Homo sovieticus

En ce jour glorieux du 19^ème anniversaire de la Grande Révolution Socialiste d'Octobre le camarade Ivane Djavakhichvili, professeur et chef du Département d'Histoire de la Géorgie à l'Université de Tbilissi, dont il participa à la fondation, vient de présenter à l'Académie des sciences de l'Union Soviétique cinq cranes d'une nouvelle espèce d'homme qu'il a nommé Homo sovieticus (nom suggéré par le camarade Staline lui-même). Ces restes furent trouvé dans le village de Dmanisi en République Socialiste Soviétique de Géorgie, terre d'origine de notre cher camarade Staline. Ces restes viennent compléter l'histoire de la lignée humaine après la découverte de Néanderthal, du Pithécanthrope de Java et du Sinanthrope. Cette nouvelle espèce constitue la plus ancienne connue à ce jour, l'age ancien étant estimé à 1,8 million d'années d'après une coulée de lave retrouvé par dessus les fossiles, elle suggère que l'homme serait apparu en Géorgie. On a aussi retrouvé quelques outils de silex. La constitution d'Homo sovieticus semble être celle d'un athlète à l'esprit vif et altruiste, ne rechignant pas à la tache pour chasser le mammouth.Tout laisse à croire qu'Homo sovieticus vivait heureux dans le paradis naturel du communisme primitif.

Timbre à l’effigie du camarade Ivane Djavakhichvili (1876 - 1940), récipiendaire de l'Ordre du Drapeau rouge du Travail et du prix Staline en 1939 (OTL 1947)

L'Homo sovieticus a réalisé des peintures rupestres, elles dénotent d'une maitrise de l'art pariétal bien plus avancé que les Cro-magnon décadents de Lascaux

En plus des outils en silex l'Homo sovieticus possédait des armes très avancées pour l'époque telle qu'on peut les voir reconstituée sur cette peinture de Zdenek Burian.

Groupe d'Homo sovieticus avec leur peintures pariétales

Exploité par la propagande soviétique pour exalter le communisme primitif le représentant tel l'homme nouveau soviétique suivant les canons du réalisme socialiste, il fut caricaturé comme une bête sauvage par la propagande nazie suivant les préjugés de l'époque présentant par exemple Néanderthal comme une brute vivant dans une caverne avec une massue, les soldats soviétiques étant souvent représenté comme des humanoïdes simiesques portant des bonnets bolchéviques et des massues. Goebbels allant même jusqu'à forger un faux aussi fameux que l'homme de Piltdown qu'il nomma Homo arianus (découvert comme par hasard à en Autriche près de Braunau-sur-Inn) tout en dénonçant l'Homo sovieticus comme une supercherie instiguée par Staline en personne. Homo arianus fit son apparition dans une le film Les sauvages des grottes (VO : Die wilden Höhlen), une version nazie de la guerre du feu qui voit l'affrontement entre Homo arianus et Homo sovieticus, Les arianus l'emportant grâce à leur maîtrise du feu et leurs panzermammouths (des mammouths recouverts d'armures de bois faites de troncs lié par des cordes. Les troncs étant évidemment peint avec des croix gammées.) sur les sovieticus cannibales. La page traitant de ce film étant actuellement la plus consulté du site Nanarland. Plus tard ce type de représentation sera repris dans la propagande occidentale lors de la guerre froide. Lors de la querelle sino-soviétique on vit même des caricatures confrontant Homo sovieticus et l'homme de Pékin. Enfin lors du conflit de 2014 entre le gouvernement putschiste ukrainien et les séparatistes russophones un même fit son apparition caricaturant l'évolution de l'Ukraine depuis la fin de l'Union Soviétique.

Traduction : Evolution de l'indépendance