La Finlande lors de Barbarossa

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous car une dernière chose me chiffonne avant d'en terminer avec le Tome I.

La Finlande.

Comme ceux qui ont lu la TL postée ici le savent, René Cassin est envoyé à Helsinki négocier le retrait finlandais de la guerre.

Ces négociations sont conservées dans le livre, c'est plutôt ce qui suit qui m'embête.

En effet, dans la TL du forum, les Finlandais s'arrêtent sur l'ancienne frontière (j'omets de parler des régions arctiques en revanche ) et une trêve tacite se met en place avec l'URSS jusqu'en 1944.

Mais cette ancienne frontière est étirée, difficilement défendable.

Pour moi, la solution FTL d'un retrait finlandais total du conflit sur la base des frontières du traité de Moscou de 1940 n'est pas envisageable LFC.

De plus, concernant l'extrême nord, les Allemands ont franchi en force l'ancienne frontière pour attaquer la ligne de chemin de fer reliant Mourmansk au reste de l'URSS, entraînant les Finlandais avec eux.

Alors...

Une paix avec retour aux frontières de 1939 est-elle sérieusement envisageable en 1941 ? Gare à la réaction allemande !

Plus probable, la trêve s'installe sur la Svir, après conquête de la Carélie orientale et de Petrozavodsk.

Ici aussi, les Finlandais ne participent pas au siège de Leningrad, mais les Finlandais s'étend secrètement engagés à ne pas traverser la Svir, non seulement ils s'y enterrent dès l'hiver 41-42, mais les offensives soviétiques de 1942 dans la région n'auraient pas lieu, et les troupes y participant seront donc plutôt utilisés contre les Allemands.

Je penche pour la seconde hypothèse car un arrêt sur l'ancienne frontière donnera un front intenable aux Finlandais si la guerre se poursuit, même avec une trêve tacite.

En revanche, Ryti et Mannerheim empêcheront toute politique annexionniste et de Finlandisation en Carélie soviétique.

J'attends vos retour