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[CTC10] Pleïstotsenovy park

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Message par Thomas Sam 20 Fév - 20:21

J’avais un peu la flemme et puis j’ai vu que la date fatidique de clôture approchait. J’ai donc décidé d’aller explorer une autre des idées qui me trottaient dans la tête pour l’univers de Daikita. Si certains veulent par la suite m’aider à faire une version améliorée de ce texte (je pense notamment à Préhistorique) vous êtes plus que bienvenue.

Pleïstotsenovy park

Extraits de www.pleistotsenovypark.sov
En 1976, le Commissariat du peuple à l’Agriculture d’URSS est la première entité d’un gouvernement à évoquer le phénomène du réchauffement climatique. Le sujet est alors le sujet d’un dossier dans la Pravda et est aussi évoqué par la presse étrangère. Le sujet éveil une inquiétude en URSS, mais ailleurs d’autres y voient des opportunités. L’URSS dispose de grands territoires, dont certains sont constitués de pergélisol ou même qui se trouvent au-delà du cercle polaire arctique. Une hausse des températures rendrait des ressources accessibles qui aiguisent déjà l’appétit de certains ministres soviétiques. Alors, imaginez les idées qui traversaient les têtes des capitalistes !
Le sujet du réchauffement climatique, qui gagnera en importance dans le temps, aura de nombreuses conséquences politiques, scientifiques et économiques. On pense évidemment à la création du GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988, mais aussi la création du premier ministère dédié à la question environnementale, en URSS, dès 1981. Initialement, c’est le Commissariat à l’Agriculture qui s’empare du sujet en URSS. C’est en Union soviétique que va naitre l’un des projets les plus ambitieux pour contrer le réchauffement climatique : Pleïstotsenovy park ou parc du Pléistocène. Un projet à long terme de réaménagement du Grand Nord soviétique (on pourrait même parler de terraformation) visant à restaurer des paysages et écosystèmes steppiques dans le Grand Nord en y réintroduisant des nombreuses espèces animales qui transformeront la flore et feront de la région un véritable puits de carbone devant ralentir le changement climatique. Un projet à long terme s’étalant sur des décennies. Un projet un peu fou sorti de la tête du chercheur russe Sergueï Zimov.

Sergueï Zimov
Extrait de www.userpedia.com
Sergueï Afanassievitch Zimov est un scientifique russe, géophysicien spécialisé en écologie arctique et subarctique. Il est directeur de la « station scientifique du Nord-Est », un institut de recherche de l’Académie des sciences de Russie, chercheur principal de l’Institut de Géographie du Pacifique, un et l’un des fondateurs du parc du Pléistocène.
Il est connu pour son travail de promotion de la théorie selon laquelle la chasse excessive de l’homme aux grands herbivores pendant le Pléistocène a entraîné la disparition de l’écosystème de prairies et de steppes de Sibérie et pour la sensibilisation aux rôles importants que jouent le pergélisol et les lacs thermokarst dans le cycle global du carbone.
Selon un de ses collègues, Sergueï Zimov est le scientifique russe le plus cité dans les sciences de la terre.
[…]
Zimov a commencé le projet de parc du Pléistocène en 1988 dans le nord-est de la Sibérie, près de la station scientifique du Nord-Est de Tcherski, République de Sakha. Le parc du Pléistocène s’appuie les hypothèses selon lesquelles les grands herbivores ont maintenu la steppe de la toundra pendant le Pléistocène et que la chasse excessive par les humains a entraîné la disparition des animaux et de l’écosystème de cette période. L’écosystème prairie-steppe, qui dominait la Sibérie au Pléistocène, a disparu il y a 10 000 ans et a été remplacé par une toundra moussue et boisée. Parallèlement, de nombreux grands herbivores qui parcouraient la Sibérie au Pléistocène, notamment les mammouths, les rhinocéros laineux, les bisons, les chevaux, les bœufs musqués, les élans, les saïgas et les yaks, ont disparu de la région. Aujourd’hui, le renne et l’orignal demeurent les seuls grands herbivores survivants à errer en Sibérie. Zimov et ses collègues pensent que les humains, grâce à leur technologie en constante amélioration, ont chassé les grands herbivores et ont conduit à leur extinction et à leur disparition. Comme les herbivores ne broutaient et ne piétinaient plus la terre, les mousses, les arbustes et les arbres ont remplacé l’écosystème des prairies. Au parc du Pléistocène, Zimov tente de recréer les prairies du Pléistocène pour démontrer que les prairies auraient persisté dans l’Holocène si les humains n’avaient pas chassé excessivement les troupeaux d’herbivores du Pléistocène qui stabilisaient l’écosystème en le parcourant et en l’entretenant. Il a démontré que les herbes envahissent le paysage 1 à 2 ans après l’élimination anthropique des mousses. Selon Zimov, réintroduire de grands herbivores en Sibérie amorcerait une boucle de rétroaction positive favorisant le rétablissement des écosystèmes des prairies : « Les animaux, leurs sabots, dérangent la mousse et laissent pousser les herbes à la place. Le sol se dessèche, les animaux déposent leur engrais, l’herbe pousse davantage et plus d’animaux peuvent paître. »
Les efforts actuels dans le parc comprennent la réintroduction de la mégafaune du Pléistocène survivante jusqu’à ce qu’elle atteigne des densités suffisantes pour transformer la végétation et le sol en un écosystème de prairie steppique. Le parc du Pléistocène couvre une superficie de 160 km2 et contient environ une centaine grands mammifères représentant six espèces herbivores majeures (chevaux, orignaux, rennes, bœufs musqués, élans et bisons). L’objectif de Zimov pour le parc du Pléistocène est d’augmenter le nombre de grands herbivores à 20 par kilomètre carré avant de réintroduire les prédateurs, y compris les loups, les ours et les tigres de Sibérie.

Visiteur
Extraits de www.pleistotsenovypark.sov
En plus de marquer l’ouverture du Park, 1988, est aussi l’année ou l’URSS se dote d’un budget et d’un ministère dédié à la question environnementale : le Commissariat à l’Environnement et la Protection Environnement.
Jusqu’en 2007, seuls les membres de la communauté scientifique étaient autorisés à visiter le parc du Pléistocène. À partir de cette, les touristes sont autorisés à visiter la zone. Uniquement en été, en petit groupe et de manière très encadrées.

Avenir du Pleïstotsenovy park
Extraits de La Pravda, mai 2006
Ce 8 mai 2006, le Président de l’Union soviétique, Gennady Zyuganov en personne a annoncé les plans à long terme pour le parc.
Dès que la technologie sera au point, un ensemencement massif de la toundra par avion pour y faire pousser Poacées, Cypéracées et bouleaux qui permettront ensuite de nourrir plus d’herbivores.
Il n’y aura à terme plus de parcs à proprement parlé. La toundra devenant un immense parc du Pléistocène.
Les espèces réintroduites seront protégées et la chasse interdite. L’armée rouge est en train de mettre en place des unités dédiées de soldats recevant une formation scientifique et à la survie pour être capables de patrouiller les immenses territoires sauvages de l’URSS. Les tribus nomades seront invitées à faire paître leurs troupeaux et autorisées à se défendre par la force face aux prédateurs réintroduits.
Concernant les futures espèces que l’on trouvera dans le parc, le président n’a pas fermé la porte au clonage, même si les technologies ne seront pas au point avant plusieurs années.

Vers une coopération internationale ?
Extraits du Kanto Shinbun, mars 2012
Le sommet d’Helsinki pour traiter de préservation transpolaire s’est achevé hier sur la déclaration du président finlandais Paavo Lipponen. Même, si sans surprise, tous les objectifs non pas été atteint, des avancés notables ont eu lieu et le traité a été signé.
En URSS le parc du Pléistocène va poursuivre la réintroduction à l’ensemble de son territoire au-delà du cercle polaire. La Finlande a décidé d’ouvrir la Laponie à la réintroduction des grands mammifères. Pour l’Empire du Japon, il était question d’accueillir l’initiative sur l’ensemble de Daikita et des îles Kitahigashi. Pour l’instant ce n’ait finalement que sur l’archipel Kitahigashi que sera mené le projet. La déception est aussi au rendez-vous du côté des Canadiens. En effet, le Président soviétique Zyuganov espérait que le Canada ouvrirait le Yukon, le Nord-ouest et le Nunavut à l’initiative Pléistocène. Stephen Harper, le Premier ministre canadien, n’a finalement accepté d’ouvrir que l’île de Baffin. Enfin et sans surprise, les Américains, par la voix ou plutôt le silence du Président McCain, ont catégoriquement refusé d’accueillir une initiative soviétique sur leur territoire stratégique qu’est le Groenland.
Enfin, le Président Zyuganov et le Premier ministre Hatoyama ont signé un accord de coopération technologique pour la dé-extinction des espèces utiles à l’écosystème prairie-steppe et la préservation des espèces menacées. Pour faire simple, on parle ici de clonage. En effet depuis 2005 l’ADN mitochondrial complet du mammouth laineux a été séquencé et il est très proche de celui de l’éléphant d’Asie. On sait que depuis 2007 que les chercheures de l’université Jikei à Tokyo travail (avec leurs collègues soviétiques) au clonage du mammouth. Plus précisément il s’agirait d’utiliser un utérus artificiel pour faire grandir des embryons d’éléphant d’Asie ayant subi des modifications génétiques via la technologie CRISPR/Cas9 pour rendre leur ADN similaire à celui du mammouth.

Les animaux déjà présents dans le parc
Extraits de www.pleistotsenovypark.sov
Alors que le Parc n’en est plus un et s’étend maintenant à tout le cercle polaire arctique soviétique de nombreuses espèces ont été réintroduites.
Herbivores
*Renne (Rangifer tarandus) : Présent avant le début du projet (bien que d’autres ont été introduits pour aider à simuler les conditions du Pléistocène). Ils paissent principalement dans les hautes terres du sud du parc. Ce territoire n’est pas touché par les inondations printanières et est dominé par des forêts de mélèzes et des zones arbustives. Les rennes visitent rarement la plaine inondable. Outre le pâturage actif (surtout en hiver), ils broutent des arbustes de saules, des mousses arbustives et des lichens. (Nombre de rennes en liberté dans le parc en septembre 2020 : 2000-3000)
*Orignal (Alces alces) : Présents avant le début du projet, mais en nombre réduit. L’immigration en provenance des zones voisines est stimulée. Grâce à la protection militaire contre le braconnage, la densité des orignaux dans la région a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années. En outre, les jeunes orignaux sauvages sont capturés dans d’autres régions et transportés dans le parc. C’est la plus grande espèce de la famille des cerfs qui existe encore et l’un des plus grands herbivores du parc aujourd’hui. (Nombre de cerfs dans le parc en septembre 2020 : 1000-1500)
*Cheval Iakoute : Première espèce introduite dans le cadre du projet, ils ont été importés de la région environnante de Srednekolymsk à partir de 1988. Les chevaux yakutiens ont développé une gamme d’adaptations morphologiques, métaboliques et physiologiques remarquables à l’environnement rude de la Sibérie, notamment un pelage d’hiver extrêmement dense et long, une constitution compacte, un métabolisme adapté aux besoins saisonniers et une production accrue de composés antigel. En été, ils ont de très gros sabots qu’ils usent en hiver en grattant la neige pour se nourrir. Malgré leur taille, ils se sont avérés être dominants sur les bisons, qui les évitent le plus souvent. Les chevaux yakutiens sont des animaux purement herbivores — ils ne mangent que des espèces d’herbe et ne visitent les forêts du parc que pendant les inondations du printemps. (Nombre de chevaux dans le parc en septembre 2020 : environ 400)
*Bœuf musqué (Ovibos moschatus) : Les bœufs musqués sont arrivés au parc en septembre 2000. Ils ont été amenés de l’île Wrangel (elle-même repeuplée d’animaux venus d’Amérique du Nord). Ils se portent bien et ont maintenant atteint leur pleine maturité. L’introduction de bœufs musqués issue du clonage a débuté en 2019. (Nombre de bœufs dans le parc en septembre 2020 : environ 80)
*Wisent (Bison bonasus): au cours de la dernière période glaciaire, les bisons européens étaient les plus adaptés au froid parmi les espèces de bisons et se développaient dans le biome prairie-steppe glaciaire. Leurs besoins alimentaires sont très différents de ceux du bison américain. Toute l’année, 10 % de leur régime alimentaire est nécessairement composé d’arbres et d’arbustes, et ils ignorent leur fourrage principal (herbes, carex et plantes herbacées) au profit du fourrage ligneux pour atteindre ce quota. Sans alimentation complémentaire en hiver, la moyenne annuelle peut atteindre 20 % même dans les pays où les hivers sont doux. Cinquante wisents, dix mâles adultes et quatre femelles juvéniles ont été introduites dans le parc en 2004. Malheureusement, les wisents ne se sont pas suffisamment acclimatés au cours des premiers mois. Ils ont commencé à muer en novembre, alors que les températures atteignaient déjà -30 °C et cinq d’entre eux sont morts. Ils sont maintenant totalement acclimatés et se reproduisent très bien (Nombre de personnes dans le parc en septembre 2020 : environs 100).
*Yak domestique (Bos mutus grunniens) : Dix yaks domestiques acquis dans l’oblast d’Irkoutsk ont été introduits dans le parc pléistocène en juin 1997. Les yaks sont adaptés au froid extrême, aux saisons de croissance courtes pour le pâturage des herbes, et aux conditions de pâturage difficiles avec des carex et des plantes arbustives. Les yaks sauvages vivaient autrefois dans l’ouest de la Béringie (Nombre de yaks dans le parc en septembre 2020 : environ 80).
*Yak sauvage (Bos gruniens) : Douze ont été amenés du Tibet en 2002. Avec le bison, le cheval et le renne, l’espèce pourrait contribuer à la prolifération des herbes dans la région. Leur population actuelle est inconnue.
*Mouton Edilbaev : 30 moutons domestiques acquis dans l’oblast d’Irkoutsk ont été introduits dans le parc pléistocène en octobre 1997. Les moutons Edilbaev sont d’une race adaptée au froid sibérien. Ils appartiennent au groupe de race des moutons à queue grasse ; leur croupe grasse a évolué pour stocker de la graisse comme réserve pour les saisons maigres, comme les bosses d’un chameau. (Nombre d’animaux dans le parc en mai 2018 : environ 350)
*Mouflon des neiges (Ovis nivicola) : L’immigration en provenance des régions voisines est en cours. Les béliers, en particulier, peuvent être attirés dans le parc par des brebis domestiques en rut. (Nombre d’animaux dans le parc en juin 2019 : environ 70)
*Chameau sauvage de Bactriane (Camelus ferus) ou chameau de Bactriane (Camelus bactrianus) : Chacune des deux espèces de chameaux à deux bosses peut servir de substitut aux espèces de chameaux du Pléistocène disparues, dont les fossiles ont été trouvés dans des régions qui faisaient autrefois partie de la Béringie. Le chameau a évolué dans le Haut-Arctique. Sa bosse a probablement évolué pour stocker de la graisse comme ressource pour le long hiver. Le chameau de Béringie mange presque tout, de préférence toute matière végétale telle que l’herbe, les arbustes, l’écorce, etc., mais en cas de besoin, il peut aussi charrier. En hiver, ils creusent sous la neige pour trouver du fourrage. Le chameau sauvage de Bactriane est en danger critique d’extinction et ne se trouve que dans quelques régions de Chine et de Mongolie des femelles Camelus bactrianus ont donc été fécondées avec du sperme prélevé sur Camelus ferus en 2012. Les hybrides ont été introduits dans le parc en 2017. (Nombre d’animaux dans le parc 2020 : environ 20)
*Saïga (Saiga tatarica) : L’introduction a débuté en 2020. Sa présence sera essentielle pour la régulation des plantes vénéneuses de la région qui peuvent être digérées par le saïga, mais qui sont nuisibles aux autres herbivores.

Carnivores
L’augmentation du nombre d’herbivores et l’ouverture complète du parc on permit aux carnivores de la région de se nourrir plus facilement. En effet, les patrouilles miliaires n’ont vocation qu’à empêcher le braconnage, mais pas d’empêcher le cours naturel des choses. Bien que pas précisément quantifiée, la population de carnivores augmente lentement, mais de manière constante.
*Lynx (Lynx lynx) : Présent avant le début du projet. C’est un prédateur important des herbivores de taille moyenne comme les lièvres et les chevreuils.
*Loup de Sibérie (Canis lupus albus) : Malgré la faible concentration initiale d’ongulés, la région abritait déjà une famille de loups avant le début du projet. Cette sous-espèce arctique de loup gris est répandue du nord de la Scandinavie à la péninsule du Kamtchatka.
*Renard arctique (Vulpes lagopus) : Présent avant le début du projet. Bien adaptée à la vie en milieu arctique, sa fourrure change de couleur au fil des saisons : blanche en hiver, brune en été.
*Ours brun d’Europe (Ursus arctos arctos) : Présent avant le début du projet. Actuellement, le plus grand prédateur de la région.
*Glouton (Gulo gulo) : Présent avant le début du projet. Carnivore trapu et musclé, le glouton est un prédateur et un charognard puissant et polyvalent.
*Tigre de Sibérie (Panthera tigris tigris) : une femelle et ces deux petits ont été réintroduits en 2018 près de la rivière Kolyma.
[…]

Opération Greenland
Extraits du Journal le Monde, mai 2010.
Cela ressemblait à une opération de guerre. Devant un parterre de journaliste et d’officiels, 55 bombardiers Tu-95 ont décollé hier de la base soviétique d’Engels-2. À leur bord non pas des bombes, mais des millions de connes en carton contenant des graines. Quelques heures plus tard, les énormes bombardiers des forces aérospatiales soviétiques larguaient leur cargaison sur la toundra soviétique et finlandaise.
Dans quelques années, la toundra devrait voir les Poacées, Cypéracées et bouleaux se multiplier massivement. Cette opération hors normes a pour but d’accélérer la transformation de la toundra pour en faire un véritable puis de carbone en continuant d’y accroitre la biomasse tant végétale qu’animale. L’effet attendu est à la foi le ralentissement du changement climatique — sur le long terme — et la création d’un écosystème sain capable de continuer d’absorber une partie des gaz à effet de serre. En effet, malgré les efforts d’un grand nombre de nations, le changement climatique est empreint d’une certaine inertie et l’augmentation constante de la population mondiale limite immanquablement les efforts entrepris.
Après la forêt amazonienne et forêt équatoriale africaine, la Sibérie pourrait bien devenir le nouveau poumon de la Terre.

Les mammouths sont là !
Extraits du Kanto Shinbun, avril 2023
C’est officiel, ils ont touché terre. Élevés dans un parc d’Hokkaido depuis deux ans puis embarqués à bord de navires amphibies de la Marine impériale, les 23 premiers mammouths laineux ont été débarqués au nord de la Yakoutie. Éprouvés par le trajet, ils seront surveillés par des patrouilles de l’armée rouge pendant plusieurs semaines. Il s’agit du premier dé-extinction de l’histoire !

Les animaux qui pourraient être placés dans le parc s’ils revivaient de leur extinction
Extraits de www.pleistotsenovypark.sov
Suite à la dé-extinction et réintroduction des premiers mammouths, les autorités scientifiques étudient la possibilité de faire de même avec d’autre espèce. Mais pour cela il faut trouver des spécimens bien préservés et du temps. Les deux candidats les plus sérieux à une dé-extinction éventuelle sont :
Le lion des cavernes eurasiatique (Panthera spelaea) : En 2006, deux petits lions très bien conservés ont été découverts dans une grotte en République soviétique de Sakha. Le séquençage de l’ADN est en court.
Le bison des steppes (Bison priscus) : La découverte d’un bison des steppes momifié il y a 9000 ans pourrait mener à la résurrection de l’ancienne espèce de bison.
L’utilisation de l’ingénierie génétique pour permettre une croissance accélérée des populations d’espèces en danger telles que le tigre de Sibérie n’a toujours pas été tranchée.

Le braconnier-assassin Oleg Kleg condamné à mort
Extrait de la Pravda, janvier 2025
La Cour suprême d’Union soviétique à confirmer en appel la condamnation à mort du braconnier Oleg Kleg, seul survivant du groupe de braconniers qui avait tenté de tuer l’un des mammouths réintroduits en Yakoutie. Son groupe de chasseurs avait ouvert le feu sur une patrouille de l’Armée rouge causant la mort de la jeune soldate de première classe Svetlana Kovaleva originaire de la République socialiste souveraine d’Ukraine.


Notes de l’auteur :
Pour rappel l’URSS va suivre un chemin assez différent d’OTL. Dans ma première mouture de la DKTL, Kirov arrive au pouvoir en 1935.
Pour les leaders politiques à notre époque, j’ai pris ce qui me passait par la tête, dans la future version finale il probable qu’il y ait du changement.
Oui, en DKTL les USA achèteront le Groenland au début de la guerre froide.
Kitahigashi ou Kitahigashi rētto est l’équivalent des îles aléoutiennes OTL.

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Message par Préhistorique Dim 21 Fév - 1:13

Pour améliorer le texte on pourrait mettre comme indicatif internet celui de l'URSS OTL : .su (mais c'est peut-être différent ITTL)

Opération Greenland

Opération Zelenaia Zemlia
Операция Зеленая Земля

Noms

Au niveau des noms remplacer Wisent par Bison européen.

Remplacer Orignal par élan (en Eurasie on dit élan). Je pense aussi qu'il y a confusion avec le wapiti car en anglais le terme elk s'utilise pour désigner le wapiti pour les nord américains alors que les anglais l'utilisent pour désigner l'élan. Les nord américain appellent l'élan : moose.

Les chevaux yakutiens sont des animaux purement herbivores
Remplacer herbivore par graminivore. En anglais il y a deux termes : browser pour folivore (ou brouteur) et grazer pour graminivore (ou pâtureur).

Animaux congelés

Comme espèces potentielles on a aussi découvert un  poulain congelé, peut être un cheval Iakoute génétiquement modifié avec les gènes du poulain. On a aussi un rhinocéros laineux congelé même si trouver une mère porteuse pourrais poser problème, l'espèce la plus proche est le rhinocéros de Sumatra mais c'est la plus petite espèce et elle est en voie de disparition, peut être une mère porteuse femelle rhinocéros blanc car c'est la plus grande espèce et comme petit un rhinocéros de Sumatra avec des gènes de rhinocéros laineux.

Ours

Récemment on aussi trouver en Sibérie un ours congelé ainsi qu'un ourson. Certains médias font de lui un ours des cavernes. Cependant prudence car l'ADN n'a pas été analysé donc cela pourrait être un ours brun. Comme espèce potentielle l'ours des caverne n'est pas le plus probable car ils vivaient beaucoup plus à l'ouest. A côté de l'ours des cavernes (Ursus spalaeus) vivaient aussi Ursus ingressus et Ursus deningeri. Ici ce serait plutôt un Ursus deningeri.

C'est expliqué dans cette vidéo.

Lions

Pour ce qui est des lions des cavernes un article (Two Subspecies of Cave Lion Identified) indique que contrairement à ceux qui vivaient en Europe, et qui se nourrissaient plutôt de rennes alors que ceux de Sibérie orientale se nourrissaient plutôt de bison et de chevaux donc il faudrait attendre que ces deux espèces soient suffisamment nombreuse avant de réintroduire les lions. Surtout qu'ils auront la concurrence des tigres de Sibérie qui se nourrissent plutôt de cervidés et de sangliers (même si je pense que les sanglier ne supporteraient pas le climat de cette zone).

Espèces potentielles

La hyène des cavernes est une sous espèce de la hyène tacheté elle est donc candidate à la réintroduction.

Le wapiti qui a été introduit OTL même s'ils se sont échappé par la suite.

L'article de Wikipédia mentionne le megaloceros mais ce n'est pas une bonne idée car c'est une espèce de milieux tempéré (voir son aire de répartition ici

Les japonais eux ne seront pas forcément intéressé par toutes les espèces utilisée par les soviétiques, ils pendront des bisons américains, et les mouflons de Dall. Toutes les autres espèces peuvent leur convenir. Ils pourraient ressusciter des espèces locales ayant vécu en période interglaciaire mais le problème c'est que ces périodes aussi chaude qu'aujourd'hui se prêtent moins bien à la congélation. Mais on peut toujours imaginer des espèces de période interglaciaire : paresseux de Jefferson, pécaris, castoroïde, ours à tête courte, homotherium, mastodonte. Les espèces herbivores citées ici sont plutôt fait pour vivre dans la taïga et ne survivraient pas dans la toundra ou une steppe à mammouths.

Utérus artificiel

OTL la technique de l'utérus artificiel ne fonctionne pas très bien car l'agneau sur lequel on l'a testé arrachait les câbles avec ses mouvements, ensuite on l'a anesthésié mais une fois né ses muscles ne s'étaient pas assez développé pour lui permettre de se mouvoir (pas de mouvement donc pas de muscles qui s'exercent). Le mieux est de trouver une mère de substitution, une éléphante d'Asie ferait l'affaire, après tout c'est l'espèce la plus proche et des espèces proches peuvent porter le petits d'une autre à l'exemple des hybrides de chevaux, d'âne et de zèbres et encore plus si c'est fait à partir d'un embryon d'éléphant d'Asie génétiquement modifié. Sans compter qu'OTL les différentes espèces d'éléphantidés se sont sacrément croisé. Par exemple les éléphants de savanes et de forêts se reproduisent dans la nature. Le Palaeoloxodon antiquus s'est reproduit avec des mammouth laineux, des éléphants d'Asie et des éléphants de forêt. Les mammouths laineux se sont sont reproduit avec les mammouth colombien. Il y a même une étude récente qui a tout chamboulé en faisant apparaitre un lignage fantôme en Sibérie et encore lus d’hybridation. Une autre problème de l'utérus artificiel est la socialisation du mammouth, ces animaux vivant en groupe il vaut mieux le faire élever par un troupeau d'éléphant d'Asie et pour qu'il soit le mieux accepté il faudrait inséminer une éléphante d'Asie comme ça on pourra compter sur son instinct maternel.

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De gauche à droite : éléphant de savane (actuel, Afrique), éléphant de forêt (actuel, Afrique), Palaeoloxodon antiquus (Europe, Asie occidentale), éléphant d'Asie, mammouths laineux (Eurasie, Amérique du nord), mammouth colombien (Amérique du nord), Mastodonte américain. Les flèches en rouge indiquent les croisements.

Source de l'image : A comprehensive genomic history of extinct and living elephants

Deux bonnes illustrations.


[CTC10] Pleïstotsenovy park Tfif__the_genetic_engineering_legacy_of_man_by_dragonthunders_dcibwzr-pre.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7ImhlaWdodCI6Ijw9OTMwIiwicGF0aCI6IlwvZlwvNGRiZWVmMDItN2Q5OS00OTEwLWI2ZWMtY2YzY2I0MjFjMGE3XC9kY2lid3pyLTg5MTYzOWFkLTM0YjMtNDJmYy1hNWJiLWJjMjQ4MDMzNjk3OC5wbmciLCJ3aWR0aCI6Ijw9MTI4MCJ9XV0sImF1ZCI6WyJ1cm46c2VydmljZTppbWFnZS5vcGVyYXRpb25zIl19
Crédits : Dragonthunders


[CTC10] Pleïstotsenovy park Pleistocene-park
Crédits : Raul Martin


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Message par Thomas Dim 21 Fév - 12:40

Merci pour ces retours. Je les intégrerais dans la version que republierait dans le fil de la DKTL à la fin du mois.

on pourrait mettre comme indicatif internet celui de l'URSS OTL : .su (mais c'est peut-être différent ITTL)
Oui, c'est juste que j'ai eu la flemme de revérifier si c'était .su ou .sov.

Opération Zelenaia Znamia
Remplacer Wisent par Bison européen.
Remplacer Orignal par élan
OK.

Comme espèces potentielles on a aussi découvert un poulain congelé, peut être un cheval Iakoute génétiquement modifié avec les gènes du poulain.
A priori le Cheval Iakoute fait déjà bien l'affaire.

On a aussi un rhinocéros laineux congelé
J'avais pas vu passer l'info.

Pour ce qui est des lions des cavernes (...) se nourrissaient plutôt de rennes alors que ceux de Sibérie orientale se nourrissaient plutôt de bison et de chevaux donc il faudrait attendre que ces deux espèces soient suffisamment nombreuse avant de réintroduire les lions. Surtout qu'ils auront la concurrence des tigres de Sibérie qui se nourrissent plutôt de cervidés et de sangliers (même si je pense que les sanglier ne supporteraient pas le climat de cette zone).
Le "parc" étant porté par un gros effort étatique, les herbivores y sont déjà très nombreux. Plusieurs de la plupart des espèces.

Les japonais eux ne seront pas forcément intéressé par toutes les espèces utilisée par les soviétiques...
D'autant que le leur effort ce limite aux "aléoutiennes". Donc je pense qu'il vont rester sur du basique.

Utérus artificiel
En DKTL, la technologie de manière générale est un peu plus avancer. L'un des raisons est que la conquête spatial n'a pas connu d'interruption. Je suis donc parti du principe qu'aux alentours de 2020 la technique serait au point.
Les jeunes mammouths sont ensuite mis au contact d’éléphants d'asie dans un petit parc dédié sur l'île d'Hokkaido, mais je me sus abtenue de précisé s'il avait été conçu via des "mères porteuses".

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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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