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[CTC17]Clichés d’un vendredi noir pour un Horizon silencieux

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Message par Thomas Mer 24 Nov - 18:20

Clichés d’un vendredi noir pour un Horizon silencieux
Vendredi 23 novembre 2007.


Kenny est un sac à merde
Kenny est un cliché. Celui de l’américain raciste et plain de haine. C’est dommage pour un gars qui n’a pas encore vingt-trois ans. D’ailleurs il ne s’appelle pas Kenny, mais Kenny Junior. Son père, pur produit du Kentucky, est très fier de lui-même. Son fils doit le prendre pour modèle et s’appeler comme lui. Kenny Senior n’a rien d’exceptionnel. C’est l’américain moyen qui n’a pas fait d’étude, qui bosse très dure et gagne sa vie honnêtement et à la sueur de son front sur les chantiers. C’est le mec viril, qui passe un cinquième de son salaire en clopes et alcool. Il décide de comment tourne la maison, de quand sa femme doit s’offrir à lui, de comment les choses doivent être faites. C’est lui qui ramène l’argent à la maison donc personne n’a le droit de discuter ses décisions. Jamais. Ce n’est donc pas un super modèle pour Kenny Junior, qu’on appellera juste Kenny à partir de maintenant.

Kenny n’est pas très futé, les plus méchants diront qu’il a un QI d’huitre, il a foiré toute sa scolarité et n’arrive pas à garder un boulot. Son truc c’est Call of Duty 4 : Modern Warfare, sortie quelques semaines plus tôt. Il ponce le jeu dans tous les sens. Tuer des communistes comme un vrai mec, ça il sait faire. Mais il est trop con pour savoir que les Russes ne sont plus communistes depuis longtemps. C’est parce qu’il n’est pas très futé, entre autres, qu’il n’a plus que ça à foutre puisque sa copine l’a largué il y a six mois. Mais Kenny a une autre version des faits.

En effet Stella, l’a planté pour se mettre en couple avec un noir. Nous on dit noir parce qu’on est poli. Kenny parle de sale de nègre, car Kenny est raciste. Il pense que Stella est partie pour « s’enfiler des grosses queues de nègre comme une salope et une traitre à la race ». Ça vous donne une idée du personnage. Le plus drôle c’est que même s’il ne ratait pas une occasion de se venter son (pas si) « gros membre » et de comment il « baisait (pas si bien que ça) sa meuf », depuis que Stella s’est barrée, Kenny passe son temps à se palucher devant du porno dont le « scénario » de base est de voir des noirs bien membrés démonter des petites blondes. D’aucuns penseraient qu’un peu de psychanalyse freudienne révèlerait une jalousie et/ou une fascination pour les blacks bien montés. En réalité Stella a largué Kenny, parce qu’il ne fait pas grand-chose de sa vie, n’est pas très intéressant et n’a pas vraiment de conversation. Elle, ce qui l’intéresse c’est le droit et la politique, elle espère faire une carrière et laisser le Kentucky derrière elle. C’est vrai que son nouveau mec, Jamal, est monté comme un âne, mais ce n’est pas ce qui est le plus intéressant chez lui. Jamal aussi est un idéaliste, intéressé par le droit et la politique, mais surtout il est doux et attentionné avec elle. Ça la change un peu de Kenny.

Aujourd’hui, Kenny est dans sa voiture sur le parking du Fayette Mall, le plus gros centre commercial du Kentucky, près de Lexington. Il a les yeux fermés et écoute de la musique sur son lecteur CD portable lorsqu’un agent de sécurité frappe à sa fenêtre. Il faut dire que Kenny est suspect puisqu’il est probablement le seul gars dans sa voiture de tout ce parking de 5000 places, et ce depuis une heure. Il faut aussi dire qu’en ce Black Friday, les gens sont tous massés dans le centre commercial depuis l’ouverture. Alors Kenny explique qu’il attend sa femme, parce qu’il a bossé toute la nuit. L’agent, satisfait de l’explication, s’en va. Kenny a menti, en partie, vu que sa seule compagne s’appelle « Madame cinq », par contre il a vraiment bossé pendant une partie de la nuit.

En effet, avant l’aube, déguisé en SDF, il a parcouru les espaces extérieurs du parking encore désert. Faisant semblant de faire les poubelles il y a en fait placé de quoi faire une belle et grosse diversion. Des bombes constituées d’un peu d’explosif C4 et d’un téléphone mobile d’entrée de gamme. Comble de l’ironie, c’est un de ces étrangers qu’il déteste tant qui lui a procuré les explosifs, un Guatémaltèque travaillant pour un cartel.
Il est dix heures du matin, le Fayette Mall est bondé. Kenny sort de sa voiture et va récupérer un caddie. Il revient à sa voiture, ouvre le coffre et charge un carton déjà ouvert et à la forme allongée. Toujours dans le coffre, il attrape et enfile une veste tactique militaire, remplit les poches de chargeurs STANAG, range un Colt 1911 dans son holster dorsal et deux chargeurs à la ceinture. Personne ne voit rien, car Kenny est masqué par les nombreux véhicules garés autour. Il enfile sa large veste en cuir et la ferme. On y voit que du feu.

Kenny pousse son caddie en direction de l’entrée principale du Mall et une fois dans le grand hall il sort son portable. Il lance un appel groupé vers douze numéros de portable. Une sonnerie, puis des explosions au loin. Quelques clients s’inquiètent et commencent à paniquer. Puis de plus en plus. Quelqu’un rentre dans le hall en courant, paniqué, et parle d’explosions et de voitures en flamme. Depuis la direction opposée, l’intérieur du Mall, les agents de sécurité accourent et beuglent dans leur radio. Une fois qu’ils sont dehors, Kenny s’enfonce dans les entrailles du bâtiment de 110 000 m2 et glisse la main dans son carton. Il en sort un M-16, tire la culasse d’armement pour chambrer la première balle, épaule l’arme, ajuste sa visée et commence à tirer. La première victime ne voit rien venir. Dans le bruit et l’agitation, personne n’avait même remarqué qu’il avait sorti une arme. Les premières victimes, abattues de face ou de dos, n’ont rien vu venir, d’autres se cachent de manière ridicule dans la panique la plus totale. Ça va être un véritable carnage.
Une fois qu’il aura fini ici, Kenny a prévu d’aller buter Stella et son nègre. Il se voit déjà en ange de la mort ou de l’apocalypse, à la Une de tous les JT. La réalité c’est que Kenny est un sac à merde qui va ruiner des centaines de vies pour faire du bien à son égo fragile de petit blanc raciste. Comble de l’ironie, dans le chaos monumental qui va marquer cette journée Kenny va passer relativement inaperçu.
 
Gia est dans la merde
Gia est un cliché, mais un beau cliché. Celui de la belle brune, intelligente, douée et qui a un bon job. En effet, Gia est la fille d’une chirurgienne italienne naturalisée et d’un entrepreneur américain lointain descendant de japonais. Elle est métisse, les yeux bleus légèrement bridés, une longue chevelure brune, des lèvres pulpeuses et de belles courbes, bref elle est canon. Enfin, elle vient d’une famille aisée. Elle est en premières années de médecine aux urgences du Bellevue Hospital de New York. Elle est le cliché de la jolie gosse de riche idéaliste qui ne se sent pas à sa place chez les bourgeois, mais qui, ayant grandi avec eux, a du mal à se fondre dans la masse des prolos et des pauvres. Gia n’est donc pas très sociable, un peu caractérielle, mais douée et motivée. Elle ferait un personnage parfait pour une série TV en milieu médical. Pourtant elle déteste ce genre de série, si peu réaliste.

Aujourd’hui c’est la merde. Une demi-douzaine de patients avec des symptômes étranges. Des petites lésions cutanées dont certaines sont entourées de zones œdématisées, mais aussi des pustules. Les douze patients viennent du Bronx, la partie le plus pauvre de New York. S’ils viennent à Bellevue c’est parce que c’est un hôpital public qui soigne tout le monde, cliché : ils sont tous afro-américains et pauvres. Alors que Gia attend les résultats des analyses et se tape les dossiers à la main à cause d’une panne informatique qui frappe tout l’hôpital. Le directeur des urgences, Ben Richter, débarque et annonce qu’une fusillade de grande ampleur est en cours à Time Square et que tous les hôpitaux de New York doivent se préparer à recevoir des victimes. On parle déjà de plusieurs dizaines de morts et de deux cents blessés. En fait, trois tireurs arrosent la zone à la mitrailleuse, mais Gia et Ben ne le savent pas encore.

Gia retourne à ses patients du Bronx. La plus jeune, Annabelle, pleure de douleur. Gia examine la zone indiquée par la petite fille de neuf ans, derrière la cuisse. Ici les pustules et lésions ont laissé place à une vilaine escarre à la croute noirâtre. Gia se fige, l’épidémiologie n’est peut-être pas son domaine, mais le doute n’est pas permis c’est… La lumière vacille puis s’éteint, en fait tout l’hôpital s’éteint. Panne de courant. Le temps que le groupe électrogène démarre et tout ira bien. En plus tous les équipements vitaux ont une batterie qui leur permet de tenir plusieurs heures dans ce genre de situation.

Ah oui ! Les escarres. Gia allait prévenir ses collègues qu’il s’agissait probablement de… revoilà le directeur Richter, et le Dr Wu du service des maladies infectieuses. Ils sont gantés, masqués, portent des lunettes et blouses de protection et braillent exactement ce que Gia s’apprêtait à dire à ses collègues. Les résultats d’analyses sont là, c’est le bacille du Charbon. Les six patients du Bronx ont été contaminés par de la putain d’anthrax. Gia pense que ça en dit long sur la pauvreté et les problèmes de salubrité qui doivent frapper ce quartier, mais elle ne sait pas de quoi elle parle, elle n’a jamais mis les pieds dans le Bronx et ce n’est pas comme ça qu’ils sont tombés malades.

Wu lui ordonne de s’éloigner immédiatement de ses patients. Richter ordonne la mise en quarantaine des urgences. Tous les patients présents, même ceux en salle d’attente, vont se retrouver coincés ici. Ambiance de merde garantie. Quant aux victimes de la fusillade en cours elles ne pourront pas être prises en charge ici. Richter annonce que le CDC a été prévenu de la contamination au bacille du Charbon. Avec un trajet de 1400 bornes, espérons qu’ils viendront en avion.

En attendant, ça va être le bordel d’autant plus que l’électricité n’est pas encore revenue. Quoi ??? Comment-ça l’électricité n’est pas encore revenue ?? Gia consulte sa montre. Cinq minutes. Le groupe électrogène aurait déjà dû prendre le relais, mais ça n’arrivera pas. Le directeur met tout l’argent dans les soins et des programmes à destination des plus démunies. Ça lui vaut pas mal de problèmes avec le comité directeur d’ailleurs. Mais le problème c’est que pour le coup, à cause de son sens des priorités, tout à fait noble, le groupe électrogène n’a pas eu de vérification annuelle depuis deux ans. Il ne démarrera pas de sitôt. Gia est dans la merde et pour longtemps, mais elle ne sera pas la seule.
 
John Smith est un cliché
Silent Horizon était un plan conçu par la CIA et la FEMA, John avait fait partie des petites mains ayant conçu ce plan en 2004. Il s’agissait de simuler une cyberattaque par des hackers engagés par des organisations antiaméricaines. Mais John Smith avait réussi à sortir une copie du plan dès 2005 pour en préparer sa propre version. Evidemment John Smith est un pseudonyme, un peu cliché. Tout comme ses motivations qui, diront certains, sont dignes d’une série B. Mais les clichés ont cette fâcheuse tendance à être vrais. En effet, John a perdu deux frères lors des attentats du 11 septembre, punition infligée aux Américains pour leur impérialisme. Puis c’est son épouse qui est morte en 2005 dans une fusillade. Foutu deuxième amendement. Une quantité astronomique d’Américains ont un flingue, voire plusieurs. Mais la plupart n’ont pas eu le QI nécessaire pour se comporter de manière responsable. C’est comme ça qu’Elizabeth était tombée sous les balles de Kyle Huff lors du massacre de Capitol Hill alors qu’elle rendait visite à sa sœur. John Smith doutait de plus en plus de l’utilité même de son pays et ce bien avant la mort de sa femme. Que pouvait apporter au monde un pays dans lequel on compte plus d’armes en circulation que d’habitants ? Que pouvait apporter au monde un pays dans lequel le rêve américain d’une minorité se bâtissait sur le cauchemar d’une majorité ? Que pouvait apporter au monde un pays qui tout étant le plus riche au monde ne donnait pas l’opportunité à ses citoyens de se soigner correctement ? L’américain moyen préfère avoir trois flingues que de payer des impôts pour protéger la santé de ses voisins. L’américain moyen encense le milliardaire qu’il ne sera jamais et qui bâtit son empire sur l’exploitation des pauvres et des étrangers. Rien ne va dans ce pays. On marche sur la tête. Pour John, une seule solution : tout foutre en l’air.

Mais revenons-en à Silent Horizon version John Smith. Ce dernier s’était justement occupé d’une partie du volet cyber de l’exercice, car la cybersécurité c’est son métier. C’est pour ça qu’il a su à qui faire appel pour exécuter la cyberattaque. Ce ne sont pas les ennemis de l’Amérique qui manque. Des groupes étaient donc chargés de s’attaquer au réseau électrique américain alors que d’autres étaient chargés d’attaquer les réseaux informatiques. Ces groupes et sous-groupes avaient chacun des objectifs précis, sans être au courant de l’existence des autres groupes ni de leurs objectifs respectifs. John voulait limiter le risque de fuite en compartimentant l’information.

L’apothéose du plan de John Smith était l’anthrax, ou le bacille du charbon, dont il s’était procuré plusieurs kilos via la Syrie où Saddam Hussein avait, parait-il, planqué son stock en 2003. En fait, c’était ce que lui a dit son intermédiaire. En réalité John n’avait aucune certitude sur la provenance réelle de son anthrax. C’est pour ça qu’il l’avait testé avant. Les Huff, la famille de l’assassin de sa femme avait disparu depuis des mois. En réalité ils pourrissaient quelques par dans forêt nationale de Tongass après avoir servie de cobaye à John. Il n’avait pas géré ça tout seul. Pour le volet bioterrorisme de son attaque, John avait fait appel à Ralph Horowitz, un barjot paranoïaque et conspirationniste qui avait ses propres motivations, mais restait un pion parfait. Donc depuis le 20 novembre, des billets contaminés à l’anthrax étaient en circulation, histoire de leur laisser le temps de circuler de main en main et de passer dans les caisses des centres commerciaux et circuler massivement pour ce jour maudit et pitoyable qu’est le Black Friday. Comment Horowitz s’y était pris ? John l’ignorait. Son partenaire, comprenez « son pion », était fiable et motivé.

Le plus drôle c’est que le plan avait été facile à mettre en place et pas cher. Vous n’imaginez pas le nombre de gens très motivé qui déteste l’Amérique ou qui rêve d’un coup d’éclat. John Smith avait seulement eu à trouver les bonnes personnes, leur donner des informations utiles et les inciter à frapper à une date précise. À part quelques groupes qui devaient coopérer pour des missions précises, la majorité des intervenants n’avait absolument pas la moindre idée quant au fait qu’il prenait part à un complot global visant à faire s’effondrer un colosse au pied d’argile.

Ainsi alors que des fusillades éclateraient dans certains centres commerciaux, le consumérisme maladif des Américains les ferait se contaminer avec une maladie mortelle. Enfin, alors que les blessés des fusillades et malades de l’anthrax arriveraient dans les hôpitaux, ceux-ci se retrouveraient privés de leur réseau informatique puis de leur alimentation électrique, comme tout le reste du pays. C’en suivrait ce qu’on attend tous des États-Unis d’Amérique : pillages, émeutes, autojustice, fusillades et autres règlements de compte. Ce plan est un combo un peu, beaucoup, cliché. Mais un gars ayant foiré les beaux-arts a bien été assez con pour croire qu’exterminer six millions de juifs arrangerait sa vie de merde, alors John trouve que sa cause est noble et son plan génial. À la fin de ce vendredi noir, les États-Unis d’Amérique allaient se retrouver plongés dans les ténèbres.

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Message par Thomas Jeu 25 Nov - 20:24

LFC/Emile Ollivier a écrit:👏 Bravo, tout simplement.
Merci  [CTC17]Clichés d’un vendredi noir pour un Horizon silencieux 1f600

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Message par Collectionneur Ven 26 Nov - 12:03

Les billets contaminés. C'est une référence au roman ''la mort blanche'' ?
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Message par Thomas Ven 26 Nov - 16:21

Collectionneur a écrit:Les billets contaminés. C'est une référence au roman ''la mort blanche'' ?
Non, connait pas. C'est plutôt le jeu "The Division" qui m'a inspiré ce détail.

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Message par Collectionneur Ven 26 Nov - 17:55

Il s'agit de ce roman de Franck Herbert. Dans les années 80, un savant devenu fou par la mort de sa femme et de sa fille dans un attentat de l'IRA développe un virus tuant exclusivement les femmes. Transmit sur des billets de banques envoyé entre autres à la Libye de Kadhafi :
https://www.babelio.com/livres/Herbert-La-Mort-blanche/33727
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Message par Thomas Lun 29 Nov - 7:49

Dans "The Division", le point de départ est la contamination des billets de banque par une souche mutante de la variole juste avant Thanksgiving ou le Black Friday.

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Message par Uranium Colonel Mar 13 Sep - 16:07

The Division, mais en mieux fait et plus réaliste, bravo Thomas!
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Message par Uranium Colonel Mar 13 Sep - 16:35

P.S: j'ai des doutes, quand même par rapport à l'utilisation d'Anthrax comme arme biologique, si mes souvenirs sont corrects, sa transmission inter-humaine est très faible et elle réagit assez mal à certains facteurs environnementaux. Mais je peux me tromper (n'hésitez pas à me corriger).
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Message par Thomas Mer 14 Sep - 8:09

Uranium Colonel a écrit:P.S: j'ai des doutes, quand même par rapport à l'utilisation d'Anthrax comme arme biologique, si mes souvenirs sont corrects, sa transmission inter-humaine est très faible et elle réagit assez mal à certains facteurs environnementaux. Mais je peux me tromper (n'hésitez pas à me corriger).
Répandu sous forme de spores, elle peut causer la forme respiratoire de la maladie du charbon. Voir le coup des enveloppes contaminées au bacille du charbon, avec quelques grammes d'anthrax dans des enveloppes : 5 mors et 17 contaminations.

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