Nicolas Saudray

Patrice Cahart (né en 1942) plus connu sous le pseudonyme de Nicolas Saudray, est un écrivain et haut fonctionnaire français.
Alors que je suis en pleine lectures de « Les oranges de Yalta » je me suis rendu compte que l’auteur a une bibliographie qui contient quelques ouvrages plutôt intéressant.

Les oranges de Yalta : La Seconde Guerre mondiale, comme elle aurait logiquement dû se dérouler, à la suite d’une décision japonaise d’attaquer l’Union soviétique plutôt que les États-Unis.
« La Deuxième Guerre mondiale telle qu’elle aurait normalement dû se dérouler. Au lieu de s’en prendre aux États-Unis, le Japon attaque l’Union soviétique par un bout alors que le Reich l’attaque par l’autre bout. L’Armée rouge ne peut résister à une telle coalition. À partir de ces événements presque historiques, un implacable enchaînement de conséquences fait surgir un monde — étrange et odieux — qui aurait fort bien pu être le nôtre. Le lecteur est invité à se promener dans le cerveau d’Hitler, de Staline, de Churchill, en une démarche où l’humour noir n’altère pas la vraisemblance. Tandis que s’éloigne l’altière silhouette du général de Gaulle... Mais le roman fait aussi une large part aux obscurs et aux sans-grade, aux témoins cocasses et aux victimes tragiques. Les oranges de Yalta ne seront pas cueillies par ceux qui pensaient s’en régaler. »

Dieu est-il gentilhomme ? : La fin de la brillante cavalcade de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dans les années précédant la Révolution française.
« En cette fin du XVIIIe siècle, Malte est une fête au bord du monde barbaresque. Longtemps, tout a réussi aux chevaliers de l'Ordre : Dieu était comme l'un des leurs. Mais la vieille Europe craque, la Révolution française approche. Le chevalier Déodat de Dolomieu ne se contente pas de collectionner les minéraux et les femmes. Il veut jouer un rôle dans les affaires de l'Ordre. Tout mécréant qu'il est, il s'allie au Pape contre le grand maître Emmanuel de Rohan. Les intrigues s'entrelacent, tandis qu'apparaissent, au fond du théâtre, les ombres du marquis de Sade et de Cagliostro. Malheur aux sociétés qui ne croient plus en elles-mêmes. Tous les personnages de cette tragi-comédie sont réels, y compris les chiens. Ils dormaient dans les archives. Nicolas Saudray les réveille pour nous et les lance dans le plus savant, le plus allègre, le plus brillant des romans historiques. »

Chevalerie du soir : La prise de Malte par Bonaparte et l’élection de Paul Ier, tsar orthodoxe, comme grand maître du très catholique ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
« Malte, à la fin du XVIIIe siècle. Des chevaliers, enfermés dans leurs remparts, guettent un ennemi qui ne vient pas. Et puis, un jour, il débarque : c'est Bonaparte et la place capitule! »

Les Mangeurs de feu : Le retour du Douzième Imam (Muhammad al-Mahdi), et la difficile survie des zoroastriens adorateurs du feu, dans l’Iran actuel.
« Une vieille tradition veut que le Douzième Imam (successeur de Mahomet), disparu encore enfant, revienne un jour sur terre et règne comme un Messie. Aujourd’hui, en Iran, surgit un illuminé qui prétend être le Douzième Imam. La CIA y voit un moyen de déstabiliser le pays… Ce livre, à travers les pérégrinations d’un professeur français qui joue les apprentis sorciers, est aussi une mise en perspective des affrontements religieux dans cette partie du monde où, malgré la domination des musulmans, continuent de vivre quelques zoroastriens, ces disciples de Zarathoustra, zélateurs du Feu, qui déposent leurs morts dans les Tours du Silence. Plus largement, c’est une remise en cause d’un Occident jugé matérialiste et athée. »

Les Sept Complots de Malte : Fusion et remaniement, sous une forme un peu abrégée, des romans "Dieu est-il gentilhomme ?" et "Chevalerie du soir".

Le Maître des fontaines : Découverte, de nos jours, d’un Évangile oublié, aux confins de la Turquie et de la Syrie.
«Certains l'appelaient le maître des fontaines, depuis ce qu'il avait accompli au pays de Béthel.» C'est ainsi qu'apparaît Jésus dans un document conservé par un vieux couvent schismatique, au-delà de l'Euphrate. Et ce manuscrit révèle bien d'autres choses encore. Un nouvel Évangile? Des enquêteurs se mettent en route : un savant sarcastique, un petit prêtre naïf, et la «commère de Beyrouth». Ils essaient de démêler la vérité, de péripétie en péripétie. L'un croira découvrir un vaste cornplot. Les autres finiront par se fier à la nouvelle promesse. Pour eux trois, et pour ceux qui les auront rejoints, ce sera une profonde brûlure.
Cette rencontre avec le Galiléen est aussi une rencontre avec un certain Orient : celui des fidélités millénaires et des séditions qui couvent ; celui des nuées d'enfants et de la mort familière ; celui des rites qui tombent en poussière et des aventuriers de l'esprit. «Depuis que j'ai bu le vin de Ta vigne, conclura l'un des personnages, je ne trouve plus de goût à aucun autre.»

A bord les Oranges de Yalta, je ne pense pas avoir lu ces titres. Il faudrait que je me renseigne.