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De George W. Bush à Donald Trump

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De George W. Bush à Donald Trump Empty De George W. Bush à Donald Trump

Message par DemetriosPoliorcète Jeu 11 Aoû - 21:52

Un texte qui se situe dans le même univers que les précédents

L’assassinat du président Bush et l’administration Cheney

Le 10 février 2005, un journaliste assassinait le président George W. Bush lors d’une conférence de presse à Dallas, Texas, par le jet d’une grenade. Esquivé par le président, l’engin avait rebondi sur le mur et explosé aux pieds du président, mort dans les minutes suivantes.

Le suspect, un inconnu aux allures de vieux hippie du nom de Bradley Swansson, a été touché par plusieurs tirs des agents de sécurité avant d’avoir pu dégoupiller sa seconde grenade, mais reprend rapidement conscience et est en état de répondre aux questions des agents du renseignement. Originaire de l’Arkansas, il avait été dans sa jeunesse un étudiant maoïste avant de se tourner progressivement vers une forme de libertarianisme. N’ayant jamais accompli d’action violente, il venait, après de nombreux essais infructueux, d’obtenir une accréditation en tant que journaliste. Aux enquêteurs, il dira simplement qu’il avait tué Bush « car il a provoqué des milliers de morts inutiles et a volé l’argent du peuple américain pour le distribuer à ses potes », ajoutant qu’il n’hésiterait pas à refaire la même chose avec tous ses successeurs, républicains comme démocrates. L’aggravation de son état puis sa mort dans les jours suivant allaient contribuer à alimenter les multiples théories du complot sur l’assassinat du président, incriminant l’une Cheney, l’autre la Chine, l’autre encore les services israeliens.

Devenu président, Dick Cheney apparut d’abord comme le gestionnaire froid et peu loquace que beaucoup voyaient en lui, mais, en coulisse, il préparait déjà la suite. Il était assez intelligent pour savoir que ses chances d’élections en 2008 étaient minces, voire quasiment improbable : outre son manque de charisme, il faudrait compter avec l’homosexualité assumée de sa fille, qui ne manquerait pas de détourner l’aile la plus conservatrice de son parti, mais aussi sur l’inévitable perte de popularité des interventions à l’étranger, et les révélations qui ne tarderaient pas à venir sur l’opacité qui les avait entourées. Il fallait donc agir vite.

Les faucons du Pentagone avaient envisagé une confrontation avec l’Iran, qui s’ingérait de plus en plus dans les affaires irakiennes, mais attaquer un Etat démocratique eut été désastreux. On pensa aussi à une intervention contre la Corée du Nord, mais les réactions imprévisibles de la Chine rendaient le projet trop dangereux. On se rabattit alors sur la destruction de la Libye du colonel Kadhafi, depuis trop longtemps ennemi des Etats-Unis.

Contrairement à son voisin tunisien, la Libye d’après-guerre n’avait pas su mettre en place une véritable monarchie parlementaire, et le militaire s’était emparé du pouvoir en 1969, chassant le monarque en même temps que les intérêts occidentaux. Après quelques années de retrait suite aux accords de Camp David, il était revenu à la tête de la République Arabe Libyenne, qu’il n’avait jamais quittée, finançant de multiples activités contre les intérêts de l’oncle Sam et de ses alliés. Il avait pourtant modéré son discours et ses actions au cours des dernières années, et il n’y avait plus de raison concrète d’intervenir contre lui.

Qu’à cela ne tienne : un ensemble de provocations américaines dès septembre 2005 provoqua une montée de tensions, justifiant aux yeux de l’administration Cheney des actions fortes et l’élimination du raïs par la destruction de son avion personnel le 16 novembre de la même année. Soulevant l’indignation dans le monde arabe et au-delà, Cheney ne s’arrêta pas là et ordonna une intervention au sol, forçant le nouveau dirigeant, Saïf al-Islam Kadhafi, à déclarer lui-même la guerre, ce qui dispensait la Maison Blanche de recourir au vote du Congrès.

Cette intervention choqua profondément l’opinion américaine : si les interventions en Afghanistan et en Irak avaient été préparées par un infatigable travail de propagande et avaient su jouer sur le traumatisme des attentats de Ney York, l’attaque contre la Libye apparaissait comme un pur et simple fait du prince, préparé en toute opacité par les proches du président.

Le déroulement de l’opération dans les faits n’aida pas à la rendre populaire : ne faisant appel qu’à la marge à l’opposition libyenne présente sur place, réduite au rôle de faire-valoir (le général Khalifa Haftar, pourtant depuis longtemps proche de la CIA, eut l’intelligence de refuser de prendre la tête du pays), elle était soutenue, plus que toute autre guerre dans l’histoire par des prestataires privés, dont la participation fut largement surfacturée. Ayant rapidement renoncé à une vaine résistance frontale, l’armée libyenne se dispersa en une multitude de groupes qui menèrent des attaques ciblées contre les troupes américaines et occasionnèrent des pertes jusqu’à 50% plus importantes que les prévisions annoncées. La neutralisation des dernières forces conventionnelles à la fin de l’année devait faire place à des actions terroristes de la part des kadhafistes, bientôt rejoints par divers groupes islamistes.
Comme en Irak, le dogme de la concurrence non-faussée fut momentanément oublié pour permettre aux sociétés proches du pouvoir d’obtenir les contrats de reconstruction et d’exploitation des ressources naturelles du pays. Le refus des grandes figures de l’opposition à Kadhafi d’user leur crédibilité politique en s’associant à la gestion américaine obligea l’administration américaine à une administration directe de la tripolitaine, tandis que la Cyrénaïque était gérée par un conseil rassemblant pouvoir tribaux et groupes politiques ralliés à l’occupant, qui ne tardèrent pas à se développer en une multitude de milices privées.

Cette aventure qui ressemblait à une parodie de la précédente intervention en Irak ne tarda pas à faire chuter la popularité du président et du Parti Républicain dans son ensemble. Beaucoup d’élus des différents Etats commençaient déjà à se dissocier du gouvernement bet cherchaient un échappatoire. C’est dans ce contexte qu’un homme senti que le moment était venu de secouer à nouveau la politique américaine.

« Bring our boys back ! »

Troisième homme des élections de 1996 et 2000, le milliardaire texan Ross Perot avait par la suite délaissé son Reform Party, qui était ensuite devenu une formation insignifiante, rongé par les luttes internes entre progressistes imprégnés d’ésotérisme new age et les paléo-conservateurs. Mais, avec l’effondrement en cours du Parti Républicain, l’occasion était trop belle : dès 2006, Perot annonça qu’il allait de nouveau apporter un soutien conséquent à son ancienne formation, et qu’il était prêt à soutenir tout candidat sérieux capable de sortir l’Amérique de ses multiples bourbiers militaires et de la corruption généralisée. Les candidats n’allaient pas tarder à apparaître, amenant pour certains des fortunes qui n’avaient rien à envier à celle de Perot. Un homme allait s’imposer comme le successeur naturel du milliardaire populiste : Donald Trump, magnat de l’immobilier et figure des médias connue de tous les foyers américains.

Investi sans concurrence sérieuse par les militants du Parti, Trump prit comme colistier Ralph Nader, figure écologiste et candidat malheureux de la formation en 2004, et se lança dans une quasi-camapgne près de deux ans avant l’échéance électorale. L’attention des médias sur l’ascension de Trump allait pratiquement occulter les primaires démocrates, privant Barack Obama de l’attention et de la mobilisation qui lui auraient permis d’être investi. Devant cet espoir déçu, de nombreux Afro-Américains allaient choisir de ne pas se déplacer au bureau de vote.

Le programme de Trump et Nader fut qualifié de « bizarre mixture » par les médias de l’establishment, pointant son incohérence : il proposait pêle-mêle des mesures anti-corruption, des baisses d’impôts, le développement d’une couverture sociale universelle, des investissements dans les infrastructures, des mesures écologiques et un équilibre budgétaire dont on ignorait comment il pouvait bien être atteint. Mais un grand thème fédérateur servait de pierre angulaire à ce programme, et mobilisait la majeure parti des militants : un retour radical à l’isolationnisme, que l’on croyait appartenir au passé du pays. La phrase « Brin gour boys back ! », répétée à la fin de chaque meeting du candidat populiste, allait devenir le slogan clé de la campagne.

Pendant ce temps, l’enlisement en Irak en en Libye, les tensions grandissantes avec la Russie, une longue litanie de scandales de corruption et, pour finir, la crise des subprimes qui allait profondément ébranler l’économie américaine, achevaient de faire de Cheney le président le plus universellement haï de l’histoire américaine. Ne se représentant pas, il clamera néanmoins haut et fort lors de sa dernière intervention qu’il avait « fait ce qui devait être fait » et n’avait aucun regret. La nomination du vétéran John McCain ne suffit pas à redorer le blason du Grand Old Party, qui ressemblait de plus en plus à un navire prenant l’eau de tous les côtés.

Au moment de l’élection, seules les franges les plus fondamentalement religieuses de l’électorat restèrent fidèles aux Républicains, la majeure partie des bastions historiques tombant aux mains du RP. Hillary Clinton, la candidate démocrate, conserva la côte est et la Californie, mais ne put remporter aucun Etat clé. Pour la première fois depuis le milieu du XIXe siècle, le bipartisme avait été balayé aux Etats-Unis, et un candidat indépendant avait été élu.

(à suivre)


Dernière édition par DemetriosPoliorcète le Ven 12 Aoû - 7:15, édité 1 fois
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Message par Rayan du Griffoul Ven 12 Aoû - 1:16

Un super récit
Je suppose que l'intervention en Libye à brouillé les USA avec ses alliés européens
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Message par Thomas Ven 12 Aoû - 8:03

Curieux de voir un Trump président avant qu'il devienne complètement débile et conspirationniste.

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Message par DemetriosPoliorcète Ven 12 Aoû - 14:36

Rayan du Griffoul a écrit:Un super récit
Je suppose que l'intervention en Libye à brouillé les USA avec ses alliés européens

Merci!

Oui, notamment l'Italie qui n'est pas ravie d'avoir une intervention américaine à quelques kilomètres, sans compter que Kahafi et Berlusconi s'entendaient très bien...

Thomas a écrit:Curieux de voir un Trump président avant qu'il devienne complètement débile et conspirationniste.

Oui, ce Trump là va être très différent du nôtre.
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Message par DemetriosPoliorcète Ven 12 Aoû - 14:39

Le premier mandat de Donald Trump

Fier d’avoir « réussi là où Theodore Roosevelt avait échoué », Donald Trump n’en était pas moins un président sans majorité, malgré une représentation honorable du Reform Party au Congrès. Il était nécessaire de s’appuyer sur les représentants et les sénateurs républicains afin de gouverner le pays. Les négociations incessantes avec les alliés républicains allaient être une source de blocage mais aussi une excuse commode pour toutes les promesses non tenues du nouveau président.

Beaucoup de mesures phares du programme électorales furent en effet rapidement enterrées : l’amendement censé interdire le déficit budgétaire, la couverture maladie universelle et l’élection du président au suffrage universel direct sont rapidement abandonnées.
D’autres mesures reçoivent cependant facilement le soutien de la majorité, notamment les baisses d’impôts massives, qui avantagent surtout les plus riches et les entreprises ; dans la continuité, somme toute, de l’administration Bush.

Mais sur deux points, l’arrivée au pouvoir du Reform Party entraine réellement une coupure : d’abord sur la politique commerciale, avec un retour assumé au protectionnisme et la remise en cause de l’ALENA. La guerre commerciale contre la Chine allait contribuer à déstabiliser ce pays déjà éprouvé par la crise de 2008 et conduire à la victoire de Bo Xilai et de son courant néomaoiste, qui éliminent rapidement la plupart de leurs opposants au prétexte de purges anticorruption.

De George W. Bush à Donald Trump VOA-Bo_Xilai

Bo Xilai, nouvel homme fort de la RPC

Aussi et surtout, la présidence Trump est marquée par un reflux sans précédent des forces américaines dans le monde, virage à 180 degrés de la politique américaine depuis 1941. Entre 2008 et 2012, la majeure partie des bases américaines en Europe sont fermées, à l’exception des installations explicitement dédiées au renseignement ; l’abandon du projet de bouclier anti-missiles permet de réchauffer les relations avec Moscou. En Asie orientale, l’amoindrissement de la présence américaine provoque la panique du Japon qui décide dans la foulée d’un plan de réarmement afin d’assurer lui-même sa défense.

Si les pressions du Parti Républicain aboutissent au maintien des troupes américaines en Afghanistan, à condition d’y impliquer davantage les alliés, Trump organise dès le début de sa présidence le retrait des troupes d’Irak et de Libye. Si, dans le premier cas, l’évacuation est progressive, le départ de Libye semble aussi improvisé et accéléré que ne l’avait été l’intervention. Alors que la Tripolitaine menace de sombrer dans le chaos, la France et, surtout, l’Italie doivent s’impliquer en urgence pour obtenir la création d’un gouvernement provincial bancal.

Devant l’impossibilité d’organiser des élections nationales crédibles, un coup d’Etat, soutenu en sous main par la France et l’Egypte, renverse le gouvernement de Tripoli et met au pouvoir le maréchal Haftar, qui s’était déjà imposé comme l’un des hommes forts dans sa Cyrénaïque natale. Il faudra encore un an de combats pour « nettoyer » le pays en brisant le pouvoir des milices armées.

De George W. Bush à Donald Trump 440px-Flag_of_Libya_%281972%E2%80%931977%29.svg

Le drapeau de la République Arabe Libyenne, rétabli comme drapeau national par le maréchal Haftar
En interne, Donald Trump soutient dans un premier temps de nombreuses mesures écologiques portées par son vice-président, ancien candidat du Parti Vert (rénovation thermique, autonomie énergétique des bâtiments officiels…), mais se brouille avec lui, et avec l’aile gauche de son parti, sur la question du gaz de schiste, qu’il juge nécessaire à l’indépendance du pays.

Si son style exubérant, ses sorties verbales souvent gênante ainsi que, déjà, plusieurs scandales de corruption dans son administration mettent en difficulté le président, il termine son premier mandat avec une popularité solide, favori pour sa réélection.
Face aux deux partis historiques qui font l’erreur de présenter chacun un candidat (Mitt Romney pour les Républicains, Barack Obama pour les démocrates), il est réélu avec une avance relativement confortable.
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Message par DemetriosPoliorcète Sam 13 Aoû - 15:51

Le second mandat de Trump et l’effondrement du Reform Party

Le second mandat de Donald Trump, s’il conserve ses grandes orientations, apparaît comme plus modéré que le premier. Le budget militaire, spectaculairement réduit entre 2008 et 2012, est rehaussé sans retrouver son niveau précédent.

En 2013, le renversement de Bashar al-Assad et le lancement du processus de paix en Syrie semble donner raison à la politique isolationniste de Trump, mais l’effondrement militaire de l’Irak et la prise de Bagdad par l’Etat islamique sont un coup porté à l’isolationnisme américain et oblige le président à envoyer une assistance militaire au sol en Irak, pour limiter l’influence de l’Iran et de la Russie. Le « grand repli » commence à être de plus en plus critiqué, y compris au sein de l’administration.

L’électorat du Reform Party se détourne de plus en plus : ses franges plus urbaines, motivées par la réforme démocratique, est attirée par l’aile gauche du Parti Démocrate, tandis que l’électorat contestataire plus populaire est attiré par l’aile droite des Républicains ou les discours complotistes présents sur internet.

Enfin, plusieurs scandales de corruptions touchent les proches du président et des figures du Parti au congrès ; le documentaire Trumpocracy, diffusé en 2015, écorne gravement l’image des réformistes et met en doute la manière de gouverner du président, qui apparaît comme autoritaire et peu cohérent.
Donald Trump quitte pourtant ses fonctions en 2016 avec une popularité relativement bonne ; il reste vu comme un président qui n’a pas toujours accordé son comportement avec les idées qu’il défendait, avait pris un ensemble de décisions questionnables pour les intérêts des Etats-Unis, mais avait bataillé pour tenir ses principales promesses.

Le candidat du Reform Party, Rocky de la Fuente, et son colistier l’ancien catcheur Jesse Ventura, sont sèchement battus aux élections présidentielles, qui consacrent le retour des deux grands partis. C’est le Parti Républicain, qui a su jouer la carte de la modération et du positionnement raisonnable en nominant John Kasich comme candidat à la présidentielle (son colistier, le neurochirurgien Ben Carson, permettait néanmoins de rassurer l’aile la plus conservatrice du pays tout en amenant une partie de l’électorat afro-américain) qui parvient à entrer à la Maison Blanche.

Le Reform Party s’enfonce dans une crise interne et connaît plusieurs scissions, donnant lieu à la création à des partis aussi bien ultraconservateurs que libertariens ou socialistes. La reprise en main par la fille de l’ancien président, Ivanka Trump, permet d’amorcer une remontée en puissance, sur la base du retour à la défense de la réforme électorale. L’accord électoral de 2020 passé avec la candidate du Parti Démocrate, Tulsi Gabbard, permet aux réformistes de s’assurer d’une représentation importante au Congrès, en échange du retrait de la candidature de Trump.


Dernière édition par DemetriosPoliorcète le Sam 13 Aoû - 17:40, édité 1 fois
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Message par Thomas Sam 13 Aoû - 16:57

Le second mandat de Donald Trump, s’il conserve ses grandes orientations, apparaît comme plus modéré que le premier. Le budget militaire, spectaculairement réduit entre 2008 et 2012, est rehausser sans retrouver
T'as pas terminé ta phrase Wink

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Message par DemetriosPoliorcète Sam 13 Aoû - 17:40

Thomas a écrit:
Le second mandat de Donald Trump, s’il conserve ses grandes orientations, apparaît comme plus modéré que le premier. Le budget militaire, spectaculairement réduit entre 2008 et 2012, est rehausser sans retrouver
T'as pas terminé ta phrase Wink

Et j'ai fait une affreuse faute de grammaire.

Corrigé cependant Wink
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Message par LFC/Emile Ollivier Dim 14 Aoû - 15:41

Super récit Demetrios
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Message par Uranium Colonel Lun 5 Sep - 17:36

Chouette sujet et super TL (comme d'habitude avec Demetrios Smile ) d'ailleurs on pourra consulter le livre de Trump "The America We Deserve, Renaissance Book, 2000", qui est un étonnant mélange de progressisme et de pragmatisme politique à des années lumières du Trump 2016-2020.
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