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D’une guerre d’endiguement à une guerre totale (Remake)

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D’une guerre d’endiguement à une guerre totale (Remake) - Page 2 Empty Re: D’une guerre d’endiguement à une guerre totale (Remake)

Message par Thomas Jeu 1 Juin - 19:12

Uranium Colonel a écrit:Intéressant, quid du conflit algérien dans cet univers?
Grosso modo comme OTL. Je ne sais plus s'il est évoqué dans l'un des chapitres que j'ai brouilloné.

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D’une guerre d’endiguement à une guerre totale (Remake) - Page 2 Empty L’Indochine enfin en paix

Message par Thomas Sam 24 Juin - 11:47

Enfin un chapitre. En fait, celui-ci est écrit depuis des semaines, devait juste être relu et corrigé.
Je suis juste dans un étrange contexte ou j'ai beaucoup de boulot, beaucoup de chose à gérer, ou je suis censé bosser sur l'ABATL, mais aussi ou je n'ai pas beaucoup d'inspiration et énormément de mal à me poser pour écrire ou dessiner.

L’Indochine enfin en paix

Alors que le Cambodge se stabilise politiquement et se développe économiquement, le reste de l’ex-Indochine française continue à faire face à des troubles. Au Vietnam, débarrassées de la menace militaire Việt Minh, des poches d’insurrection persistent ici ou là. Alors que le pays à tout à reconstruire, l’année 1960 voit le pays frôler la guerre civile lorsque le général Dương Văn Minh lance un coup d’État le 11 novembre contre le président Ngô Đình Diệm. Ce dernier est tué et voit un autre militaire, Nguyễn Khánh, tenter de lui succéder en se présentant comme loyaliste. Après 7 jours de combat et sous la pression du président Dwight D. Eisenhower, les deux militaires s’accordent sur un cessé les feux et le maintien des élections prévu en 1961. Les deux militaires étant priés de ne pas se mêler de l’élection, ils nomment Phan Khắc Sửu au poste de président par intérim.

Le 9 avril 1961, les Vietnamiens se rendent aux urnes pour l’élection la plus démocratique qu’ils aient connue jusqu’ici puisque l’élection se déroule sous la surveillance des troupes américaines et avec un taux de participation frôlant les 78 %. En effet, les rotations des troupes américaines font que certaines unités sont envoyées se reposer et se reconstituer au Vietnam. Les résultats définitifs tombent le 13 avril : Trương Đình Dzu devient président avec 34,38 % des votes devant Phan Quang Đán qui engendre 17,62 % des votes. Le président par intérim Phan Khắc Sửu ne remporte que 10,48 % des suffrages devant Trần Văn Hương avec 10,10 %. Pendant ce temps, les deux putschistes de 1960 s’exilent. Dương Văn Minh part pour le Laos ou, soutenu par la Thaïlande, il compte apporter son expertise militaire au gouvernement. Nguyễn Khánh part s’installer aux États-Unis.

Pour apporter la paix, le président Dzu s’attèle tout simplement à défaire l’héritage de Diem. Il fait disparaitre toute trace du culte de la personnalité que l’aspirant dictateur avait commencé à mettre en place et met fin aux persécutions contre les sectes bouddhistes. S’il ne compte pas réinstaller la monarchie, il autorise l’ancien empereur Bảo Đại à revenir de son exil. Ce dernier partage dès lors sa vie entre le Vietnam et la France. Surtout, Trương Đình Dzu tient l’une des promesses les plus populaires de sa campagne : l’amnistie des derniers Việt Minh. En effet, les combats restent sporadiques, car les derniers insurgés disposent de peu de moyens, mais nombreux sont ceux qui gardaient le maquis de peur d’être exécutés s’ils se rendaient. Mis à part quelques « trainards », les derniers Việt Minh se rendent tous et plus aucun incident n’est signalé à partir de 1965.

Comme le Cambodge, le Vietnam doit se moderniser et se développer. Si le retour d’une partie de la diaspora permet de voir émerger des entreprises, le Vietnam peut compter sur une aide au développement non négligeable octroyé par le Congrès américain. Le montant reste bien modeste au regard de ce qui va être déployé en Chine, mais le Vietnam est déjà devenu un sujet secondaire pour les Américains.
Le dernier pays indochinois à tenter d’en finir avec une période troublée est bien évidemment le Laos. Si une poignée de Việt Minh a continué à y combattre, le conflit interne qui déchire le pays voit le Pathet Lao perdre du terrain dès la fin des années 1950 avec l’anéantissement du Việt Minh et la fin de l’aide militaire chinoise. Un cessez-le-feu est signé le 8 août 1960 entre le gouvernement royal et Pathet Lao, laissant place à une longue période de négociation. Il faut attendre le 15 avril 1963 pour la signature d’un accord de paix. Ce dernier inclut l’amnistie des rebelles et la tenue d’une constituante devant précéder des élections générales.

La constituante accouche d’une nouvelle constitution le 19 avril 1964 et transforme le pays en monarchie parlementaire pleine de promesses de justice et d’égalité. Les élections générales du 5 décembre de la même année portent le chef de guerre hmong Vang Pao au pouvoir. Ce dernier est victime d’une tentative de coup d’État mené par Phoumi Nosavan et Kong Lê le 17 janvier 1965. Mal préparé, le coup capote dès les premières heures et les deux militaires s’enfuient en Thaïlande. Nosavan finira sa vie à Bangkok alors que Lê s’enfuit pour Paris. En octobre 1966, ils sont condamnés par contumace à 20 ans de réclusion pour leur tentative de coup d’État. Ils finiront leurs vies en exil, s’éteignant respectivement en 1985 et 2014. Vang Pao quant à lui sera le Premier ministre le plus populaire de l’histoire du pays, se maintenant au pouvoir sans discontinuer jusqu’en 1975. Sous sa direction, le pays s’assainit progressivement. S’il ne deviendra jamais une puissance industrielle, ni même régionale, le Laos affichera une croissance à deux chiffres à partir de 1988 et aurait une économie excédentaire s’il n’avait pas des dettes à rembourser. Le pays profite de sa situation géographique et notamment du Mékong et de ses affluents pour construire, avec l’aide d’EDF, des barrages hydroélectriques de plus en plus puissants, faisant du pays un exportateur d’électricité dans les années 2000. Le reste de l’économie national repose sur l’agriculture jusqu’au boom touristique de la fin des années 1990.

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D’une guerre d’endiguement à une guerre totale (Remake) - Page 2 Empty Front républicain

Message par Thomas Mer 28 Juin - 22:38

Un autre chapitre qui trainait depuis quelques semaines, en attente de relecture et correction.

Front républicain

En parallèle de la sinisation du conflit sur le plan militaire, le président américain John Fitzgerald Kennedy et surtout son frère Robert tente d’unifier les forces chinoises sur le plan politique afin de présenter un « Troisième Front uni chinois ». En unifiant les forces chinoises tant sur le plan politique que militaire, les frères Kennedy espèrent provoquer l’effondrement politique du gouvernement de la « Bande des Quatre ». L’affaire ne sera pas de tout repos pour Robert Kennedy, représentant spécial du gouvernement américain en Chine, à qui il faudra environs un an et demi pour accomplir sa mission.
Le « Troisième Front uni chinois » dit « Front Républicain Chinois » est une longue affaire de compromis, de gestion des égos, de menaces, de promesses et parfois même de chantage. Les plus faciles à convaincre sont les leaders de la rébellion islamiste pro-KMT, majoritairement dominé par le clan des seigneurs de la guerre Ma. En plus de la promesse de démocratie de la future République chinoise, ils obtiennent la garantie de la liberté culte que leur avaient ôté les communistes. Cette liberté, qu’ils ont récupérée de facto via leurs rébellions, s’accompagne du maintien à des postes politiques et militaires des principaux leaders jusqu’à la fin du conflit.

S’il s’est avéré plutôt facile de convaincre les islamistes pro-KMT, le cas du Tibet s’est avéré plus compliqué. Le Chushi Gangdruk s’est avéré être un instrument très utile pour le KMT et les États-Unis dans leur lutte contre la Chine communistes, mais ni l’un ni l’autre ne souhaite un retour au « Tibet Féodal » qui a justifié l’intervention communiste en 1950. De son côté, le KMT est catégorique, le Tibet fait partie de la Chine et le Kashag ne saurait être rétabli. Le Tibet sera républicain et pas autres choses. Le compromis prend des mois à être atteint. Le Tibet peut disposer d’un gouvernement local jusqu’à la fin de la guerre, mais un gouvernement purement politique et non théologique. Si le dalaï-lama est confirmé dans son rôle de représentant religieux des bouddhistes tibétains, il est privé de tout pouvoir politique. Le système politique tibétain, que certains comparent au servage et à l’esclavage, est définitivement enterré. Aussi, malgré une farouche résistance d’un certain nombre de nobles et religieux qui espéraient récupérer leurs terres. Les nobles et le clergé retrouveront malgré tout une partie de leurs terres, mais il est déjà acté que les terres seront massivement redistribuées au reste de la population. En échange, le Tibet disposera d’une large autonomie et d’un gouvernement dans la Chine d’après-guerre qui aura une forme fédérale.

Le dernier point du compromis menant au « Front Républicain Chinois » est la négociation avec Liu Shaoqi et ses communistes dissidents. Shaoqi pose, au cours des longs moins de négociations secrètes, un certain nombre de conditions plus ou moins faciles à satisfaire. Dans certains cas, les conditions s’alignent totalement avec le point de vue du KMT et des États-Unis concernant l’avenir du Tibet ou une amnistie des chefs politiques et miliaires shaoquistes. Sur d’autres, Robert Kennedy aura à forcer un peu la main à Tchang Kaï-chek et ses alliés. Notamment sur les questions de bonne gestion, de lutte contre la corruption et surtout sur les questions sociales en plus de l’évidente reconnaissance d’un Parti Communiste. Même sur cela, le KMT et les shaoqistes finissent par s’accorder. Il faut dire qu’au sein même du KMT une aile gauche existe et qu’elle espère une République qui saura faire oublier les travers autoritaires et la corruption de l’ère Tchang qui semble ne pas vouloir prendre fin. C’est ce dernier détail qui aura le plus ralenti les négociations, car si Liu Shaoqi ne compte pas prétendre au pouvoir, il est catégorique : Tchang Kaï-chek devra quitter le pouvoir. Le généralissime refuse catégoriquement et fulmine, mais il déchante rapidement quand Robert Kennedy, appuyé par l’aile gauche du KMT, essaye de lui forcer la main. Tchang, sait que sans le soutien économique et militaire américain la guerre durerait des années, peut être une décennie ce qui ruinerait la légende qu’il tente de bâtir autour de son personnage.

Après des mois de négociation et de pressions, Tchang annonce, le 18 avril 1966, la création du « Front Républicain ». Il quitte la présidence en faveur de son rival Li Zongren et devient Commandant suprême des Forces Alliés en Chine. L’annonce et notamment toutes les promesses politiques qui l’accompagnent sont accueillies par une liesse populaire et génère beaucoup d’espoir. D’autant que le KMT peut s’appuyer sur un début de boom économique dans les territoires qu’il contrôle. La production alimentaire est largement en hausse et une industrialisation acharnée se poursuit pour alimenter la machine de guerre chinoise. Assez paradoxalement, ce bilan combiné à la décision de céder le pouvoir vaut un regain de popularité à Tchang.
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Durant cette période de négociation, la sinisation du conflit se poursuit. On l’a vu, l’armée américaine à transférer énormément de moyen aux forces du KMT : armes, munitions, chars, avions… Si une part non négligeable de ces équipements provient des États-Unis, voire de Corée du Sud et du Japon, la part produite en Chine augmente en quelques années. Ainsi, le char américain M41, produit à plus de 3000 exemplaires dans des usines chinoises entre 1965 et 1967, devient le fer de lance de forces mécanisées chinoises. Ce char léger et relativement agile rencontre de moins en moins d’opposition de la part des communistes dont les stocks de chars s’épuisent. Le M41 est utilisé en appui des unités d’infanterie, comme canon d’assaut, comme escorte de convoi. Dans le domaine aérien, les forces du KMT ne rencontrent quasiment plus d’opposition et leur l’inventaire est progressivement modernisé par l’incorporation massive de F-86 et F-104.

La nomination de Tchang Kaï-chek au poste de Commandant suprême des Forces Alliés en Chine voit le transfert des forces conventionnelles américaines sous commandement Chinois, même si dans la pratique les Américains restent largement maîtres de leurs unités. La gestion du soutien technique, logistique et l’entrainement des unités chinoises par les Américains sont placés sous un commandement américain baptisé le MACC (Military Assistance Command China) qui remplace le MAAGC (Military Assistance Advisory Group for China). Des unités de l’armée républicaine et de l’armée américaine sont détachées pour rejoindre les forces tibétaines, KMT-Ma et les Shaoquiste afin d’assurer leur rééquipement et leur entrainement dans le cadre de leur incorporation progressive dans l’armée républicaine. En revanche les forces spéciales américaines ainsi que les unités de réactions rapides, rattachées au MACC sont placées sous un commandement spécial baptisé le MACC-SOG (Military Assistance Command China – Special Operation Group). Le MACC-SOG est une sorte de commandement des opérations spéciales américaines en Chine. Assaut héliporté et raids de forces spéciales forgeront sa légende. Mais une part obscure de cette légende fera surface des décennies plus tard : missions d’enlèvement et d’assassinat, extorsion, pression politiques. Aussi bien, contre les forces communistes que contre des membres du Front Républicain, incluant le KMT. Une purge inavouable, mais jugée nécessaire et utile.
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Message par Collectionneur Ven 29 Sep - 7:26

J'avais loupé cette réécriture. Dans l'article du 26 février ''Invasion''. Un lapsus :

Il faut dire que Taiwan s'est transformé en passe aérienne géant et que plus aucun recoins de la Chine continental n’est à l’abri des terribles B-29 et B-52 américains.
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Message par Thomas Ven 29 Sep - 7:38

Collectionneur a écrit:J'avais loupé cette réécriture. Dans l'article du 26 février ''Invasion''. Un lapsus :

Il faut dire que Taiwan s'est transformé en passe aérienne géant et que plus aucun recoins de la Chine continental n’est à l’abri des terribles B-29 et B-52 américains.
Corrigé.

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Message par Collectionneur Ven 29 Sep - 9:05

Confusion sur la date ici aussi :
Sam 25 Fév - 20:08
Opération Cobalt

Le 6 mai 1964 donc, l’opération Cobalt anéantit le noyau dur des forces de Giáp,
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Message par Thomas Ven 29 Sep - 9:08

Collectionneur a écrit:Confusion sur la date ici aussi :
Sam 25 Fév - 20:08
Opération Cobalt

Le 6 mai 1964 donc, l’opération Cobalt anéantit le noyau dur des forces de Giáp,
Corrigé.

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Message par Collectionneur Ven 29 Sep - 20:34

Un ultime chapitre est prévu pour la fin de la seconde guerre civile chinoise ?
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Message par Thomas Ven 29 Sep - 20:49

Plusieurs chapitres sont prévus. Je n'ai pas eu le temps de travailler dessus ces dernières semaines.
J'espère pouvoir m'y replonger cet automne/hiver, après mon opération, comme tous mes autres projets.

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Message par Collectionneur Ven 29 Sep - 20:52

Entendu. Bon courage. Like a Star @ heaven
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Message par Thomas Ven 29 Sep - 21:29

Collectionneur a écrit:Entendu. Bon courage. Like a Star @ heaven
Merci.
Je pense avoir au moins six chapitres en cours d'écriture.

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D’une guerre d’endiguement à une guerre totale (Remake) - Page 2 Empty Le début de la fin

Message par Thomas Ven 12 Avr - 23:00

Le début de la fin

Tout au long de l’année 1965, sur l’ensemble du front, les forces du front républicain ont continué de grignoter les positions adverses comme elles l’avaient fait pour l’essentielle de l’année 1964, mais ne lancent pas d’opération majeure. C’est ainsi que la tête de pont sur le Fleuve Jaune près de Binzhou s’étend progressivement. Cette période permet une modernisation et prise d’expérience tout en limitant les pertes des forces républicaines ainsi que la bonne intégration des anciennes forces de la rébellion Ma ainsi que de celle de Liu Shaoqui. La baisse massive des pertes dans les rangs de l’US Army apaise l’opinion publique américaine. Toutefois, des études postérieures révéleront une forte hausse du taux de suite dans les forces sino-américaines à cause des horreurs engendrées par le conflit : famine, épidémie, charnier, cannibalisme… Du côté des communistes, la situation ne s’améliore pas. L’armement lourd se fait rare, l’aviation n’existe plus, la nourriture et les médicaments manquent.

L’hiver 1966-167 voit la reprise des offensives sino-américaine. Si les forces de la « Bande des quatre » sont toujours extrêmement déterminées, voire même fanatisées, elles sont de moins en moins nombreuses et de moins en moins soutenues par la population. Cette dernière, soumise à une famine aux proportions apocalyptiques est condamnée à avoir recours au cannibalisme. D’abord sur les morts, naturelles ou dues aux combats… puis sur les vivants. La pratique, aussi horrible soit-elle, est nécessaire à la survie et n’épargne pas les rangs de l’Armée Populaire de Libération. Les forces sino-américaines prendront la mesure de la famine durant leurs offensives hivernales.

Opération Hearbreaker, la bataille de Nanyang

Du 4 septembre au 17 octobre 1966 se déroule la bataille de Nanyang (Henan) dans le cadre l’Opération Heartbreaker. Il s’agit de première grande offensive de Tchang Kaï-chek suite à sa nomination au poste de Commandant suprême des Forces alliées en Chine. Ces dernières n’engagent qu’une seule formation américaine, la 2ème Division d’infanterie américaine, alors que le reste de l’effort repose sur la 7ème Division d’infanterie chinoise soutenue par deux bataillons des shaoquistes récemment ralliés, le 12ème et le 347ème Bataillon d’infanterie. Le 4 septembre 1966, alors que la ville est pilonnée depuis des semaines par l’artillerie sino-américaine, des éclaireurs de 347ème Bataillon parviennent à infiltrer la ville via deux tunnels abandonnés. Après des travaux de dégagent, les tunnels permettent à 3000 soldats républicains de pénétrer en plein dans le dispositif communiste qui s’effondre en quelques heures. Paniqués, les communistes se replient de manière chaotique pour la plupart alors que d’autres décident de mourir l’arme aux poings.

Le 8 septembre 1966, l’essentielle de la ville est libérée, mais la bataille n’est pas terminée pour autant. Si les communistes y ont perdu environ 1300 combattants, ils se replient sur les hauteurs à l’ouest de la ville, mais se retranchent aussi sur une colline du hameau de Wolong, menaçant directement la ville. Menacées par la colline de Wolong, les forces alliées se lancent malgré tout à la poursuite de l’ennemi avec soutien d’obusiers de 105 et 155 mm pendant que les Américains noient Wolong sous un déluge de napalm. Après avoir nettoyé de nombreuses positions légères et alors que le relief se fait de plus en plus prononcer, les alliés butent sur de nombreuses positions solidement retranchées. La modeste artillerie communiste, principalement des mortiers, est néanmoins muselée en quelques jours par les canons et avions sino-américains. Une première série d’assaut à lieu du 13 au 27 septembre et se solde par un échec et la mort de plus de 1600 soldats alliés (principalement chinois). Ce « fiasco » est dû à une mauvaise coordination entre les unités d’assaut et les unités d’appuie feux ainsi que la concentration de l’effort sur un nombre limité de places fortes ce qui a laissé la possibilité aux positions défensives communistes de se soutenir mutuellement, notamment avec leurs mortiers.

Le deuxième assaut démarre le 5 octobre après une journée de bombardement extrêmement intense et alors que l’artillerie communiste est neutralisée, tant par les tirs contre-batteries que l’épuisement des stocks de munitions. Cette fois-ci les forces alliées, massivement appuyées par l’artillerie et l’aviation, se lancent à l’assaut des neuf places fortes des communistes. Ces derniers, bien qu’ayant miné et piégé plusieurs accès à leurs positions sont pris de court par les ingénieurs de la 2ème Division d’infanterie américaine qui parviennent à neutraliser une partie des pièges pendant que leurs partenaires chinois les couvrent efficacement. La coordination des unités d’appui-feu, de l’aviation et de l’artillerie est cette fois-ci sans faille et empêche les communistes de se défendre efficacement. Leurs positions sont progressivement débordées et encerclées au fil des jours. Les troupes républicaines se lancent alors dans des opérations des nettoyages sanglantes avec un usage massif de lance-flammes.

La bataille se termine le 17 octobre avec la reddition des derniers défenseurs communistes. Les pertes sont élevées pour les deux camps. Les alliés n’avaient pas lancé de grande offensive depuis de longs mois et perdent plus de 3600 hommes. Pour ce qui est des pertes communistes, il est difficile d’avoir des chiffres fiables et les chiffres officiels sont contestés. En effet, les alliés annoncent avoir affronté 40 000 communistes à Nanyang et dans les hauteurs et prétendent en avoir neutralisé 25 000. L’artillerie alliée a utilisé près de 500 000 obus de 105 et 155 mm. L’aviation a quant à elle effectué près de 500 sorties, déversant plus de 250 tonnes de bombes.

Si comme souvent dans cette guerre (et tant d’autres avant et après elle) la bataille fut l’occasion de débordement qualifiable de crime de guerre, le moral des troupes sino-américaines sera durement frappé par l’ampleur de la famine et la découverte de centaine de cadavre portant les marques irréfutables de cannibalisme.

Opération Bright Ray, Débarquement de Huanghua

L’objectif de l’année 1967 est de provoquer la chute de Pékin et du régime de la « Bande des quatre ». Bien que Pékin n’ait plus qu’un contrôle limité sur ce qui reste de ses forces, la « Bande des quatre » reste le symbole du mal à abattre.

Pour se faire, il est décidé de débarquer à Huanghua. Si la localité est à 150 km au sud de Pékin et 50 km au sud de Tianjin, elle permet surtout de débarquer derrière la rivière Zhang dont les berges escarpées permettent aux forces communistes de tenir face aux forces alliées ayant franchi le Fleuve Jaune. Les forces de la « Bande des quatre » sont solidement retranchées sur une ligne continue de 150 km depuis Dezhou jusqu’à la mer de Bohai. Malgré la puissance de feu des forces sino-américaines, le relief et la végétation font que tenter de franchir le fleuve en force ne se ferait qu’au prix de pertes effroyables.

L’opération Bright Ray débute le 10 février 1967 et voit le débarquement de 50 000 hommes en l’espace de neuf jours. L’opération, appuyé par plus de 50 navires de premier rang est présentée en grande pompe afin de mettre en avant une force essentiellement chinoise. Dans les faits, ce sont en réalité les Américains de la 1ère division de marines qui ont « ouvert le bal » avec le débarquement sans oppositions du 1er Bataillon de reconnaissance. Les forces sino-américaines s’enfoncent de plus de dix kilomètres dans les terres avant de rencontrer une opposition. Entre le 19 février et le 13 mars, les forces alliées affrontent l’équivalent de deux régiments et libèrent un périmètre de 1200 km2 entre Huanghua, Cangzhou et Huaxi. Cette première phase de l’opération s’avère « facile » pour les Sino-Américains qui ont « à peine » plus de deux cents morts. Si plus de 1300 « combattants ennemis » sont neutralisés, les alliés découvrent d’immenses charniers et des « villages de cannibales ». Le terme de village est à préciser, car la guerre a réduit la majorité des villages à des camps de ruines. Ceux qui ne vivent pas dans ces ruines vivent dans des camps en pleine nature et sans ressources. La situation sur le terrain y étant plus propice qu’à Nanyang, la presse occidentale est abreuvée de photos, vidéos et témoignages qui vont créer un profond émoi. Washington met en avant « la folie déconnectée du Gang de Pékin qui, bien qu’ayant perdu la guerre, s’entête dans une folie meurtrière quitte à mener la population vers son crépuscule. »
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La deuxième phase de l’opération Bright Ray débute, 22 mars avec l’assaut en direction du nord du dispositif défensif de la rivière Zhang. Dans le même temps, les anciennes forces shaoquistes devenues républicaines qui contrôlais le secteur de Tianjin sortent de leur postions et lance une offensive vers le sud pour faire jonction avec les forces ayant débarquées. Les forces de l’opération Bright Ray atteignent le revers des positions sur la rivière Zhang dès le 26 mars. Les forces communistes, dont l’essentiel des canons font face au sud se retrouvent rapidement en difficulté.


Opération Bright Ray, Franchissement de la rivière Zhang

Sachant l’ennemi prit à revers, les forces au sud de la rivière Zhang lancent leur offensive sur un front large de 150 km dans la nuit du 25 au 26 mars. Si l’estuaire du fleuve, difficilement défendable est franchi dès le premier jour, les combats sont acharnés sur le reste du front. Les troupes communistes n’ont aucune chance et se battent à avec la force du désespoir face à douze divisions (120 000 hommes) dont quatre divisions américaines. À l’extrémité occidentale du front, les forces républicaines des 36ème et 68ème divisions tentent de déborder la ville de Dezhou, devenu forteresse et nécropole, mais les communistes parviennent à enrayer l’offensive et tiennent pendant deux jours. Les défenses sur les flancs de la ville finissent par s’effondrer le 28 mars à l’aube. Les ruines de Dezhou sont encerclées par les unités de réserve pendant que les unités les plus fraiches se ruent en direction du nord afin de sécuriser un maximum de territoire. Pour éviter un massacre, les forces républicaines vont alors se contenter d’encercler la ville et d’appeler à sa reddition. Ces appels seront suivis d’effet, des soldats communistes se rendant chaque jour par petits groupes.
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Sur le reste de la ligne où il n’existe plus une seule localité identifiable du fait des bombardements, l’assaut est généralisé et âpre. Chaque escarpement surplombant la rivière, ce qui reste des rizières et bosquets sont le théâtre de combats sanglants, mais dont l’issue est connue d’avance. Pour limiter leurs pertes, les forces sino-américaines nettoient chaque cave, chaque grotte et chaque bunker à l’aide de lance-flammes et de grenades incendiaires. Les défenses sont submergées et anéanties en sept jours, mais au prix d’un bilan humain effroyable puisque les communistes ont perdu 11 000 de leurs 23 000 hommes défendant le fleuve.
L’opération Bright Ray permet de détruire la dernière grosse ligne défensive empêchant les forces républicaines de faire leur jonction depuis le Fleuve Jaune jusqu’à Tianjin et le front de Mongolie intérieure. Les unités chinoises (dont la 105ème division blindée), encadrées par les Américains de la 1ère division de cavalerie, déferlent sur l’ensemble de la région qui est considéré comme sécurisé à partir de 20 avril, mettant ainsi fin à l’opération Bright Ray.

En parallèle de nombreuses positions communistes et poches sont tombées à travers le pays durant les mois précédents. Bien que les forces sino-américaines soient globalement prudentes dans leur approche préférant écraser l’ennemi sous une puissance de feu démesurée, de nombreux territoires n’ayant aucune valeur stratégique sont abandonnés par les communistes. L’attrition provoquée par la famine et les maladies fait que dans certains cas les forces communistes « tombent comme des feuilles mortes ».
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Massacre sur la rivière Yalou

Entre 1964 et 1967, la totalité des frontières chinoises est tombée sous le contrôle des forces républicaines à l’exception notable d’une section d’environ 140 kilomètres à entre Chunggang et Chosan sur la rivière Yalou sur la frontière avec la Corée du Nord. Alors qu’on pourrait s’attendre à ce que ce soit la dernière ligne de vie du gouvernement de Pékin, il n’en est rien. La Corée du nord peine à se nourrir elle-même et, si elle est bien le dernier point d’entrée d’armes et munitions ce n’est que de manière très modeste. Pire, durant l’hiver 1966-1967, plusieurs millions de réfugiés déferlent sur la frontière. Face à l’ampleur de la crise humanitaire en cours, le grand leader Kim Il-sung fini par fermer la frontière, mais cela ne suffit pas. Il autorise donc son armée à faire usage de la force. Des milliers de réfugiés sont abattus alors qu’ils tentent de traverser la Yalou. Quelques années après la guerre, un survivant témoignera du « Grand massacre de Manpho » ou 40 000 Chinois sont massacrés entre 27 février au 13 mars 1967. Certaines sources estiment que 300 000 réfugiés ont été tués par les forces nord-coréennes entre 1965 et la fin du conflit.


Dernière édition par Thomas le Sam 13 Avr - 8:33, édité 1 fois

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Message par Collectionneur Sam 13 Avr - 0:21

Merci pour ce premier nouveau chapitre ici après ton rétablissement.
Quatre fautes de frappes repèrées :

Toutefois, des études postérieures ''révèreront'' (révéleront) une forte hausse du taux de ''suite'' (suicide) dans les forces sino-américaines à cause des horreurs engendrées par le conflit :

Opération Bright Ray, Franchissement de la rivière Zhang

Sachant l’ennemi prit à revers, les forces au sud de la rivière Zhang lancent leur offensive sur un front ''larde'' 150 km ...

Les défenses sont submergées et anéanties en sept jours, mais au prix d’un ''billant humains effroyables'' (bilan humain effroyable) puisque les communistes ont perdu 11 000 de leurs 23 000 hommes défendant le fleuve.

Les relations sino-coréennes vont être plus que glaciales....
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Message par Thomas Sam 13 Avr - 8:35

Collectionneur a écrit:Merci pour ce premier nouveau chapitre ici après ton rétablissement.
Quatre fautes de frappes repèrées :
....
Merci. C'est corrigé.
J'essaye de finir cette histoire, mais je n'arrive pas à me satisfaire du niveau de qualité global pour le moment.

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Message par Collectionneur Sam 13 Avr - 23:10

J'avais loupé une erreur de date dans le chapitre du 25 février : Opération Cobalt :

Pendant ce temps, le 27 mai ''1964''/1954, l’opération Vulture se termine avec une victoire franco-américaine à Điện Biên Phủ.
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