et les Britanniques lancèrent une campagne de bombardement de représailles contre les bastions SS. Les forces SS à l'extérieur de Mayence qui se préparaient pour une confrontation finale furent bombardées par des armes chimiques et brisèrent leurs lignes. Berlin elle-même fut bombardé. Les Britanniques avaient même envisagé une attaque à l'Anthrax, mais il fut conclu, que l'armée britannique serait probablement la principale victime en raison de son avance.  

On estime qu'environ 70000 civils allemands sont morts dans les premières attaques de représailles aux armes chimiques et un nombre similaire de soldats SS (à découvert pour attaquer les Alliés). Beaucoup d'autres mourront dans les mois à venir suiffant leur degré d’exposition. Grâce à cela, non seulement Mayence fut tenue avec succès, mais Francfort fut aussi prise à la fin du mois et les Américains atteignirent le cœur du Reich. Patton n'était pas enthousiaste à l'idée d'utiliser « des armes de mort » et n'autorisa pas leur utilisation. Mussolini et Staline n’avaient aucun état d’âme, le premier les utilisaient sur les centres civils de Bavière tandis que le second espérait que cela conduirait à une avance plus rapide pour battre les Américains dans la course à Berlin.  

Wallace était favorable au fait de laisser l’armée rouge d'envahir Berlin elle-même, mais il était tellement en colère contre l'attaque de Himmler qu'il a décidé que c’était aux GI d’aller le chercher. Pendant l'une des rares fois de la guerre, Patton et Wallace été d'accord, bien que l'inclusion de Rommel ait toujours dégoûté Wallace et qu'il ne l'ait maintenu uniquement, car le maréchal allemand avait bonne presse. Si Roosevelt était mort plus tôt, on peut se demander si l'ascension de Rommel aurait été approuvée.

Alors que les Soviétiques n'avaient encore pris pied, dans aucune terre allemande mise à part la Prusse orientale. Les Britanniques étaient aux portes de Brême, les Italiens avaient atteint Munich et les Américains étaient à une poignée de kilomètres d'Erfurt. L'état mental déjà effiloché de Staline, c’était bien aggravé. Maintenant, il croyait qu'il avait la capacité de défier les puissances européennes, sans se soucier de la pression américaine, et les conséquences seraient finalement dévastatrices pour des dizaines de millions de personnes.


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Message par Thomas Ven 6 Mai - 22:40

Au-delà de quelques soucis de traduction, un point me gêne : comment entre le 15 et le 24 les Alliés peuvent-ils mobiliser des armes chimiques aussi rapidement sur le front, sachant que durant la WWII, c'est armes était très loin du front?

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Message par Collectionneur Sam 7 Mai - 10:05

@Thomas, IRL, il y a des stocks d'armes chimiques britanniques et américaines qui ont étaient débarqués en Italie quelques semaines après le débarquement en 1943.

Un bombardement allemand à coulé un cargo américain, le SS John Harvey, avec une cargaison de bombes M47 a gaz moutarde dans le port de Bari :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Bari

https://en.wikipedia.org/wiki/SS_John_Harvey

Au total, 628 victimes militaires ont été hospitalisées pour des symptômes de gaz moutarde et, à la fin du mois, 83 d'entre elles étaient décédées. Le nombre de victimes civiles, que l'on croyait encore plus élevé, n'a pas pu être évalué avec précision puisque la plupart avaient quitté la ville pour se réfugier chez des proches.

Et il avait surtout ici les stocks en Grande Bretagne qui sont utilisé par les bombardiers depuis ce pays.
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Message par Rayan du Griffoul Sam 7 Mai - 20:46

Et n'oublions pas que l'Italie aurait pu mettre ses propres armes chimiques à disposition des alliés.

Chapitre 20 Méthodes fascistes

Extrait de "Mussolini : l'homme du vingtième siècle" de Joseph Manderlay

A la fin du mois de Juillet, la ville de Munich était encerclée et pilonné par des bombardements, à l'arme chimique par la Regia Aeronautica. Pendant ce temps, le gros de l'armée italienne contourna la ville, pour continuer d’avancer vers le nord. Le 1er août 1944, les forces italiennes arrivèrent à Dachau, qui serait de loin le camp de concentration le plus important découvert par le bloc fasciste. Des camps similaires avaient été découverts par les Soviétiques, les Américains, les Britanniques et bien sûr l'armée Anglo-juive. Mais la différence c’est que ce n’est pas l’armée italienne qui investit le camp. Mais des chemises noires

Les Italiens savaient à peu près à quoi s'attendre en entrant à Dachau, car les horreurs d'Auschwitz c’étaient rependu à travers le monde. La condamnation du régime nazi par le pape, avait conduit Himmler à exécuter son plan de débarrasser l'Allemagne de l'influence catholique, en emprisonnant et en exécutant un nombre important de prêtres. Himmler, obsédé par le paganisme et les sciences occultes, considérait le christianisme comme un obstacle étranger auquel il fallait s'opposer. Les derniers mois de son règne seront caractérisés par la confiscation massive des biens de l'Église à Berlin, ce qui ne fera que séparer encore plus les nazis du reste du monde. Inutile de dire que les Italiens, considéraient les nazis comme des abominations.  Balbo continuait à superviser le siège de Munich (son usage des armes chimiques sera très critiqué ensuite), Graziani lui, se dirigeait vers le nord. Mussolini avait donné une seule consigne : “ Appliquer la loi du talion”, et même si Graziani se méfait toujours des Juifs, il restait fidèle à son chef. Spécialement pour l'occasion, Mussolini recruta toutes les chemises noires juives qu'il avait pu trouver. Près de 3000 (bien que beaucoup aient été des volontaires de groupes de réfugiés juifs qui voulaient affirmer leur fidélité à l’Italie) se dirigèrent vers le camp de Dachau.

Les chemises noires, bien qu'elles aient vu les images d'Auschwitz, furent mortifiées par ce qu'elles ont vu dans ce camp. Des personnes à moitié mortes, des wagons remplis de cadavres squelettiques jusqu'au plafond. Certaines chemises noires, (dont certaines avaient même participé a la destruction de Lubiana), se mirent à vomir ou à pleurer à la vue d'une telle horreur.  Le SS Heinrich Wicker qui commandait le camp, fut interpellé et reçut rapidement l'ordre de rassembler tous les gardes SS du camp. Après cela, environ 300 hommes avaient été réunis, dépouillés de leurs armes et conduit dans l'usine de traitement du charbon tandis que les détenus juifs regardaient avec admiration et perplexité, ces personnes serviables. Les détenus réagirent encore plus de joie, lorsqu'ils se sont rendus compte qu'ils étaient juifs. Les SS ne savaient pas à quoi s'attendre, quand soudain, on leur ordonna de se mettre contre un mur. Avant que les chemises noires ouvrent le feu et arrosèrent le mur avec des tirs de mitrailleuses. Ceux qui ont eurent la malchance de survivre furent laissés à la merci des détenus, qui les achevèrent si brutalement que les SS auraient sûrement souhaité mourir par balle. Le lendemain, la nouvelle des “représailles de Dachau” arrivèrent aux oreilles du commandant de la garnison de Munich. Qui annonça immédiatement la réédition de la ville.  

Alors que la nouvelle des “représailles de Dachau” se rependirent à travers le monde, Mussolini avait atteint ses objectifs. Premièrement, il avait totalement détruit l'idée que le fascisme et le nazisme étaient identique. D'ailleurs beaucoup dans le monde démocrate feraient l'éloge des « méthodes fascistes » utilisées contre les nazis (et continueront à les justifier lors des insurrections communiste). Deuxièmement, il avait encore renforcé son leadership sur le peuple juif. De nombreux Juifs furent scandalisés, lorsque la Grande-Bretagne voulu juger Zvi Brenner pour ses représailles à Auschwitz (Mussolini dira à propos des représailles de Dachau "Elles sont non seulement moralement acceptables mais aussi nécessaires"

Cela allait accroître la sympathie juive envers l'Italie par rapport à la Grande-Bretagne.

En prime, parmi les prisonniers du camp, se trouvait Kurt Schuschnigg, l’ancien chancelier d’Autriche. Mussolini était ravi. Car il avait maintenant une base solide pour l’idée qu’il se faisait d'un État autrichien pour l'après-guerre. Un sujet dont le Duce allait discuter à Vienne, avec ses alliés, d’ici quelques jours.
The Footprint of Mussolini (traduction) - Page 3 JPMBP52wjSBEXsND4DA8LnrIWj8
Kurt Schuschnigg Futur homme fort de l'Autriche de l'aprés guerre


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Message par Collectionneur Sam 7 Mai - 21:28

Je n'avais pas noté que Kurt Schuschnigg, le chancelier autrichien d'avant guerre, a IRL du s'exiler de son pays après guerre et du se naturalisé américain en 56.
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Message par Flosgon78 Dim 8 Mai - 9:08

Hâte de voir le traité de paix
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Message par Rayan du Griffoul Mer 11 Mai - 17:22

Chapitre 21 Se renforcer et penser à l’avenir

Extrait de 'The Making of the Fascist Bloc' de Jodie Rutkins


Le 10 août 1944 fut l'une des dates les plus importantes pour l’après-guerre. C'est là que les dirigeants du Bloc fasciste se sont réunis à Vienne. Pour planifier leurs stratégies pour s'opposer au communisme dans les années à venir. Étaient présents l’italien Mussolini, le portugais Salazar, l’espagnol Franco, le croate Pavelić, le prince bulgare Kiril (régent par intérim après la mort du tsar Boris III) et des représentants de la junte turque. Mais en réalité, des preuves récentes prouvent maintenant qu'il y avait d'autres diplomates à la réunion, des représentants de la Rhodésie du Sud et de l'Afrique du Sud. Beaucoup d’entre eux avaient enquêté sur la Libye et s'étonnaient de l'importante présence juive ainsi que du développement des villes. Ce qui était autrefois un désert aride avait maintenant un kibboutz dans tous les dix kilomètres. Des ingénieurs et des scientifiques juifs, travaillaient d'arrache-pied pour extraire le pétrole du désert. Le plus incroyable, était peut-être à quel point même les colonies juives affichait une identité italienne. Comme se souvient Ian Smith en se promenant dans Tripoli « il y avait autant de pizzerias qu'il y avait de synagogues ».

A propos de la menace soviétique, tous les membres de la réunion ont convenu que la présidence Wallace signifiait que l'Europe serait livrée à elle-même, et commencèrent à élaborer des plans sur la façon de s'opposer aux Soviétiques. Mussolini annonça son intention de refaire renaitre une Autriche indépendante et doté de une armée bien équipée, mais ce serait encore peu face à  un assaut russe. Le Duce était également convaincu que la Hongrie et la Roumanie se battraient contre les Soviétiques, mais il savait encore une fois que ce n'était pas assez. La conclusion unanime de la réunion était que l'Alliance romaine devait rester en bons termes avec la Grande-Bretagne et la France, sans parler des autres pays d’Europe du nord.  

Mais le sujet suivant serait le plus important. Cela commença lorsque Salazar, avec le soutien des représentants Rhodésiens et sud-africains, voulait en savoir plus sur la population juive de Libye. Salazar était curieux de connaitre l'effet d'une grande présence non italienne mais néanmoins européenne dans la colonie. Mussolini avait répondu avec enthousiasme que les Juifs avaient construit la Libye, ce qui signifiait qu'il serait plus facile pour les Italiens de s'y installer. Comme le Duce savait qu’à terme les juifs refonderont Israël et laisseraient leur développement derrière eux. “Ils ne pouvaient pas emporter de bâtiments avec eux." plaisanta Mussolini qui conclut qu’il n'avait pas l'intention de faire de la Libye un État juif pour toujours,

Jusque à présent, les gouvernements des colonies autonomes britanniques de la Rhodésie du Sud et de l'Afrique du Sud avaient une politique d'immigration très restreinte, y compris vers les Blancs. Ils ne voulaient qu'un type très spécifique d'immigration : des blancs d’origine Anglo-Saxonne. Il était extrêmement difficile d'immigrer en Rhodésie, le gouvernement de la colonie, avait peur, qu’un afflux d’européens de toute origine dilueraient le caractère britannique de la Rhodésie. Mais l'expérience de la Libye avait tout changé. Maintenant, une croyance était née, qu’en amenant suffisamment d'Européens à court terme, ils pourraient attirer des millions de Britanniques. La Rhodésie du Sud se développait à un rythme sans précédent à l'époque, et proposait de nombreux emplois non pourvus. Couplé à la mauvaise économie d'après-guerre en Grande-Bretagne et à une campagne publicitaire massive dans les journaux, les Rhodésiens avaient commencé leur grande poussée d'immigration. Couplé au baby-boom d'après-guerre et à la recrudescence des réfugiés européens dans les conflits qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, la population blanche de Rhodésie commencerait à monter en flèche. Le Premier ministre sud-africain Jan Smuts, également impressionné par la Libye, commença sa propre campagne d’immigration après-guerre.  
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Rhodésie du Sud

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Afrique du Sud
Salazar, pour sa part, commença sa propre campagne pour accroître son emprise coloniale sur l'Angola et le Mozambique. Certains historiens suggèrent qu'il voulait se présenter comme la deuxième force la plus puissante de l'Alliance romaine et voulait accroître son prestige en détenant un vaste empire colonial pour rivaliser avec les Italiens.  

Mais compte tenu de l'écrasante pauvreté à laquelle le Portugal était confronté, avec des rapports disant que la moitié de la population portugaise était analphabète, il n'était pas difficile de convaincre les gens qu'il existait de plus verts pâturages au-delà des mers. Salazar lança un mouvement de masse, pour emmener sa population rurale pauvre à s’installer au cœur de l'Angola. Il s'agirait d'y déclencher une réforme agraire pour moderniser la colonie. Afin de couvrir les frais de cette mesure le pays dut faire appel à une aide extérieure, en particulier de l'Église catholique. En échange de l'aide de l'Église dans la gestion des établissements de santé et d'éducation les colonies d’Afrique occidentale portugaise (Angola) et d’Afrique orientale portugaise (Mozambique) limiterait l’immigration aux seules catholiques. La religion catholique serait la seule religion pratiquée. De tous les pays colonisateurs, les colonies Portugaises conserveraient une culture unique ainsi qu’une grande tolérance envers les indigènes convertis qui la distinguaient des cruautés de l'Afrique du Sud et de l'Italie.


Extrait de "L'asile de fous : l'Allemagne après Hitler, avant l'occupation", de Ronald Hines


L'opération Ragnarök serait la dernière grande offensive nazie de la guerre. Une fois le génie sorti de la bouteille, les Allemands se retrouvèrent dépassés sur le front. Alors que les alliés occidentaux avaient tout fait pour réduire le nombre de victimes civiles. Sur le front les forces Anglo-Américaines étaient plus retardés par les civils en fuite que par les SS. Ces derniers était peu nombreux à se rendre, et encore, ils étaient souvent abattus par des membres de l’armée allemande libre, désireux de montrer leur loyauté. Il y a même eu des cas où des SS ont tiré sur des soldats de la Wehrmacht, prit leur vêtements et prétendu être des loyalistes de Valkyrie ayant servi les Alliés. Cependant, ce que l'on sait, c'est qu'au moment où la bataille de Berlin débuta, le contrecoup de Ragnarök et l'espoir qu'une forte démonstration de l'armée allemande libre pourrait aboutir à des pourparlers de paix plus indulgents, ont fait que l'armée allemande libre comptait un demi-million de soldats commandés par Rommel. Cela augmenta encore lorsque les Britanniques libérèrent Hambourg en septembre. Les récits sur la façon dont les SS traitaient la population locale, leur propre peuple, une fois les lignes brisées, ressemblaient plus à quelque chose que les Soviétiques auraient fait, ou du moins c'est ce que pensaient les Allemands.

Afin de simplifier la situation, et comme preuve que son esprit était encore plus embrouillé. Himmler ordonna le 15 août la fusion de la Wehrmacht et de la SS. Un simple coup de peinture sur les casques était suffisant. Les généraux de la Wehrmacht se retrouvaient souvent réduits à des niveaux inférieurs par rapport à certain SS assez jeunes pour être leurs petits-enfants.

À l'approche des Américains et des Allemands libres, la défense de Berlin était sérieusement préparée. Les femmes furent enrôlées dans la construction des défenses, des garçons dans certains cas âgé d’a peine 8 ans reçurent des armes pour se battre. Et le fait de quitter la ville sans laisser passer équivalait à une condamnation à mort immédiate. De même, les membres de l'armée allemande libre seraient abattus à vue en tant que mutins. Entre-temps, Himmler avait préparé un dernier acte de vengeance contre les Alliés, alors même que lui-même et Goebbels préparaient leur évasion de la ville pendant qu'ils tiraient sur tous ceux qui essayaient de faire la même chose. Fin septembre 1944, les Américains et l'Armée allemande libre étaient aux portes de Berlin.


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Message par Collectionneur Jeu 12 Mai - 15:39

Pas sur que l'augmentation de l'immigration européenne en Terre Africaine suffise pour inverser la tendance indépendantiste des années 60, décaler d'une décennie sans doute. Mais on Q vu l'explosion de la natalité sur ce continent IRL qui noiera dans la masse les colons un jour ou l'autre.


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Message par Yodarc Jeu 12 Mai - 16:56

Collectionneur a écrit:Pas sur que l'augmentation de l'immigration européenne en Terre Africaine suffisent pour inverser la tendance indépendantiste des années 60, décaler d'une décennie sans doute. Mais on vu l'explosion de la natalité sur ce continent IRL qui noyera dans la masse les colons un jour ou l'autre.
Encore moins si l'investissement territorial est faible.
Et même avec cela, il faudrait littéralement vider certaines villes ou régions d'Europe pour amener un changement concret de population, ce qui susciterait de sacrés problèmes dans la capacité à accueillir ces nouvelles populations.
Et il faut enfin que ces populations restent de façon durable et fassent l'inverse de ce qui se fait sur le plan de la natalité, à savoir l'équivalent d'un super "baby-boom", sur une très longue durée. Ce qui est des moins probables.
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Message par Collectionneur Jeu 12 Mai - 20:11

Des rébellions qui durent plus longtemps sans doute. Rappelons que le Portugal, qui était sans doute le plus pauvre des pays européens à avoir des colonies en Afrique s’accrocher, et quelques fois avec succès, a ses territoires jusqu’à la révolution des œillets en 74.
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Message par Rayan du Griffoul Jeu 19 Mai - 4:08

Chapitre 22 Downfall

Extrait de 'To Hell and Back' d'Audie Murphy

J'ai combattu partout, en France et en Allemagne, mais je n'oublierai jamais Berlin toute ma vie. Cet endroit était différent, et pas dans le bon sens. Nous marchions dans cette friche bombardée et gazée. Nous portions nos masques la plupart du temps, par peur du sarin. C'était l'Enfer. Je ne pense pas avoir vu un seul bâtiment qui paraissait habitable. Les nazis utilisaient les enfants comme boucliers, les envoyant avec des fusils pour essayer de nous combattre. Je ne pouvais pas croire que ces gars se battaient encore après tout ce qui s'était passé. Je ne pouvais pas croire qu'ils pouvaient se battre pour quelque chose d'aussi diabolique. Nous avons vu Auschwitz, Buchenwald et tout le reste. Ont-ils vraiment soutenu cela ? Y croyaient-ils ? S'ils le faisaient, je me demandais s'ils adoraient le diable, ou peut-être que le diable les adorait.

Le meilleur résumé de ce à quoi ressemblait Berlin, c’était quand nous avons entendu que nos gars étaient sur le point de prendre le Reichstag. Nous étions excités pour la première fois depuis des semaines.

Nous voulions grimper au sommet du bâtiment, regarder par-dessus le gaz, les décombres et la fumée qui enveloppait Berlin. On nous avait dit dans l'après-midi du 25 octobre que les derniers défenseurs du Reichstag étaient sur le point se rendre. Nous étions loin, mais nous avions des jumelles. Nous avions attendu avec impatience, puis nous avions entendu une explosion. En temps de guerre, vous apprenez assez tôt à quelle distance se trouve un obus rien qu’au son. Un de nos gars avec les jumelles a dit qu'il avait vu le Reichstag trembler. Nous avons baissé les yeux puis nous avons vu le flux de gaz sortir du dôme, nous avons réalisé avec horreur ce qui s'était passé. Himmler ou Goebbels ou un autre de ces fils de putes avaient bourré le Reichstag avec tout le sarin et le gaz qu'ils pouvaient trouver. Et ils ont tous fait exploser, au moment au moment de la prise du bâtiment par nos gars. Ça montre le coté suicidaire des SS. C'était leur dernier acte de vengeance. Ils en avaient tellement bourré dans et autour du Reichstag que 1000 de nos gars sont morts, et Dieu sait combien d'Allemands ont été tués.

Et c'est là que vous avez eu cette photo. Nous allions hisser la bannière étoilée au sommet du Reichstag. Au lieu de cela, vous avez la photo du Reichstag gorgé de gaz par chaque fissure et chaque trou. Cela vous montre que la guerre, a des plans différents de ce que vous avez en tête.



Extrait de "L'asile de fous : l'Allemagne après Hitler, avant l'occupation", de Ronald Hines

La bataille de Berlin fut tout aussi terrible que les commandants américains le craignaient, Eisenhower l'appelant sombrement "la vengeance de Churchill" en raison des craintes de ce dernier de s'impliquer trop tôt dans une opération majeure, mais cette fois il n'y avait pas de troupes britanniques. Les images ramener de Berlin ressemblaient à des cauchemars, avec des escouades munies de masques à gaz marchant dans les brumes chimiques sur des décombres et des cadavres. Le piège du Reichstag n'était que l'exemple le plus notoire. C'était censé être une victoire symbolique contre les Alliés, organisée par Himmler, comme pour suggérer que les nazis continueraient à se battre. Von Leeb s'était vu confier la tâche ingrate de défendre la ville pendant que Himmler et Goebbels prendrait la fuite. La prise de la ville fit 100 000 morts côté américain, l'Armée allemande libre perdit quelque 75 000 hommes, ce qui était impressionnant compte tenu de sa petite taille. On estime que quelque 120 000 défenseurs furent tués et le doublé blessé.

Ailleurs, les Italiens avaient nettoyé tous les territoires au sud du Danube et l'armée Anglo-juive s'était emparée de Dresde, qui s'était déclarée ville ouverte. Ainsi, la cité saxonne serait la frontière de la guerre froide. Les Soviétiques, quant à eux, se battaient pour prendre la ville allemande de Stettin ce serait aussi l'avancée la plus occidentale de l’armée rouge. Le rêve de Staline de hisser le drapeau rouge sur le Reichstag se révélerait illusoire. Malgré tout le chaos qui les entourait, les SS et la Wehrmacht ont tenu face aux Russes, juste assez longtemps pour sauver leur capitale des bombardements soviétiques.

Mais une question était encore à l’ordre du jour.  

Où étaient Goebbels et Himmler ?  

La radio allemande n'avait rien annoncé, si ce n'est que les deux étaient "en sécurité et pleinement déterminés à continuer la lutte". On craignait que les nazis ne se rendent jamais. Heureusement pour l'humanité, l'Allemagne en particulier, le duo n'échapperait pas éternellement à la justice.


Extrait de "La Seconde Guerre mondiale" de Christopher Armlong


Dans un état aussi désespéré, on aurait pu penser que Himmler et Goebbels prévoyaient de rester de ce cacher “dans un coin sombre”, jusqu’a l’heure de leur mort. Mais ce n'est pas du tout ce qu'ils voulaient. Himmler et Goebbels avaient l'intention de prendre un sous-marin stationné sur la Baltique, d'échapper au blocus naval allié de la Scandinavie, de faire le tour de la Russie et de se rendre au Japon, où ils "rallieraient leur forces". Himmler avait assuré à Goebbels que le système d'honneur japonais garantirait qu'ils ne succomberaient jamais à une mutinerie ou une trahison, et que les Américains ne pourraient jamais vaincre le Japon.

Le duo infame quitta Berlin à la mi-octobre, juste avant que les pinces américaines ne se referment. Magda Goebbels avait à l'origine l'intention de se suicider (après avoir assassiner ses enfants), mais Himmler l'avait convaincue qu'un accord approprié pourrait être conclu et qu’ils les attendraient au Japon. Himmler lui assura qu'il ne faudrait pas longtemps pour que « l'alliance impie du capitalisme bourgeois, du judéo-bolchevisme et du fascisme négroïde » se déchire. Et là il y’aura un espoir pour que le national-socialisme revienne en Allemagne. Jusqu’à la fin, Himmler s'était inventé une nouvelle réalité dont les psychologues débattent depuis des décennies. Souffrait-il d'une tumeur au cerveau ? Etais-ce du Stress ? Le débat continue.

Himmler et Goebbels s'étaient déguisé, et s'étaient mélangé à une colonne SS. Ils prirent place dans un camion, et portaient des masques à gaz. Ils leur faillaient absolument passés entre les mailles de l’aviation ennemie. Un sous-marin attendait à Kiel pour les emmener. Ils arrivèrent aux portes de la ville, mais leur camion fut touché par des tirs d'artillerie et se renversa sur le côté. Himmler se cassa plusieurs côtes et Goebbels subi une grave commotion cérébrale. A peine sorti du camion, ils se retrouvèrent entourés par des soldats britanniques pointant avec colère des mitraillettes sur eux. Himmler et Goebbels avaient prévu de se suicider en cas de capture, mais ils furent minutieusement fouillés et dépouillés de leurs capsules de cyanure. Les Britanniques avaient fait des progrès herculéens dans les derniers jours de la guerre, et avait déjà pris Kiel au moment de l’arrestation. Alors que les Américains se contentaient d'être les libérateurs de Berlin, les Britanniques annoncèrent triomphalement au monde qu'ils avaient capturé le terrible duo le 27 octobre 1944.

D'autres nazis de premier plan seraient bientôt capturés. A Berlin les Américains avaient capturé Roland Freisler le jour même où Himmler et Goebbels sont tombés entre les mains des Alliés. Martin Bormann avait déjà été capturé, après avoir tenté sans succès de soudoyer les Italiens pour qu'ils le laissent prendre un passage vers l'Argentine.  

Adolf Eichmann fut capturé par l'armée Anglo-juive dans les Sudètes après avoir tenté de se faire passer pour un soldat de l'armée allemande libre, malgré des raisons évidentes de vengeance, Eichmann fut remis aux autorités supérieures. Robert Muller, chef de la Gestapo fut capturé lorsqu'un soldat vengeur de la Wehrmacht, dont le frère avait été soupçonné d'être un partisan de Valkyrie et exécuté par la Gestapo, a trahi Muller lorsque leur camion fut arrêté par des soldats américains. Parmi les autres capturés figuraient Alfred Rosenberg, Joachim Von Ribbentrop et le seul chef militaire aux essais de Nuremberg, Ritter Von Leeb.

Himmler avait confié à Von Leeb la charge de l'administration du Reich « jusqu'à nouvel ordre ». Cependant, avec Himmler et Goebbels sous la garde des Alliés, la chaîne de commandement avait été rompue. Cela laissa Von Leeb, comme l'homme le plus puissant du Troisième Reich - une position qu'il ne s'attendait pas à avoir. Le 29 octobre, les canons se sont tus et Von Leeb a annonça qu'en tant que chef du gouvernement du Reich, il voulait mettre fin à la guerre. Le lendemain, le maréchal britannique Montgomery, le général soviétique Chuikov, le général français De Gaulle, le maréchal italien Balbo et même Moshe Dayan représentant l'armée juive avaient rejoins Patton et Rommel pour accepter la reddition de Von Leeb.  

Le 1er novembre 1944, fut déclaré jour de la Victoire a été déclaré en Europe. Marquant la fin d’une guerre qui avait fait des dizaines de millions de morts dont 5 millions de juifs.


Interview d'Italo Balbo pour l'émission "World At War" de la BBC (1973 )


Interviewer : "Pouvez-vous décrire, ce que c'était que d'être, dans cette pièce lorsque la reddition a eu lieu ?"

Balbo : « Malgré tout ce qu'il a fait, j'ai presque ressenti de la pitié en voyant Von Leeb s'approcher de la table avec nous tous d'un côté.  

Patton était assis au centre avec Montgomery et Rommel à ses côtés. J'étais à côté de Montgomery et Dayan était à côté de moi. De Gaulle était du côté de Rommel et Chuikov était du côté de De Gaulle. Je me souviens que les Soviétiques en étaient indignés, qu'ils n'étaient pas au centre de la table et ressemblaient à une puissance mineure. Mais en réalité, nous l'avons fait pour la sensibilité de chacun. Nous ne pouvions pas le mettre à côté de Patton parce que Patton détestait les Russes, nous ne pouvions pas le mettre à côté de Rommel parce que Chuikov pensait que Rommel était un criminel de guerre, il ne pouvait pas s'asseoir à côté de moi parce que j'étais bien sûr un terrible fasciste', il ne pouvait pas s'asseoir à côté de Dayan parce que Dayan était indigné par les Soviétiques réprimant le sionisme et nous ne pouvions pas non plus le mettre à côté de Montgomery.

Interviewer : "Était-ce par ressentiment pour l'amitié britannique envers l'Italie ?"

Balbo : « Non, personne ne pouvait supporter Montgomery


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Message par Thomas Jeu 19 Mai - 8:12

7 mois de guerre en plus, en mode turbo infernal...

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Message par Collectionneur Jeu 19 Mai - 12:01

Je suis étonné par le bilan humain de la bataille de Berlin pour forces américaines - 100 000 morts, en OTL, les soviétiques qui avaient accumulé 2,5 millions d'hommes n'ont auraient que 80 000 -

Une lettre oublié ici : D'autres nazis de premier plan seraient bientôt capturés. A Berlin ...es Américains avaient capturé Roland Freisler le jour même où Himmler et Goebbels sont tombés entre les mains des Alliés.
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Message par Rayan du Griffoul Jeu 19 Mai - 16:38

Chapitre 22Bis Célébrations diverses


Extrait de 'Le rouge et la mort : Comment la présidence Wallace a changé l'Amérique ' de Ben Rushmore


Les élections présidentielles de 1944 furent scellées le jour de la victoire. Alors qu'il était toujours peu probable que Dewey triomphe, Avec la défaite du nazisme une victoire des républicains tiendrait du miracle. Wallace remporta 57% des voix, et conserva une majorité confortable dans les deux chambres du Congrès pour le Parti démocrate. Même si avec le recul de nombreux américains, allaient regretter leur vote, au vu des évènements des quatre années à venir.

Dewey resterait catégorique sur sa décision de ne pas publier les articles détaillant les excentricités religieuses de Wallace, arguant que le risque d'un président miné en pleine guerre serait irresponsable. Après l’annonce de la paix à Berlin, les Américains ont célébré la nouvelle de la victoire, plus déterminés que jamais à finir le travail avec le Japon.

Des scènes de joie similaires se répétèrent à travers l'Europe. En Grande-Bretagne en particulier, la pensée que leurs propres soldats avaient capturée les meneurs nazis avait provoqué une montée de fierté. Les rues s’était remplies d’une foule en joie et des célébrations eurent lieu à travers le pays. Les rues de Londres étaient bondées. Churchill avait brièvement envisagé de convoquer des élections anticipées, avant de se raviser. Il réitéra l'engagement de la Grande-Bretagne à mettre fin au gouvernement monstrueux de l'Empire japonais.

A Rome, les célébrations étaient tout aussi importantes mais surveillés par les autorités. L'ambiance était différente en Italie, car cette victoire confirmait la place de l’Italie, comme une grande puissance pratiquement à égalité avec le Royaume Uni et devant la France. Mussolini adressa un discours à ses fidèles à Rome en disant :  

« Aujourd'hui, nous avons fait ce que même César n'a pas pu faire : nous sommes allés en Allemagne et nous avons anéanti leurs armées barbares ! Pour l'Italien moyen, la guerre a été la naissance d'une superpuissance. Un pays si longtemps ignoré, maltraité et oublié.

Pour la Russie, les choses étaient très différentes. Les célébrations furent activement découragées. Le Jour de la Victoire ne sera jamais célébré en URSS sous Staline. Il était même furieux de la situation, criant avec colère sur Khrouchtchev "Des dizaines de millions de nos compatriotes sont morts uniquement pour que nous nous déplacions à peine de notre point de départ". Mais officiellement l’absence de célébrations était due au deuil national à la mémoire de Joukov. Le maréchal de l’armée rouge avait été tué dans les dernières heures de la guerre, par un bombardement nazi.  



Mais on était très loin de la vérité



Extrait de 'La spirale de la mort : Staline 1941-1953' d'Alexi Ivanovitch


Le 29 octobre, le bruit courait au QG de Joukov comme quoi Von Leeb serait disposé à se rendre. Comme Joukov était plus proche de Berlin que n'importe quel commandant russe, il ne comprenait pas pourquoi il n'avait reçu aucune communication officielle de Moscou. Il était encore plus confus en apprenant que Chuikov représenterait les Soviétiques à Berlin. Il était bien évidemment courroucé d’avoir été ignoré.

Le soir du 29 octobre, la raison arriva enfin de Moscou sous la forme de deux commissaires politiques. Ils ordonnèrent à Joukov de les accompagner, seuls, dans leur voiture.  

La suite de tout ça fut raconté, par l’un des commissaires qui fera défection vers l’ouest.

Staline était devenu certain que Joukov avait délibérément retenu l'attaque contre l'Allemagne pour donner aux Américains le temps de prendre le contrôle de Berlin. Pourquoi Joukov aurait aidé les ennemis capitalistes. Personne n’en savait rien. Néanmoins, une conspiration impliquant les Italiens, les Britanniques et les « sionistes » avaient conduit Staline à l’une de ses paranoïa dont il avait le secret. Plus prosaïquement, Staline avait peur depuis un moment que Joukov ne retourne l’armée rouge contre lui.

Joukov accompagna les commissaires, s'étant désormais résigné à son sort. Il fut emmené dans un endroit isolé à des kilomètres du front et on lui présenta “des preuves” disant qu'il était un agent britannique chargé de saboter l'effort de guerre soviétique.  

On lui donna deux choix : Prendre une pilule de cyanure, et transmettre à la presse soviétique qu'il était vaillamment tombé dans les combats à Stettin, et que sa famille et ses subordonnés ne seront pas inquiété.  

Ou alors être traîné publiquement dans un “procès” et laisser sa famille et ses proches laissés “ au bon soin” du NKVD, pour révéler l'étendue du « réseau d'espionnage ».  

Joukov réfléchit quelques secondes avant de soupirer. "Mourir est probablement plus facile que de recevoir des ordres de ce fils de pute, alors donnez-moi ce truc », a-t-il dit en saisissant la capsule de cyanure.  

"Vous aussi vous aurez droit à votre pilule.", furent les derniers mots de Joukov alors qu'il mordait le cyanure et mourut sur le coup. Le premier commissaire politique mourra lors de la deuxième grande purge en 1949. Le second fera défection vers l'Occident et racontera l'histoire, avant d'être tué par des agents soviétiques en 1952.
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Message par Rayan du Griffoul Ven 20 Mai - 21:32

Chapitre 23 Voyage au bout de l'horreur

L'entrée de l’Italie dans la guerre du Pacifique n'a pas apporté grand-chose au début. En effet, la première conséquence fut la perte de la concession italienne à Tientsin. L'aide militaire était initialement faible, bien que des vivres aient été expédiées pour aider à soulager une famine au Bengale et qu'elle ait fourni un soulagement bien nécessaire aux forces britanniques dans la région. Cela a fourni un regain de moral bien nécessaire aux Britanniques dans les combats en Birmanie.

Au fil du temps, une aide plus conséquente arriverait. Mussolini a eu peu d'occasions d'utiliser sa marine pendant la guerre et fut tenté de tester ses nouveaux jouets, dont l'Aquila, le premier porte-avions italien. Les cuirassés étaient également prêts à être utilisés. Bien qu'initialement utilisés principalement dans l'océan Indien pour soutenir les Britanniques, la nécessité les a forcés à soutenir les Américains dans les eaux lointaines du Pacifique. Leur première mission était de soutenir la marine américaine lors de la bataille de la mer des Philippines en avril 1944. Ils avaient même réussi à porter un coup paralysant au Taihō, le meilleur porte-avions du Japon, ce qui permit aux sous-marins américains de l'achever. La marine italienne se distingua admirablement, à la grande surprise des commandants navals américains. Mussolini, qui ne manquait jamais une occasion, de loué son génie dans la "découverte" de la puissance du porte-avions (alors qu’en réalité c’était l'idée de Balbo).

The Footprint of Mussolini (traduction) - Page 3 MN_Roma_lavori_trasformazione_portaerei_nel_1943
Le porte avions l'Aquilla durant sa construction à Genes


En fin de compte, les pertes du Japon étaient importantes à la mi-1944. Les chefs militaires à Tokyo savaient que l'Allemagne allait bientôt tomber, mais il y avait eu un événement qui les avait étonnés et intéressés : “l'opération Ragnarök”.  

Même si elle fut rapidement suivie par des représailles terribles. Les militaristes étaient inspirés. Ils étaient sûrs que la seule raison pour laquelle les Allemands avaient échoué, était qu’ils avaient utilisés leurs armes trop tard, sans compter les dissidences interne. Si les Japonais utilisaient des armes chimiques, ils devront le faire avant que les Américains n'atteignent Honshū. Ils imaginaient déjà “ le tableau” : Des millions de soldats américains alors se battant pour chaque rue sous un bombardement chimique. Un véritable massacre, qui les contraindrait à la paix.  


Du moins c’est ce qu’ils imaginaient.  



Extrait de “Silence et mort : L’histoire des armes chimiques” de Stephen Prince


L'unité 731 avait été la plupart du temps discrète pendant la guerre, travaillant principalement sur des expérimentations humaines dont la cruauté se rapprochait de celle de Joseph Mengele. Le 1er août, le général Shirō Ishii rencontre le Cabinet impérial à Tokyo et fut interrogé sur son programme. Après avoir confirmé son efficacité à la fois en laboratoire et sur le terrain, on lui annonça que le Japon avait besoin d'un dernier atout dans sa manche pour sortir de "l'inconfort actuel", comme le disait Tojo. À cette fin, la stratégie fut approuvée (une stratégie qui ferait passer Pearl Harbor pour une plaisanterie). Ils déploieraient des armes chimiques sur chaque île que les Américains tenteraient d'envahir. Ils les saigneraient et obtiendraient ainsi une paix avantageuse.

Alors qu'une attaque sur le continent américain fut proposée, elle fut rejetée car elle galvaniserait le public américain, et le pousserait à continuer la guerre jusqu’au bout. Ce que l’état-major voulût, c'était une campagne au bout de laquelle, les américains se rendrait compte, que toute invasion du Japon, serait un suicide militaire. Pour cette raison, la première utilisation d'armes chimiques a eu lieu lors de l'invasion des Philippines en septembre. Bien qu'il ne s'agisse que de gaz moutarde, ce n’était pas l’arme la plus meurtrière.

Le 26 octobre, le jour même où Himmler et Goebbels furent capturés, les US Marines ont débarqué à Iwo Jima, sans faire attention aux petits bidons disposés un peu partout. Quatre jours plus tard, des événements étranges ont commencé à se produire derrière les lignes. Les soldats commencèrent à vomir, et présentés un gonflement épouvantable des ganglions lymphatiques, avant de tomber raide mort. Il n’y avait qu’une réponse pour les médecins : La peste bubonique. Et il n'y avait qu'une seule façon pour que cette maladie médiévale soit revenue d'entre les morts, les Japonais avaient préparé une cruelle fête d'arrivée pour les Américains.

Ce drame fit la une de la presse le 2 novembre, soit le lendemain de la victoire, tandis qu’une paranoïa c’était emparé des Etats-Unis, de l'Australie et du Canada où les gens se préparaient à une attaque similaire.  


Extrait de " L'essor, la chute et la renaissance du Japon " de Mariya Takeuchi


Après la libération de Berlin, les chefs militaires américains furent durement touchés par cette expérience. Bradley l'avait décrit en ces termes "Essayer de se sortir de terre en étant enterré vivant".  

Le nombre de victimes, en plus des images terrifiantes provenant de Berlin, avait refroidi l'enthousiasme outre Atlantique. Bien que le jour de la victoire ait été joie pour le peuple, cela ne fut pas le cas de l’état-major US, et encore plus après l’attaque du lendemain. Les Etats-Unis avaient encore un autre ennemi à affronter, et qui devait avoir dans son arsenal, des armes bien pires que la peste. De plus, l'idée de devoir se battre pour chaque rue dans un pays aussi grand que le Japon, avec des dizaines de millions de personnes prêtes à se battre jusqu'à la mort, des femmes âgées jusqu’aux enfants. Bref une perceptive terrifiante.

Le 20 novembre, alors que se poursuivait la sanglante bataille d'Iwo Jima, une réunion stratégique se tenait à la Maison Blanche.

Wallace, Bradley, Eisenhower, Patton et d'autres discutèrent de la manière dont le Japon pourrait “être mis au pas”. Lorsque Wallace fut informé du coût humain d’une invasion de l’archipel japonais, il déclara qu'il devait y avoir une meilleure solution. Personne ne voulait revivre le cauchemar de Berlin. En fin de compte, il fut convenu qu'après avoir pris plusieurs autres îles pour permettre à l'US Air Force de se rapprocher du centre du Japon, le plan serait de bombarder le Japon pour le soumettre. Et ce avec diverses armes, chimiques incluses. Le dernier atout qu'ils avaient, le projet Manhattan, serait utilisé dès que possible, avec plus de ressources allouées à ce programme déjà presque terminé et qui était selon la seule solution pour “éviter” un bain de sang de GI. Une liste de ville cibles avait été préétablie. Dans la première monture rédigée avant l’attaque chimique, ne figurait pas la ville de Kyoto. Ce pour préserver le patrimoine de la cité. Mais à présent Kyoto était en tête des cibles potentiels.

Au moment où Iwo Jima fut déclarée sécurisée, juste avant Noël, près de 10 000 soldats américains étaient morts. La relation déjà terrible entre les soldats japonais et les Américains s'est encore aggravée, il était extrêmement rare d'entendre une réponse à un appel à la reddition du côté japonais par autres choses que des coups de fusil. Beaucoup craignaient que les Japonais ne se soient délibérément infectés. Le gaz toxique avait empoisonné les cœurs autant que les corps.

Alors que les dirigeants américains se préparent déjà à un massacre à Okinawa, Wallace se rendit à Potsdam avec la ferme détermination de faire piler le Japon le plus rapidement possible, et avec le moins de pertes possible. Bien sûr, il n'y avait qu'un seul homme qui avait les ressources pour porter un nouveau coup ferme aux Japonais. Wallace espérait qu'une avancée soviétique décisive en Asie porterait un coup suffisant aux militaristes pour qu'ils se rendent.  

Cela fait que de nos jours « Potsdam » est un mot tout aussi tristement célèbre que « Munich ».


Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mar 14 Fév - 19:51, édité 2 fois
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Message par Collectionneur Ven 20 Mai - 22:13

Effrayant. Sinon, j'ai des doute sur l'efficacité des navires de lignes italiens dans le Pacifique, leur autonomie me semble trop limité pour les immenses distances à parcourir.
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Message par Rayan du Griffoul Mar 24 Mai - 1:36

Chapitre 24 Un rideau de fer


Interview d'Anthony Eden pour l'émission "World At War" de la BBC (1973)

Interview : « Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez rencontré Wallace ?

Eden : "Oui, c'était à Potsdam."

Interview : « Pouvez-vous nous en parler ?

Eden : « Je peux oui. Wallace était le dernier à arriver. Les quatre autres dirigeants, Staline, Churchill, De Gaulle et Mussolini faisaient la avec la conversation avec Staline à l'extrême gauche, sans jeu de mots. Je me souviens de Wallace arriva du côté droit de la piéce, c'est-à-dire le plus proche de Mussolini. Mussolini se mit au garde-à-vous et tendit la main au président. Wallace ne le regarda même pas. Wallace a simplement continué à passer devant tout le monde comme s'ils n'existaient pas… jusqu'à ce qu'il tende la main pour saluer Staline.  

Ce fut une expérience horrible. Toutes les délégations non soviétiques, y compris les Américains, furent complètement mortifiées lorsqu'elles l'ont vu. Et même je pense qu’a part Wallace et Staline nous étions tous mortifiés, sauf Mussolini qui était tout simplement furieux. A côté de ça la conférence de Kiev, n’était qu’une réunion de bonnes dames.


Extrait de 'Le rouge et la mort : Comment la présidence Wallace a changé l'Amérique ' de Ben Rushmore


Wallace avait un objectif en tête en arrivant à Potsdam le 18 décembre : amener Staline à l’aider sur le front asiatique. Bien que l'esprit de Staline soit déjà en décomposition, il avait assez de sagesse pour la joué fine. Wallace écoutait avec autant de sympathie qu'il n'écoutait pas du tout Mussolini. Après s'être quittés dans des conditions aussi catastrophiques, le ton de la réunion était donné.

C'était la demeure de feu le prince héritier Guillaume, qui avait été tué par Himmler pendant les derniers jours de la guerre par crainte d'une revendication des Hohenzollern sur le trône, en raison du soulèvement des conservateurs et de la noblesse contre les nazis. Son fils, Louis Ferdinand, était présent pour commémorer la mémoire de son père et souhaitait que les puissances alliées parviennent à une paix durable et juste pour l'Allemagne. Louis avait échappé de justesse à la capture par la Gestapo, en se rendant aux Italiens. Son raffinement et ses convictions antinazies ont impressionné à la fois Mussolini et Churchill, et peut-être qu'une idée leur traversait déjà l'esprit.

Le premier point à l'ordre du jour était la taille des zones d'occupation pour chaque pays. Bien que l'Italie annonçât se contentait de l'Autriche et d’une petite zone de Berlin. La nouvelle frontière allemande avait été convenue pour suivre la rivière Oder. Il y avait eu des discussions sur une frontière Oder-Neisse, mais le soulèvement antinazi avait donné aux Allemands plus de latitude. Ainsi, les Polonais furent compensés pour l'annexion soviétique de leur territoire oriental par l'ajout de nouveaux territoires allemands (avec des résidents allemands brutalement expulsés de la région). Les Soviétiques n'ont jamais atteint le territoire de cette nouvelle frontière allemande, s'arrêtant juste à Stettin. Pour cette raison donc, Mussolini conclu que les Soviétiques n'avaient aucun droit à une zone d'occupation au-delà de la Pologne (sans parler de l'annexion de la Prusse orientale). Staline était d'avis que l’Allemagne devait être divisé en deux comme Berlin, et que l’armée rouge devait occupée une zone allant jusqu'en Thuringe. Churchill et De Gaulle s'y sont fortement opposés, car cela empiéterait sur leurs propres zones. Wallace se tenant à l'écart tout en hochant tranquillement la tête chaque fois que le traducteur russe parlait.  

Enfin, Wallace eut une discussion en privé avec Staline. C'est là que Wallace prit surement sa décision la plus infame.

Soudoyer la participation de Staline à la guerre face au Japon, en lui offrant non seulement plus de territoire asiatique, mais aussi en sécurisant l’Europe de l’est. Tout d'abord, il fut proposé après-guerre, une occupation d’Hokkaido par l’armée rouge. Même les Soviétiques échouent à atteindre le Japon, avant la fin du conflit. Après cela, la Chine et la Corée seraient considérées comme faisant partie de la zone d'influence soviétique (même si Staline n'avait pas encore décidé de soutenir Mao à 100%, une décision qu'il finirait par regretter). En ce qui concerne Wallace, les Soviétiques pouvaient faire ce qu'ils voulaient en Chine ou en Corée tant qu'ils en chassaient les Japonais. En Europe, Les USA était prêt à accepter d'abandonner leur zone d'occupation de Berlin et de la donner aux Soviétiques. Ainsi que de trouver un compromis avec sur la question d’une zone d'occupation soviétique en Allemagne, à l’est de l'Elbe et s'arrêtant au Schleswig-Holstein (car les Britanniques ne quitteraient jamais Hambourg). Plus remarquable encore, Wallace accepta un retrait unilatéral des troupes américaines d'Iran et de Bohême, laissant les Britanniques seuls pour administrer ces territoires en dehors des Russes. Seule une force squelettique serait maintenu en Allemagne. Et comme si cela ne suffisait pas, il proposa aussi une prolongation du prêt-bail ainsi qu’une indépendance totale de l'action soviétique en Pologne et en Slovaquie pour choisir le gouvernement qu'il voulait, avec le droit de déclarer unilatéralement l'indépendance de la Tchécoslovaquie quand bon lui semble. Wallace est même allé jusqu'à parler à Staline du projet Manhattan et de sa capacité destructrice. Staline fut abasourdi par le nombre de concessions qu'il avait obtenues, mais fit de son mieux pour jouer les réticents. Cependant, il accepta de lancer une invasion de la Mandchourie d’ici trois mois.  

Lorsque la nouvelle de ces conditions est parvenue aux Européens, ils furent tout bonnement dégoûtés. On se souvient peut-être mieux de la tristement célèbre phrase de Churchill à Eden : « La seule chose sur la tête de Wallace, c'est son chapeau !”

Charles De Gaulle n'était venu à Potsdam que par le désir de chacun des deux camps. En effet Churchill et Mussolini était content d’avoir un anticommuniste de plus à leur coté tandis que les Américains et les Soviétiques pensaient que l’homme du 18 Juin aurait pu jouer un rôle de modérateur. Après que les mots de l'accord soient parvenus à De Gaulle, il déclara amèrement à Mussolini. “Wallace va nous laisser crever". Mussolini, cependant, était déjà au-delà de la colère. En fait, il était déjà en train de comploter avec Balbo et Ciano sur ce qu'il fallait faire.  

Dans le même temps, la Grande-Bretagne avait déjà pillé Peenemünde et capturé Werner Von Braun, ainsi que les plans et les prototypes des fusées « V2 ». Au moment où les Soviétiques s'installeront dans leur nouvelle zone d'occupation de l'Allemagne de l'Est, ils découvriront l'endroit vidé, où tous les talents avait été “déménagé” outre-manche (et dans une moindre mesure outre Atlantique et outre Alpes) Les dirigeants européens avait admis lors d'une discussion privée qu'ils ne pouvaient pas faire grand-chose, car Wallace exerçait simplement la retenue de l'Amérique plutôt que de leur imposer sa volonté. Cependant, les trois dirigeants ont convenu que ce ne serait pas la fin de la discussion. Ils se reverraient, mais sans que Wallace ne les gêne.


Extrait de "Mussolini : l'homme du vingtième siècle" de Joseph Manderlay


La formation de l’organisation des Nations Unies avait été l’une des résolutions prises à Postdam. Il a été convenu de donner du mordant à cette organisation après l'échec de la Société des Nations. Au sommet de l’ONU se trouverait un Conseil de sécurité qui pouvait décider de déchaîner les forces des casques bleus pour se défendre contre les grands maux du monde, notamment les génocides. Et un certain nombre d'entre eux se verraient accorder le pouvoir extraordinaire d'opposer leur veto à la procédure. Cela fut un point de discorde.

Alors que « les trois grands » les États-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS seraient évidemment inclus dans ce conseil, il y avait beaucoup de discussions sur qui seraient les autres membres. La France et la Chine étaient d'accord pour en être. Ce fut la présence de l'Italie qui provoqua une sérieuse brouille. Comme l'Italie représentait l'un des plus grands blocs militaires au monde avec l'Alliance romaine. Et qu’en plus, elle était soutenue par la quasi-totalité des organisations juives. Il été pratiquement impossible de refuser à l’Italie, une place au sein du futur conseil de sécurité

Mais cela a causé un autre problème. Désormais, le Conseil de sécurité était composé de six membres. Et de nombreux diplomates ont suggéré, pour éviter d’éventuelles blocages, dut à des égalités de votes, qu’il fallait que ce conseil comporte un nombre impair de membres. Donc il fallait trouver un septième membre. Pour des raisons évidentes le Japon (encore en guerre à l'époque) et l'Allemagne étaient exclus. L'Inde et Israël n'existaient pas encore en tant que nations souveraines. Dans un geste très cynique, Mussolini proposa que la Turquie soit incluse en tant que septième membre pour représenter la population musulmane de la planète. Les Soviétiques furent indignés qu'un autre membre de l'Alliance romaine obtienne un siège et menacèrent de tout faire capoter. Finalement, un compromis fut trouvé, et le dernier siège de membre du conseil de sécurité de l’ONU fut attribué... Au Brésil

Le président Vargas, voyant une opportunité d'établir le Brésil en tant que grande puissance diplomatique, accepta avec joie. Bien qu’en échange il du accepta une certaine libéralisation de son régime, et accorda l'amnistie aux dissidents politiques, pour la plupart communistes (ce qu’il fit avec joie). Bien que Staline espérât que le Brésil serait un soutien à la lutte anticoloniale, le Brésil se rangerait généralement du côté de l'Occident sur les questions de politique étrangère, en particulier dans les années cinquante et soixante.
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Getúlio Vargas Président de la République Fédérative du Brésil


Extrait de 'We Brave Few: Europe 1945-1949' par Abraham Ferguson


Les premières vagues d'élections à travers l'Europe entre l'hiver et le printemps 1945 ont engendré des résultats intéressants. En Hongrie, le prince Otto de Habsbourg s'est réjoui du résultat du référendum, à l’issue duquel 58% des Hongrois se prononcèrent en faveur d’un maintien de la monarchie Hongroise. La dynastie des Habsbourg retrouva son prestige d'antan. Le jeune roi promis d'être le défenseur de la démocratie hongroise et de ses minorités, qu'elles soient politiques, raciales ou religieuses.
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Otto de Habsbourg nouveau Roi des Hongrois

En revanche, la Finlande dut également organiser un référendum pour savoir si elle rejoindrait l'Union soviétique en tant que RSS. Un Finlandais raconta comment un bureau de vote à Helsinki abritait plusieurs soldats de l'Armée rouge debout de tous les côtés de la table, ignorant le choix de l'électeur. Bref, c'était inutile, car le résultat fut de 90% en faveur de la création de la république socialiste soviétique de Finlande. Dans de nombreux endroit le taux de participation pouvait atteindre les 125%. Wallace défendrait le décompte des voix sur le fait que le référendum pour l'Assemblée constituante française avait obtenu 96% de oui. Des résultats similaires furent relevés en Tchécoslovaquie occupée, les communistes avait obtenu 48% des voix grâce à des performances très (voir trop) fortes en Slovaquie. En parlant de la France, les tensions avaient augmenté lorsque De Gaulle avait expulsé les communistes de son gouvernement, déclenchant une série de grèves et d'émeutes à travers la France. Les communistes remportèrent près d'un tiers des voix aux élections de 1945. Ce qui restera le meilleur score du PCF, qui commença un long déclin.

Les élections britanniques avaient été repoussées à début juin 1945. À l'époque, on s'attendait à une victoire serrée des travaillistes. Alors que Churchill était encore populaire, les conservateurs étaient vus comme étant déconnectés de la réalité, et des besoins des classes populaire. Le programme travailliste, qui appelait à des nationalisations massives, était considéré comme moderne et révolutionnaire. Le rapport Beveridge avait été un sujet important de la campagne, tous les partis s'engageant à le respecter, bien que le rapport entre la participation publique et privée diffère d'un parti à l'autre. Dans l'ensemble, les travaillistes profitaient d’une avance de 5 à 10% sur leurs concurrents.

C'est peut-être à cause de cela que Churchill décida de s’impliquer personnellement. On ne saura jamais si le tristement célèbre "discours de la Dague rouge" était motivé par des préoccupations réel ou électorales, surement les deux. Les sentiments anticommunistes de l'électorat britannique furent réveillés à la nouvelle des résultats en Finlande et en Slovaquie. La soviétophilie de Wallace aggrava cette situation, qui était désormais critiquée par presque tous les journaux qui n'étaient pas ouvertement de gauche. Churchill savait également que s'il pouvait faire basculer l'élection sur la politique étrangère, il aurait une meilleure chance de gagner. Deuxièmement, comme Eden l'a noté dans ses mémoires, Churchill fut mortifié par la conduite de Wallace à Potsdam. Il avait décidé qu’a court et moyen terme, les États-Unis ne pouvaient plus être un allié fiable. Ainsi, il a conçu ce discours qui devait être un appelle à l'Europe.


Discours de Winston Churchill à la Chambre des communes, 26 avril 1945


« De Vladivostok sur le Pacifique à Stettin sur la Baltique, un poignard rouge se dresse au-dessus du cœur de l'Europe. Et s'il tombe, alors toutes ces grandes capitales : Paris, Rome, Vienne, Athènes, Budapest, et même Londres elle-même… Elles seront toutes écrasées par le despotisme étranger après avoir survécu à un autre. Une fois de plus, l'Europe se retrouve seule face à une monstrueuse tyrannie. Mais maintenant, avec le prix de l'apaisement, le prix de la capitulation et le prix de la division maintenant si évidents pour nous, les peuples d'Europe sont unis. Ils savent que cela n'a aucun sens de se battre entre nous quand il y a un ours à notre porte.


Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mar 14 Fév - 20:23, édité 2 fois
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Message par Collectionneur Mar 24 Mai - 11:48

Pas de guerre de Corée donc, toute l'Asie de l'Est passe coté rouge, pas certains que les Japonais soit prés à pardonner aux États-Unis la perte d’Hokkaido après guerre.

Une syllabe en trop ici :

Extrait de 'We Brave Few: Europe 1945-1949' par Abraham Ferguson

Ainsi, il a conçu ce discours qui devait être un appelle à l'Europe.
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Message par Yodarc Mar 24 Mai - 14:23

Wallace me paraît une version américaine mille fois pire que ce que l'on a reproché à Chamberlain pour la politique d'appeasement. Ce serait comme si Chamberlain avait décidé de céder à Hitler non seulement les Sudètes, mais aussi le couloir de Dantzig et la Tchécoslovaquie tout entière à Munich.
Peut-être caricatural, mais c'est l'impression qui me vient en tête avec ce passage.
J'ignore de surcroît ce qui est pire : des Américains qui pour défendre leurs intérêts, se mêlent de tout et de n'importe quoi au nom de la liberté (ils n'ont pas lu Robespierre : "les peuples n'aiment pas les missionnaires armés", peu surprenant qu'il y ait autant de défiance de certains territoires aujourd'hui) ou des Américains qui offrent sur un plateau des territoires pour satisfaire l'ego de quelques dirigeants dangereux et insatiables ? L'un hypocrite, l'autre courtisane (tout comme je considère Pétain et la clique de Vichy comme les courtisanes d'Hitler), faîtes votre choix.
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Message par Thomas Mar 24 Mai - 18:00

Petite recommandation pour la traduction, qui semble fait avec Google Translate, il vaut mieux utiliser Deepl.

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Message par Préhistorique Mar 24 Mai - 19:28

Bonne LT même si il y a un côté ASB comme Wallace qui fournit les plans de la bombe atomique à l'URSS par exemple. Je ne pense pas que dans la réalité il aurait fait cela, ni aucun autre président des États-Unis car quand on a le monopole de la bombe atomique on fait tout pour que cela dure. Autre exemple Mao qui attaque Hong Kong alors qu'il n'a même pas vaincu les nationalistes sur le continent. D'une manière générale le comportement des communistes et des arabes est assez ASB dans cette LT. Par contre le comportement de Mussolini est assez réaliste.
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Message par DemetriosPoliorcète Mar 24 Mai - 19:58

Ce pauvre Wallace en prend beaucoup pour son grade.
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Message par Rayan du Griffoul Mer 25 Mai - 0:27

Collectionneur a écrit:Pas de guerre de Corée donc, toute l'Asie de l'Est passe coté rouge, pas certains que les Japonais soit prés à pardonner aux États-Unis la perte d’Hokkaido après guerre.

Une syllabe en trop ici :

Extrait de 'We Brave Few: Europe 1945-1949' par Abraham Ferguson

Ainsi, il a conçu ce discours qui devait être un appelle à l'Europe.

Y'aura pas de guerre de Corée. Mais il y'aura bien plus gros

Thomas a écrit:Petite recommandation pour la traduction, qui semble fait avec Google Translate, il vaut mieux utiliser Deepl.

Merci du tuyau


DemetriosPoliorcète a écrit:Ce pauvre Wallace en prend beaucoup pour son grade.

Et c'est juste que le début.

Pour info il reste deux chapitre avant la fin du 1er arc, consacré à la seconde guerre mondiale.

Le deuxiéme commencera dans la foulée
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Message par DemetriosPoliorcète Mer 25 Mai - 8:28

En tout cas, je pressens une alliance des puissances coloniales.
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